L’auteur vous ouvre la porte de son atelier actuel, situé dans les sous-sols de sa villa d’Aproz.
A l’inverse des photos proposées, certaines peut-être en ayant quelques traces, désormais son contenu partiellement recouvert de poussière et toiles d’araignées ; tissus paradis des mites !
Puisque, peu après le transfert de tout ou presque ce qu’il enferme dans son site, condamné, en sa compagnie, à disparaître.
On peut y découvrir encore, au passage, de simples objets, tous en relation avec le vécu de l’auteur, des toiles d’ancêtres et surtout deux ou trois de son petit frère Jérôme, quoique de trois ans plus jeune, considéré par lui comme jumeau, tant leurs liens étaient forts. Malheureusement disparu, le laissant tout comme orphelin.
Non visibles, les liens qui se sont progressivement matérialisés entre tous ces objets, chacun disposé à sa place millimétriquement définie et composant ainsi un tout indissociable.
On comprendra par là qu’aucun de ces objets n’est susceptible d’être extrait de ce tout, comme on lui à parfois suggéré la chose, pour se voir éventuellement exposé en dehors de son cadre.
Tout comme aucun d’entre eux, et cela à n’importe quel prix, n’est à vendre.
Non visibles, eux, selon leur statut, les fantômes, ombres, esprits qui l’habitent. A chacune de ses visites, auteur qui ne manque jamais, à la porte de ce dernier, après un signe cabalistique opéré sur les lettres ornant sa porte, de frapper trois coups à l’aide du heurtoir disposé sur elle pour les avertir de son entrée; ainsi priés d’avoir à se retirer pour le laisser travailler; un autre signe, opposé au premier, suivi des mêmes trois coups pour leur certifier son départ, leur signifier par là qu’ils peuvent regagner à nouveau leurs pénates.