Iris :
Seconde sculpture-Mobile de l’auteur, dérivée de la première, Speety ; mue elle aussi, non pas par le mécanisme d’un coucou, mais par ceux d’une copie d’horloge ancienne, qui se distingue de celles actuelle par un balancier qui la surmonte non pas vertical mais horizontal composé d’une tige de bois sur laquelle coulissent deux contre-poids ;
sculpture composée, encore elle aussi de deux disques reliés, par un jeu de poulies et d’élastiques aux rouages de cette horloge, afin d’en ralentir la rotation ;
à la différence de la première, ici tous deux mobiles, l’un dans le sens des aiguilles d’une montre, le second dans celui inverse ;
disques encore se distinguant des premiers, composés de plexiglas et peints en bleu-ciel ; cernés par un cadre lui aussi circulaire noir anthracite; le tout évoquant l’iris d’un oeil humain géant et sa prunelle, d’où son nom attribué dès le début de cette nouvelle création. Evoquant encore, avec ses billons d’étoiles naissantes, disparues et recomposées le cosmos tout entier, selon les conceptions et convictions de l’auteur, univers contenu au coeur de cet oeil.
Sculpture-Mobile se distinguant enfin de toutes autres de par sa taille de un mètre dix de diamètre, accrochée à un des murs de son atelier d’Aproz.
Un système d’éclairage intérieur amplifié par un fond en feuilles de papier d’alu mettant en valeur ce cosmos en donnant vie à tous les astres qui le composent, ainsi pouvant être découverte d’une part de nuit, de l’autre de jour. Suivant qu’il se trouve éteint ou allumé.