Marines: Recueil de Poèmes:

Comme promis à celle qui m’est la plus chère, voici un tout premier poème extrait du recueil de poésie Marines.

Un recueil de poèmes, tout comme celui intitulé Anou (pour Anouchka), écrit par son auteur peu de temps après sa miraculeuse rencontre, enfin, avec celle qui allait devenir, promu quant à lui Heel, Aele !

Rencontre qui devait marquer le tout début de sa véritable vie !

Tout comme son titre l’indique, ensemble de poèmes, ainsi que tout le reste de son œuvre, avec Céline, leur petite fée et Julien, leur petit prince, lui étant dédiés ;

En grande partie consacrés à la mer qu’ils allaient bientôt découvrir, au cours de leur voyage de noces, parcourant la Provence en vélo-moteur !

Une fabuleuse découverte, riche de souvenirs impérissables et toujours vivants.

Nous irons voir la mer

n’importe où elle se trouve; nous irons la trouver, retrouver, voire, qui sait, jusque à de plus impossibles ailleurs…

Nous descendrons profond, fort bien plus que son fond, faute de l’avoir vu; encore jamais atteints, ses abysses sans fin, toutefois le dit-on ; jusque à son clos bouchon.

Mais que nous forcerions, selon l’ivresse de l’instant, que l’on dit, mais encore, au-delà de ses nuits sans issue; de force, ou farce sauterions; champagne de saines déraisons.

Largués, campagnes, horizons; à deux âmes conjointes, algues; vives que n’émeuvent vraiment plus que raz, ses marrées…

Déjà l’accouplement des mouches, à nos yeux comme coeurs, ne représente plus la moindre des valeurs?!

Pour nous, quant Anou, en gants de soie et négligente lavallière, nous irons voir la mer; creuse baignoire d’une eau, dit-on, plus que jamais salée par trop, gorgée de tous poissons flottants, par bancs altiers, d’autres plus rares, et prétendus volants; à morts, bronzés, argents, sous le soleil, notre pair de tous jours, nourricier.

La mer, source, ment-on, de toutes et jusque extrêmes origines, peut-être, pour se rassurer; noeud de départ et de virée, voire finale arrivée; point de chute ou de fuite d’une étoile gisante en ses bas fonds secrets; ou de deux?

Qui le dit, d’avantage; vapeurs de traîne unique, en ses brumes, perlée… Rien de bien plus qu’infime, pour ne dire que malingre éclair, d’île en îles, disent elles, comme ils, qui ne fît même peur aux enfants; lorsqu’elle soudain sombra, corps, volutes et biens, toutes voiles émises, fort loin, devant; se le murmure-t-on, de mousse à loup marin.

Nous irons voir la mer, tous deux… La neige me l’a dit, de pays froids, rugie; tombée là dans le creux d’une oreille qui se le tint pour cru; dispose à ses errances ; quelque flocon gisant, givrés, pleurs d’un hiver à survenir, soudain, lors qu’on ne l’attend plus.

Le chante ici ou las, quelque refrain? Nous irions voir la mer! Semer en ses labours une tempête monstre; retourner à grands flots et grondants tourbillons ses gerbes bleu cendré, nacrées d’aubes fangeuses…

Nous irons, te l’assure, vers un suivant automne vendanger jusque à dos de ses vagues énormes, leurs ultimes et mousseuses bavures; cueillir à telles pleines brassées, varechs, troubles vases aux relents embrumés de poivres et salpêtre, arrachés à ses plus antartictes extrêmes; anthracites néants.

Nous irons voir la mer, n’importe où, toute elle gît; c’est à dire, de partout…  Et nous ferions l’amour, sans nous chercher d’excuse, autre enfin, que celle de le faire; comme on forge son nid, harponne l’esturgeon, quelque rat de gouttière; de passions en couleurs, aux reliefs passés,espoirs encore comme toujours à naître;

nous serions visionnaires de monde imaginaire, palpable seul, alors pour l’être épris de ce qu’il sait à chaque jour, son heure, être sa naturelle fin première?

Nous irons voir la mer, étale pour nous seul; sagement alanguie? Attendrions longtemps, curieux de suivre, pas à pas, une à une, un à deux, les heures qui toutes, patiemment nous effacent, chaque jour un peu plus; sans compter toutes nuits…

Nous laisserions encore fleurir le vin nouveau, pour l’ivresse des autres; insouciants mais déjà de récoltes perdues.

Nous mêlerons nos vies au creuset de nos rêves; en une coupe unique vidée jusqu’à la lie.

Nous attendrons, couchés, mais ainsi qu’il se doit, l’emprise sûre du vague de nos âmes; doucement emportés, pour ne dire mieux, bercés; envols d’oiseaux gris, sur la mer; que l’on dit endormis.

Pour la première fois, peut-être, je connaîtrai ta main; ouverte, offerte paume; désoeuvré coquillage ; tout comme à l’abandon, de nacre si précieuse, au détour de ces plages désertes; en un très tôt matin; sous la mienne qui la berce, l’enferme…

Ferme tes yeux! Et goûte, écoute, maintenant, issus du coeur de cette conque, offerte… les murmures et rumeurs infinis de la mer?!

 

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Aele et Heel, après la première, au Petit Théâtre de Sion, de la pièce théâtrale  Anou-Elsa.

Ballet; Circonvolutions: Musique:

Comme mentionné déjà, l’auteur se trouvant dans l’impossibilité de reproduire ce ballet enregistré par la TSR (Télévision Suisse Romande) vous propose, avec comme fond visuel, comme il se doit en signe de deuil, simplement son titre sur fond noir, la musique composée par l’auteur pour ce ballet.

Enregistrement sonore non extrait de ce film, mais d’après sa propre source, c’est à dire la bande originale ayant servi à sa réalisation, dans le cadre des spectacles de fin d’année des élèves des classes de danse de madame Derivaz, professeure de danse dans le Conservatoire de musique de Sion, à l’époque, dirigé par son fondateur Georges Haenni.

Le texte ayant été rédigé par le mari de Jacqueline Riesen, auteure de la chorégraphie de ce ballet.

Les instruments utilisés par l’auteur pour la confection de cet ouvrage sonore? Des jouets musicaux d’enfant ( petite flûte, sifflet, tambourin etc…) Piano utilisé sous diverses formes, cordes pincées, enregistrements accéléré ou ralenti comme encore inversé; autres objets comme papier froissé, peignes et criquet. Et enfin, une grande scie à quatre mains héritée de son grand père; une de ses deux poignées supprimée et la lame insérée dans une caisse de résonance, mise en vibration sonore à l’aide d’un archet; instrument se pratiquant comme une contrebasse.

Ouvrage réalisé sous la dictée de Jack, la chorégraphe, lui faisant part du nombre de mesures à deux, quatre ou huit temps correspondant à chaque séquence.

Ce montage ayant été réalisé pour servir de moyen de travail à l’intention de Jack, avec l’optique d’une nouvelle version de Circonvolutions, projet abandonné, vu le manque de ballerines qualifiées, explique les longues pauses entre chaque séquence, tout comme précédant le départ de la première.

Jack

 

 

Kod chapitre 1:

Dans une série d’articles consacrés à ses sculptures-mobiles, l’auteur vous propose, avec ce tout premier, de faire plus ample connaissance avec la première, au niveau déroulement de ses créations, c’est à dire le Kod.

Dont il est fait mention déjà, dans son site, sous la rubrique Historique.

Présenté en quatre chapitres dont le premier est consacré en un jeu d’Echec conventionnel, créé par lui, en collaboration avec son épouse Anou.

Particulier toutefois, d’une part de par la taille de son échiquier ; cinquante centimètres de côté ;

d’autre part, par la particularité des pions et pièces le composant ; chacune réalisée en coulant du plomb fondu dans un moule de papier d’alu enterré pour éviter toute déformation.

Extraites de leur moule, patiemment épluchées à l’aide de pinces à épiler par leurs deux créateurs…

Une fois chose faite, recouvertes d’une couche de bronze ; brun clair, pour les pièces représentant les blancs du jeu conventionnel ; rouille, pour celles représentant les noirs.

Les cases noires et blanches de l’échiquier, entièrement confectionnées par Anou seule, réalisées en céramique, de couleurs jaunes, pour les blanches et rouges pour les noires.

Echec

Echiquier mesurant cinquante centimètres de côté.

Auteur invité, après l’avoir proposé, à présenter l’ouvrage terminé dans une exposition de jeux d’Echec particulier, organisée dans le cadre des championnats Suisse de ce jeu, à Locarno.

Parti ainsi de son atelier du Rawyl, à Sion, pour gagner cette ville Tessinoise, par le train, l’échiquier sous un bras et l’ensemble des pions et pièces dans un sac à main.

De part le poids total du tout, vous laissant imaginer son poids, ses bras ayant rallongé de cinq centimètres pour l’aller et une fois encore autant pour le retour.

Un détail, encore, en cours de trajet, passant par le Centovalli, le petit train le conduisant dut interrompre, presque une heure durant sa course pour une panne, ceci juste à la hauteur d’un petit village typique de la région, offrant l’occasion à cet hauteur, de mémoire, la réalisation d’une de ses encres de chine elle aussi parmi les premières.

Tessin

Auteur qui allait omettre le fait que cette toute première création est dédiée à son grand frère qui l’a initié au jeu d’échec, durant son adolescence. Et qui, lorsque celui-ci est parvenu une fois enfin à gagner une partie, lui a jeté, par dépit, toutes les pièces du jeu à la tête !!!

Il est évident que si la partie concernée s’était déroulée avec cet exemplaire alors encore inédit du jeu, avec une identique et percutante conclusion, l’auteur aurait cessé de vivre, vous évitant d’avoir à parcourir présentement les complexes arcanes de ce KHA-KAH!

Très assurément, en son honneur, pour cet exceptionnel fait salvateur, l’humanité entière, la chose exécutée,  lui aurait érigé une statue!

Une chose encore ; le reste de plomb a été utilisé par l’auteur, avec la même technique que pour cette création; une fois fondu à son tour, pour  confectionner le tout premier de ses quatre Auto-Buste appelé Impérator !

Autobustimpérator

 

Loges

Invités dans les couloirs et loges réservés pour un soir à ce petit monde, occupé au maquillage, à la recherche et essayage de costume; répéter une dernière fois la chorégraphie; écouter les ultimes remarques et conseils du maître…

Inquiet, méditatif, sérieux, attentif tout comme facétieux ; apprêté pour affronter enfin la scène, ravir et combler un public nombreux …

Que le spectacle commence !

L’ensemble des photos proposées ont été extraites de vidéos mises à la disposition de l’auteur par son amie Jack; réalisées par MT Film Marianne  et Tristan Devanthéry. Vidéo Création.

Coulisses

L’auteur vous invite à déambuler en sa compagnie dans les coulisses de la salle de spectacle, avant le levé du rideau, son ouverture pendant celui-ci et après sa fermeture ; en côtoyant ces jeunes apprenties ballerines, comme à leurs côtés, tout ce petit monde de la danse, en effervescence, appliqué, dans l’attente, encore dans leur ombre, à son entrée en scène comme sous les feux de la rampe, enfin…

L’ensemble des photos proposées ont été extraites de vidéos mises à la disposition de l’auteur par son amie Jack; réalisées par MT Film Marianne  et Tristan Devanthéry. Vidéo Création.