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Yeux: Extrait du Recueil Marines:

Yeux, dites-nous, sans ambages où se gâchent, ou mieux gisent, tout aussi bien le vrai que tant de faux, eux dispos à de telles profusions!

Sous le rêve qui passe, et pour si proche lasse; tout aussitôt mais déjà propulsé en de lointains ailleurs… empruntant tant de cours, mais issus d’autres modes… tout comme ivre encore de plus d’espaces que ceux offerts jusque ici; empreints d’autres fragrances; dévidées litanies de psaumes encensés, comme encore et omnivores.

: – La vérité! Clamaient à mixtes voix et cris, des foules en délire! Avant même le pain, les jeux! 

Sommée de se tenir dispose, désormais, cela sans faux-fuyant, à portée de leurs faims.

: – La foi! En hurlaient d’autres, creuset de toutes joies! 

Dont se fige la sauce, en des temples de plus, décrétés éternels; aux dédales feutrés de couvents moins diserts; flous relents grégoriens.

Prendre le voile… à la suite comme fuite mais de déjà tant d’autres… et puis se terre; hisser celles les plus vastes et fastes, pour gagner, le tenter toutes hautes mers; vents arrière, de côtés, et tout ôtant de farce; comme encore dits contraires… 

Ne saurait excuser, écluser d’une soute lors à tant de voie d’os, le trouble qu’en une âme, la votre sut, là comme à temps perdu, histoire de le distraire, trop vigoureusement enraciner?

Le cierge que l’on plante, à bout vrillant, forgé, de fer, tout de cire épandue, dont la vie n’est que flamme que brises suffiraient…

que paume d’une main, conque de moite nacre, emporte à leurs travers; les doigts d’une autre, seule, égrainant aux entoures le buis d’un chapelet; las tout à leurs semailles mais déjà de par trop tardif automne;

de tocsin, l’aigrelette sonnaille… appel à Complies… qui sait, pour de maigres récoltes, de juste pailles fourragères, ronces, ivraies en vrac…

: – Ou presque? Pourraient tempérer quelque creux de ces foules tassées, de par telles exagérément excessives!?

Ah mais voilà! Il vous reste toujours, mieux ferré que hameçon en revers de la gorge, quoique des plus succinct, un espoir mais possible toujours de quelconque recours?

Yeux, mais ici comme las, sourdement embués, émis aux bains taris; larmes se voulant d’apparat; portées à fleurs de coites commissures; en guise de joyaux; où girent et valsent à l’envi mille étoiles de plus, bris, échardes, copeaux tout comme éclats de pluies, qui ne seraient pourtant jamais de trop;

Yeux attachés, nostalgiques à leurs enfances, mais, depuis, goulûment dévorées; jetées aux roides flammes de l’oubli;

Yeux de ce bleu si propre aux horizons lointains, mais bientôt mis en berne.

Le dieu de leur credo, qu’ils le veuille ou rien, n’est cent fois plus le mien; plié de forge plus que grès à mes vouloir bons ou mauvais; livré aux feux de mes canons, lardé aux salves de leur plomb.

: – A dieu, donc! Le naufrage, crois-le, lui est, comme le leur, des plus suavement serein; à sa suite ou au mieux le précédant; à drus bris me réclame; un anneau, de mon doigt, depuis tant disparu, en son cercle m’aspire; en sa vase, englouti, m’immerge, m’éponge, ou tout comme me gomme; où s’enlise ma foi… 

Yeux de retours enfin au champs d’unique croix; plain chant de seule voix pourtant portée aux mille voûtes de toits ras.

Yeux! Mais sachez qu’à l’encontre de tout ce que l’on serait fort en droit de panser, Heel lui prête une oreille des plus inattentive; livré seul à ces rythmes indécis, sans cesse louvoyant, de danses plus mutines… 

Le sabots, de guingois, de bois brut, et cinglant les dalles à l’entour… jusque à perte de rues… Là,contre toute attente, fort docile, quoique apparemment, à l’emploi; gentiment guilleret;

Zour: Pierre fendue en trois, selon les règles préconisées par Nohe, éminente comme avisée Minéraulogue:

Pour te prouver: … Extrait de Marines: Recueil poétique:

…pour te prouver, issu du plus profondément de soi, que tant farouchement dément le ciel entier, aux coeurs flétris de mille deuils, à ces vies revécues autant de fois, las, pour un identique et lamentable résultat les prismes de l’espoir ; sans parler d’autres nuits…

…pour te prouver fort haut, le hurler sur les bois, bien plus denses forêts vierges bien au-delà de nos plus délirants souhaits, ses haines de l’amour, comme amours de ses haines, qu’Heel se cultive en pots…

…prouver que rien ne saurait vivre, tout ôtant mais ne fut-ce que survivre, sans la conscience librement assumée, cela jusque à la lie, aussi rien qu’au lit, las, de sa vie mais en tant qu’irréelle, de par telle factice…

te prouver qu’aucun visage humain, le reste allant de bois, ne saurait point combler le désir si tenace qu’on enracine, à coups ferrés de pioche, à chaque instant du jour, ses heures, en soi ; délires d’horizons mais vierges encore de tout genre de vécus d’océans, autres mers engloutis mais en leurs propres auges;

de lunes, amples mousses, sises, toutes disposes, à portée de la main, sur l’écrin de sa paume; désirs dont tu ne comprends pas d’avantage le but, mais encore que la cause…

… pour te prouver que tu dois vivre, envers et contre trous, aux grès de tant de nuits tout comme autant de jours, dormir et conspirer; aspirer vastement à des fins, tout comme astres, hors de toute portée; soupirer lassement; ouvrir et refermer ton coeur, mais en quête ou attente, de quoi ?

A tours de jambes, quelques bras; ranger et puis dormir, ce jusque à ce que fin, finalement s’ensuive ; sur ses sabots de crins; agneau qui vient de paître ; quoique tout innocent, condamné jusque à l’os,  sa succincte moelle, à en ronger le frein;

à vivre de bonheurs qui claquent dans tes doigts pis que pets de lapins; ne fut ce qu’effleurés, que tu danses, à saisir ; tout aussitôt brisés, miroirs, à fond de train, dont s’effrite le tain ; s’éparsent et se répandent les éclats, pour ces ans de terreurs multipliés sans fin…

…pour te prouver que tout contact, désormais, en tant que tel ressenti n’est que leurre las de plus ; souligné de grays noir, aux entoures d’yeux pertuis ; puits sans fond plus que fins que celui de leurs fosses marines…

…te prouver, au cet ardent encore de canicules estivales, la glace de leurs rues; en de plus virulents hivers, les stratégiques démissions en chaînes de toutes autres saisons ; jurant mais par trop haut qu’on ne les y prendra plus.

Mais un enfant pourrait, rien qu’une enfant saurait des plus naïvement le traire! Comme on roule cerceau, ou tressaute à la corde du pendu de bientôt?

… pour te prouver qu’en vert et contre toux, malgré les noms, prénoms et numéro dûment gravés partout, de rues, impasses rouge et perd, l’irréfutable adresse incisée au burin en ta paume de main; étoilés sur ton front ; médaille enfin portée en trop rigide tours de col;

te prouver, s’il en est, tout comme s’enfallut, mais que tu es perdu, globalement battu en dèche ; âme, corps, creux et reins ; à l’encontre, mais voui, de trempeuse apparence, d’autant multipliées, à l’instar du pendu, tout entier à sa danse ; en ses pas guillerets, girant à perdre haleine, comme tellement de plus…

… te prouver, qu’un seul, inique petit rien, dit tout; que tout revient à dire mais alors rien de plus ; que tout ce qui fut dit, de fort longs temps déjà, mais pour un identique, unique résultat…

Te prouver…

Nous étions occultés… Extrait de Marines:

Nous étions occultés tous deux, à la cueillette intempestive de l’éléphant supputé caucasien ?! Ou peut-être, allez plus clairement savoir, birman, fleurissant à de telles ainsi que sans pareilles profusions; très familièrement campé, bien là de tout son poids n’étant à négliger, sur les hauteurs prétendues par les indigènes autochtones, Kilikatmanchouriennes;

Question de varier un peu le programme en cours, à la pourchasse elle plus aérienne de ballons sondes ; quoique, de préférences éventrés ; lourds, échus en ces mers Caspienne, ou Egée… en nombres, ici et là, fournis, tout aussi aussi rouges encore que noirs ; que nous truffions, pour plus de sûreté, à coups solides de piques, rince-glaces…

Nous étions, de surchoix, moi naturellement, lui avec plus de soins, imberbes ici de toute idée se pouvant préconçue, autre que celle de… mais, au juste, lors, quoi?

Nous courions, tressautant, à nue tête, hors d’haleine ainsi que toute atteinte; comme de tous leurs gonds par si malencontreusement, pour eux, cintrés ; jetés à la poursuite molle et douce du nénuphar géant; pour très proche, acculé, puis cerné, de par trous ; qui là, des plus sournoisement, se dégrisait alors en fleur mais elle infiniment plus anodine, hors tout que là marécageuse;

nous ceignions à ravir, nos poignets et guenilles de vipères andalouses, voraces et funestes ; de chétives élytres et bourgeons non enclins à quelque genre d’emploi; nous avions plein nos poches, de courants d’air divers, comme veufs printemps;

nous encornions encore, à coups rageusement lascifs, d’impromptus pléonasmes et autres aphorismes, les quelques escargots incidemment soumis à nos portées ; l’un ou d’autres d’entre eux, dont geignait la coquille, à quasi fendre grâce;

la pluie indo turquoise ébouriffait nos songes ; décousant de fil blond notre fuite évasive vers ces autres pays, prétendus effrangés; voire jusque prétendus par tous autres, en tant que légendaires; et dormions, mais toujours, la chose allant de soie, sous l’étoile assumée, longuement recherchée, parmi tant de telles autres d’entre elle, assurée la plus belle ; et puis, dès lors, tirait jusque à ras de menton, comme en guise de draps, plus douillet édredon, tout le ciel autours d’elle ; nous engrangions nos rêves, irrémédiablement piégés, en nos filets de plumes…

parfois, nous regardions, tout amusés, danser les heures, pour nous distraire, à cloche et croche pied… prêtant une oreille quoique souvent distraite, en lentes litanies, en leurs stances mornement identiques, au grelot des saisons…

Nous étions nés divins, les pieds chaussés de bronze, tout comme encore d’argile ; aussi, n’insistez point, à tous cris, pour qu’enfin nous nous joignions à vos si mornes et pitoyables rondes! Qu’auriez-vous donc de mieux, à pouvoir nous offrir?

Heel est mort…: Extrait de Marines:

Heel est mort!

Mais là qu’on se rassure, sans de trop excessifs efforts; tout comme on cesserait, mais juste par oubli, distraction d’un instant,  juste un peu trop longtemps, de respirer la dose prescrite à leurs mode convenue d’emploi; c’est à dire, comme encore tout de même le rire, un peu comme on s’endort.

Mais sans ne se fier à leurs trop apparentes, tapageuses et pleurnicheuses doléances, mêlées à de tout autres, jacassant à tue-tête, là sans aucun rapport avec le non intéressé, désormais .

Tout comme Heel pourrait être, survolant toutes mers, plus vastes océan ; volatile en suspend ; quoique sans ailes, battantes, en usage, ; plumage de sortie, voire autres accessoires; certes plus gauche, sans ne vouloir trop le froisser, que tous autres oiseaux, professionnels pratiquent si naturellement, en ce genre de matière ; mais loin d’être pataud, en son commun, personnel pelage ; plongé de tous ses membres, du couvre chef au sabot, aux incidences et courants de ses entre deux eaux;

louvoyant, mais en corps, à la rame en leurs flots, tourbillons et rapides truffés d’étoiles engourdies; puis, en fuite, soufflées comme fêles chandelle, sur sa table de vie.

Comme, échoué au coeur, ses tréfonds jusque finalement atteints, de vases sous marines.

Heel attend, pourrait il le leur laisser, à défaut de l’entendre, tout juste suggérer, en évasifs, furtifs borborygmes, entremêlés de râles; de ces eaux par trop denses, pour ne jusque compactes, le lové de rideau… 

Pour alors entonner, mais exclusivement pour soi, comme de rien entendu, à susurrante chansonnette, comme aigrelette et hoquetante voix, une extraite comptine de tout un répertoire depuis tant disparu là de toutes mémoires…

Heel n’est plus, le dit-on, en dressant le définitif constat. Soucieux tout juste, de n’avoir plus, conformément à tous prescrits usages, désormais, qu’à se taire. Ne venant que gercer de rides vagues, convulsives, son visage éthéré, le miroir, sa surface, de ce qui n’est là plus qu’étang aux eaux elles tout ôtant défuntes;

Heel est mort !

Mais n’allez pas, pour cette délicate attention, l’en remercier ! En de nombreux, intarissables comme vibrant hommages, éloges encore dithyrambiques à glapir ! Le laissant à jamais plus que froid;

Heel est mort ! Ainsi donc, et sans autre, vivent eux !

Heel fut mort ! C’est un fait ! Toute sa vie usant, mais qu’il fut, là, bien le seul à ignorer.

J’aime elle… Poème extrait du recueil Marines:

J’aime elle; quoique, en son attente mais qui tant, sinon trop se prolonge, en corps, dépourvue de toutes chairs comme os ; contre toute oraison, plus d’âge que de noms;

elle pourrait être, au désagrès de mes profonds tout comme ôtant besoins, tout aussi incessants, que bientôt obsédants, pour l’instant dépourvue quasi de toute vie; que rien ne changerait, pour lui ; Heel lui semble bien, au fin fond de la chose; à ses yeux élancés plus que toujours à toutes quêtes…

elle ne l’aimerait point, et jusque avec un forcené acharnement, qu’il en irait, tout comme en rirait de même, 0h certes, quoique jaune ?!

Ils pourraient, aux plus loin l’un de l’une ; s’entre fuir à tout rompre ; à jamais disparus, sans d’autres larmes, râleries, Heel toutes fois hésite à se le confirmer, las qu’exclusivement, plus que toujours, les siennes !? Comme, pourquoi point, inverser là les rôles ?! En varier le cours ! Moi riant aux éclats ; elle effondrée, comme hoquetante, toute en larmes !?

Elle pourrait croire, encore, comme sortie tout juste de ses couches et langes, aux anges; et autres pères fêtards comme autant de Joël.  Moy ne souscrire qu’à ces réalités communes à chacun ; consommées aussi bien natures, sur le pouce, que frites juste à point; rien se serait diffère. Nous fuir obstinément parmi les tels multiples et complexes entrelacs d’astres aussi bien tout à leur apogée ; que d’autres plus obscurément éteints…

Nous pourrions, comme eux tant, elle et moi, ne vivre que de drogues, sans autres joies de plus, que fièvres et vertiges ; tout comme encore ne fusse que de grains, ou autres botes encore, de rêche foin.

De retour mais tous deux, chacune et chacun très rigoureusement pour soi, enfouis en ces parfums diffus d’enfances recouvrées; épongés, disparus au coeur des ces brouillards mouvants, plus pernicieux que plages éventées; étales à l’ennui sous les si lents, distendus couchés d’évanescente lune; sous une pluie de plus, vécues comme endurées en tant que juste bruines; ses yeux pourraient être des plus apparemment défunts ; sans qu’Heel songea, ne fusses qu’envisagea de s’y implanter. Toujours extraits, tous deux, de toute vie.

J’aime elle ! Ses mains, entre autres tant de choses ; étoiles sous marines, frigides et glacées ; porteuses mais encore de ces silences de grands fonds…

J’aime elle! Ses lèvres par trop lourdes, portées en une moue; gorgées d’indifférence à tout ce qui n’est d’elle.

J’aime elle, tout mais comme Aele se pourrait d’aimer je ?! Aux grès, qui sait, de quelque distraction !? Lents jours que leurs légendes les plus affirmatives proscrivent éternels; plus lentes et si denses, intenses nuits encore; plus que vagues en vagues, ressacs et marrées, tout aussi incessants qu’inlassables refrains;

Elle pourrait ne rien être; lui ne vivre que d’amas d’allusions; amours, cependant identiques, de tous jours et plus, encore diverses nuits, promises à tous deux, sans frein.