Jeune apprentie ballerine, elle des plus attentionnée, dans l’attente toute de se lancer enfin dans l’arène des mille feux de la rampe, tous exclusivement concentrés sur elle… prête toute à exécuter les tout premiers pas de la chorégraphie mise à sa disposition, élaborée par sa maîtresse de danse classique… en route pour l’envol de leurs tout premiers pas….
Toute entière, corps et âme, à leur parfaite exécutions, échappée aux attentions conjuguées sur elle de tout une foule entière, ses parents y inclus, tapis, mille objectifs attachés à ses pointes et pas… tout ôtant sourde à leurs bruyantes comme bruissantes acclamations et crépitants applaudissements…
jusque au bout, à la révérence, genoux ployés, apprise elle aussi, de rigueurs, à leurs endroits…
Photo ne découvrant que l’amorce de cette vaste baie, les rives de ses eaux présentes sur tout l’ensemble des terres intérieures Anastasiennes, dessinée en ample arc de cercle; que le commun des Pékins découvre en tant que roseaux, entourant de leurs frondaisons un arbrisseau unique, présent parmi leurs flots fournis… le tout très rigoureusement figé.
L’auteur, ses pas interrompus, face à leur bruissant ensemble, découvrant, avec ses yeux bien à lui, cette baie peuplée d’Elphes gracieuses, vives, mutines, enjouées, telles d’alertes et jeunes ballerines; innocentes èves, leur tout juste esquisses…
et qui s’avancent vers lui, l’entourent et l’entraîne, gêné et pataud, si gauche et trébuchant en ses sabots, en leurs joutes, rondes, pavanes, menuets; tentant mais bien en vain de leur résister;
: – Mais arrêtez, voyons, mutines dévergondées! Vraiment, je vous assure, je ne sais point danser!
Ceci sous l’oeil réprobateur mais impuissant de l’Eunuque impuissant, muselé, à qui pourtant incombe la charge de les surveiller! Interdire toute intrusion, justement de ce genre malvelu de mâle, parmi elle!
Auteur qui maintient, face à de telles évidences, mais oui, une identité irréfutablement féminine, à l’encontre de ce même Pékin, convaincu du contraire!
Folles gambades, bousculades, emmêlé, recouvert sous leurs flots, ponctuées de rires acides et humides…adjoints aux bourrasques rageuses d’un orage lui aussi déchaîné; sans doute issu des colères de cet Eunuque fou furieux; escomptant, par ces moyens, faire fuir cet intrus?
Mais lui aussi impuissant que lui… et peut-être, peu à peu, ne le désirant plus du tout?!…
Une parmi les photos préférées de l’auteur. Utilisée par lui pour illustrer la page de bureau de son ordinateur. Représentant, d’où son titre, l’ensemble des ballerines et danseurs composant, dansant sur scène, ce groupe en occupant tout le plateau.
Illusion réalisée, en cours de ses promenades quotidiennes sur ses terres jouxtant le Grand Fleuve Anastase, parvenu à sa hauteur, au fil de ses pas, lui l’impression, tout comme lui immobile et eux en mouvements! Identique illusion que celle vécue dans un train immobilisé en gare, alors qu’un autre, juste voisin, démarre…
Image préférée parce que, de nos jours, n’offrant plus que le spectacle désolé d’une vaste place rigoureusement déserte. Ceci dû à une violente tempête de vents ayant arraché et déraciné le tiers de ses participant… les bûcherons chargés de l’entretien de ces terres mandatés pour abattre tout le reste.
Rappel de l’oeuvre de cet artiste, quelques restes exposés au Musée de l’Art Brut à Lausanne, son essentiel avalé et disparu sous la pelle des bulldozers venu nettoyer le terrain, aprés sa mort; hérité par un obscur employé d’état, à sa retraite.
Oeuvre composée de mobiles suspendus aux branches d’arbres poussés en ces lieux; ainsi que d’écrits eux enfouis sous leurs racines.
Exemple parfait de la relativité, par le temps qui passe, de la réalité. Ce qui fut, maintenant disparu, et cela à jamais.
Avenir destiné lui aussi à la réalité cet atelier, pour l‘instant, habité par son KAH-KHA actuel, prévu pour disparaître dans sa totalité, pour ne laisser qu’un sous-sol parafaitement vide.
Corps de Ballet: maintenant disparu, sans aucune exception, dans sa totalité: Ne laissant, à sa place, que des espaces de gazon entièrement désertés…
En compagnie de l’auteur, ayant interrompu son pas, une première fois pour assister à la danse des Ballerines emportées dans un premier Adage de Pas de Deux;
tout comme à nouveau en arrêt, pour goûter à celui de la Petite Plume; et lui manifester, celui parvenu à son terme, ses très vibrants applaudissements…
Ce guet Mutin, quatrième et dernier d’une famille déjà découverte, lui situé tout proche de ces double prestations de Ballet Classique, tout comme l’auteur, n’en ayant manqué, et ce jusque aux ultimes pas de ces jeunes et vives Ballerines, de vibrer tout autant à leurs inoubliables exploits…
A chacun des passages de cet auteur parvenu à sa hauteur, par sa seule présence, lui rappelant et faisant revivre chacun de leurs pas…
Arbre double; d’où le nom que lui a attribué l’auteur; situé lui aussi, au coeur de la Baie de L’Event, à mis parcours de ces terres Asnastasiennes; plus précisément encore celui du Bois de Plume; précédant juste ce lieux où cette inoubliable et jeune ballerine exécuta son prestigieux, acrobatique et virtuose Adage…
Le Pas de Deux, dans le domaine lui aussi de la Danse Classique, s’exécutant, comme son terme l’implique, deux officiants; de sexes identiques, féminins comme masculins; ou alors mixte.
Arbre matérialisant ainsi deux autres jeune Ballerines, se faisant face et entre frappant leurs mains, paume contre paume, en alternant leurs mains; sur les rythmes et pas, selon la spécificité de cette Danse, très lents, mesurés…
Ballerines gratifiant cet encourageant promeneur et spectateur ayant goûté à ce spectacle généreusement offert, de la convenante esquisse de génuflexion venue conclure toute prestation propre à cet Art; entre elles, tout d’abord; puis adressée à ce spectateur les ayant gratifié de ses chaleureux applaudissements…
Pas de Deux: Sur les rives bordant la Baie d’Event: