Echec :
Tout d’abord, lorsqu’Heel évoque ce terme, la première chose qui se manifeste à son esprit, c’est sous la forme d’une composition du Maître et Père de la musique le Cantor de Leipzig Jean-Sébastien Bach; c’est à dire, ou plutôt, en l’occurrence à entendre, le Concerto Italien!
Contre lequel ses doigts sont venus toujours buter. Frappé déjà par la complexité de cette œuvre, de la richesse et amplitude de son contre-point!
: – A tout le moins, il me faudrait quatre mains pour parvenir à l’exécuter et l’interpréter de façon tout juste satisfaisante à mon oreille!
: – Et pourtant, je ne veux pas prétendre, toutefois qu’il est facile, certes, mais tout de même abordable et exécutable!
Le contre un ami et collègue pianiste.
: – Eh bien, sachez que, pour moi, il représente la même difficulté que d’entreprendre l’ascension d’une montagne quasi himalayenne! En tenant compte encore du vertige que j’ai toujours éprouvé, ne serait-ce qu’à franchir le tout premier échelon d’une échelle! Tout aussi bien qu’un simple escabeau!
Echec, ici, encore de tout ce qu’il a entrepris jusque ici, résultat d’une vie complètement déjantée, hors presque tout à fait de toutes normes, qu’Heel définit en tant, alors, que Rimbausienne; allant le conduire, d’ici à peine quelques heures, à cette partie de roulette russe, elle encore particulière, son arme, pour y jouer, chargée de deux balles au lieu, communément, d’une seule!
Heel et ce Concerto Italien: