La Bergère au bois Normand: Extrait du recueil poétique Anou:

: – La bergère au bois normand!

Ennonce-t’Heel, enfin, en sa courte culotte, au pied du sapin blanc, lui promu, en ce genre d’occasion, de Joel ; de sa fluette voix,s’efforçant de ne trop fabouiller, oublier quelque stance, la mieux achalandée; en ce soir, par tous autres, vécues en tant que fête solennelle …

Le titre mis en perce, avant que de corriger ce malheureux lapsus, à flots échevelés;

: – Une bergère au bois dormant, tassant tant de nuits blanches, en son fond de besace,

à supputer sans frein la soudaine venue de son prince ramant, encore fort égaré dans les méandres de grand large…

Pour tremper son ennui, comptait ses moutons blancs ; en refaisant sans cesse un décompte à chaque fois différent, quant à son résultat ; en quête en corps, de sommeil…

Mais, de tous horizons, celui-ci ne pointant ne fut-ce que tout juste le plus infime bout de pied.

cette même bergère, pour tromper son ami, déjà en prévision de sa venue, tissait leur laine, en rêvant à d’autres princes mieux amants ;

ce tout en tricotant leur laine, et pour éluder quelque peu, sa peine de les savoir plus que toujours absents…

Tandis qu’une Seguine chèvre qui trépassait par là, telle le chat bptté, non salement y mit sa patte,

mais quelques autres, de surcroît ; que le loup d’autre conte, aussitôt dévora, quoique déjà par tel indigestionné, par un gras chaperon dont il fit le trépas ;en corps agrémenté de sa défunte mère grand. Entre la loire et le désert, à fort voraces croc.

Bergère, est-ce bien vrai ? Trois frais et jeunes petits tambours qui végétaient plus loin,

m’avaient dit, sans jambages, à s’en rompre la peau, cliquetant à rebours, que tu n’es, et de loin,

la plus belle . Les éclats d’un miroir fracassés par cette orageuse enfant, à l’appui de leur dire ;

pour des ans de malheurs en suspend.

Trois tambours sont parti, la queue entre leurs jantes, sans quémander leurs restes, en fort d’autres ailleurs, carillonner dès lors, ce douloureux constat, largement répandu au quasi porte-voix, sur les dunes et toits…

Tandis qu’au coin de l’âtre, un chat gris, débotté, au cours de cette même nuit, s’apprête et le ronronne, en guise de chandelle, à souffler sans vergogne une lune plaine, et puis finalement s’endort…

Alors qu’encore plus loin, à qui vieux prête vie, un si succinct Poucet, tout juste là distinct, de conte tant d’hivers que fort d’autres saisons, devenu très très grand, dévore d’un seul coup un gras ogre léchant.

Bergère, Heel vous le dit, en compagnie de tout l’ensemble de vos maigres moutons, le navire a des ailes, qui emporte vers toi un amas de ces princes…

Alors que plus encore au loin, cendrillon, de par trous cherche ailleurs comme en vain sa chausse de satin ; voire ne fusse, au besoin, que las juste pantoufle de quelconques chiffons…

Blanche, en ses neiges, éternelle, sa pomme, elle plutôt de solide insomnie, le chat ses bottes, en tous lieux; le monstrueux Poucet, évadés de ses poches gercées las de par trous, ses flots de cailloux blancs, à semer à flous vents; la freuse fée Cara, sa bosse d’apparat; réclament à grands bris, tant d’infantes jolies, en quêtes elles de ces trois carillonnant tambours…

Bêle une chèvre après le loup qui lui cherche son choux; l’ogre d’autres Poucets, pour n’avoir point mangé, alors qu’il était temps, leur soupe quotidienne, que d’autres se le disent, pour leurs affres et maux, demeurés si petits.

Bergère, il pleut des cordes disposes en suffisances pour pendre tout ce monde !

Projet tout juste suggéré que des plus promptement mené jusque à son terme le plus irrévocablement définitif.

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