Echec: Photo:

Echec :

Tout d’abord, lorsqu’Heel évoque ce terme, la première chose qui se manifeste à son esprit, c’est sous la forme d’une composition du Maître et Père de la musique le Cantor de Leipzig Jean-Sébastien Bach; c’est à dire, ou plutôt, en l’occurrence à entendre, le Concerto Italien!

Contre lequel ses doigts sont venus toujours buter. Frappé déjà par la complexité de cette œuvre, de la richesse et amplitude de son contre-point!

: – A tout le moins, il me faudrait quatre mains pour parvenir à l’exécuter et l’interpréter de façon tout juste satisfaisante à mon oreille!

: – Et pourtant, je ne veux pas prétendre, toutefois qu’il est facile, certes, mais tout de même abordable et exécutable!

Le contre un ami et collègue pianiste.

: – Eh bien, sachez que, pour moi, il représente la même difficulté que d’entreprendre l’ascension d’une montagne quasi himalayenne! En tenant compte encore du vertige que j’ai toujours éprouvé, ne serait-ce qu’à franchir le tout premier échelon d’une échelle! Tout aussi bien qu’un simple escabeau!

Echec, ici, encore de tout ce qu’il a entrepris jusque ici, résultat d’une vie complètement déjantée, hors presque tout à fait de toutes normes, qu’Heel définit en tant, alors, que Rimbausienne; allant le conduire, d’ici à peine quelques heures, à cette partie de roulette russe, elle encore particulière, son arme, pour y jouer, chargée de deux balles au lieu, communément, d’une seule!

Heel et ce Concerto Italien:

Les Cris de la Ville: Théâtre:

Leveilleur; : – Il fait plus que tout jour des plus très intensément tout hautant nocturne, dormeuses et dormeurs de tous quartiers… Poursuivez donc en choeur ainsi mixte à gravir, gisantes et mornes gens, la somme de vos sommes; tout aussi dru que vos jusque ici fort audibles ronflements, très bruyamment, vous le sommant!

Leguet;  (assez plus tard) : – Il est l’heure, toutes gens, passées et trépassées, toutes heures vouées à vos sommeils, de secouer vos puces et autres ingrédients! Extripées jusque de vos songes et draps! Ainsi que carillons de cloches de surpoids, appuyant mes propos, il est temps, prestement là de vous mettre enfin en branle!

Leguet; (encore un peu plus tard) : – Il est l’heure, vous le sommes-je, je ne le hurlerai deux fois, de vous magner le frein! Là tout hautant à pognes, bras nivelles qu’à pieds!

Leguet; : – Il est l’heure, sottes gens, de vous mettre à la mienne, aussi dru qu’à mon pas! 

Letrouvaire; : – Oh yeh! Oyez donc! Oyez toutes, et toussent! Fort vrayment vous le clame-je! Oyez m’en, et de toutes les saveurs!

Letrouvaire; : – Dites-moy, bonnes gens, pour, d’un oiseau, le chant, plinge, randon, poisteau, courcelets d’une caille, estelier, landerelle… Mais qu’emporte lequel! Pour l’abois d’un perdreau, comme aux faims d’en esclore le clapet, vous falloit-il vrayment t’ainsi tant vous y mestre? Sottes gens, en pareille hurleries, autres si rougeoyeux estats?

Letrouvaire; : – Lyvrer sus que bastailles, carnassiers pugilats, aux prix et jusque crics d’estocs pis que taille! A vous fêler la voix des talions au geysier, torves gens, dytes-moa?!

Leguet; : – Il se pourrait bien être aux environs de dix neuf heurts et puis quelques soupières d’identique brouet! Ainsi donc, à vos auges, de par telles normes gens, ainsi, la clause allant de soy, vos adéquats couverts!

Letrouvaire; : – Oyez, hauts niais, oh Yeh! Ainsy que gentes dames, plus quelconques biaux sires, gens de villes et bouges, de prêches comme d’armes, jouvencelles, puciaux!

Letrouvaire; : – En vers et contre trous, proses plus andines, communes, oyez donc, oh yeh tous, si vibrement, je vous en crie, défiant toutes doses se voulant subversive, plus que tout, oyez m’en! Ainsi redites-le me donc, toutes sortes de gens, pour d’un oiseau le chant, vous faudrait-il extraire de sus pareils boucans?! Prestant plutôt l’oreille si mieux lors préférablement à l’agreste comptine que je vous sert, au trot! De deux voix tout le drame truffé de bien des maux, peines, joies, amours folles, que je m’appreste à vous servir; l’une estoit de Larousse, plantureuse poissarde; aussi grinche que louche estant celle de Ledroy; plus chétif que barde, dont on chaume tous toits;

Letrouvaire; : – voix qui force l’ouïe jusque la pis rétive, à fendre ses poissons, tant celle de l’adverse à vanter ses oublies; de l’une, l’autre esprise, tout comme le contraire là le plus réciproque!  A en perdre oraison, ses moyens et chemise, jusque à l’ultime caleçon!

Leguet; : – Foin de par tels dévergondages tout ôtant auditifs que par tels libertins! Il est fort d’avantage encore que les vingt trois heures lassées, leur plus ample demi, que vous supputez croire… Sinon juste estimez! Ainsi donc, reposez, en un silence aussi compact que global, par si distraites et fourvoyeuses gens ! Tandis que le guet veille, tout aussi vostre que vous choie!

Leguet; : – Ils sont, de vingt et quatre, quoique comprenne qui voudra, les douze coups sommés, fort autant que battus tout aussi mieux qu’en beige; aux bons soins, mais bien dur, de votre inaltérable guet, tant et sus, par vos soins, à dorer;

Leguet; : – De la nuit toute altière, y inclus son mitant; de son aube au déclin, faites ce qu’il vous sied, convenant aux amants, comme gisant au pieu; ce jusque à coins ferrés… Mais n’insultez de sus ce guet qui vous chérit comme berce vos songes combien mieux que les chiens;

Leguet; : – Il et une heure moins trois d’entre toutes ces elles… Si ce choix vous convient, sommes de gens en quête! Malgré un vent vorace, et froid qui tord et glace, que ça vous plaise ou point, votre guet serviteur, sous l’ondée de surpoids qui tant et sus menace de faire choir un mercure aux tréfonds d’un zéro, de combien dissolu! Mais point n’en ayez cure, en vos gras et dreudons, si moites quiétudes, puisque c’est lui qui l’endure! Paissez et croassez molles et ternes gens! Nantis de tous outils adéquats érigés à ces faims éternelles! Votre guet de tous jours et par telles autres nuits,avec tous autres zestes, se gèle, pour vous, seul, le sien!

Leguet ; : – Il est deux heure et plus, voire d’avantage encore, que pleut, croyez moa, tonnent, gens, fort plus haut que tous cieux! Ne, sachant déverser sur vos toits, comme aussi pis que moi leurs vénales rancoeurs!

Coulissun; : – De ton heure,

Coulistroi; : – On s’en fout le pourtour, tout ôtant que global!

Coulissink; : – Maudit guet!

Coulissix; : – On s’en beurre

Coulissept; : – Les nougats,

Coulisquatre; : – Triste drôle,

Coulisept; : – A la peau,

Couillhuit; : – De nos tresses!

Coulisdeux; : – Mais pardiou,

Coulissinc; : – Clos nous donc,

Coulissun; : – Tant en faim,

Coulisneuf; : – Et cela sans larder,

Coulissette;  : – Ce clapet!

Laigrefoin; : – J’ai pour vous, quant à moa, l’aigre vin, que je vais vous servir, foin de lait comme d’os, ce tantôt si matin! Sinon tous élixirs de mon très propre choix; à plonger l’insomniaque jusque sus endurci, en somme de tel plomb; mieux que coup de patraque, que quasi le dernier;

Laigrefoin; : – Mehhh plutôt qu’oh de pluie, à rincer vos gésiers, jetez vous donc au mieux, et ce jusque en dévers de noueuses savate, ces par tels os de vie!

Clocheteur; : – Malborough nous est mort!

Clocheteur; : – Et las tout que de rire! Très fort on peut m’en croire;

Leclameur; : – Vive Jehane, la plus elle;

Clocheteur; : – Carbonisée telle, à son four!

Leguet; : – C’est quatre heure, connes gens, fort tout rond! Sinon cinq de surpoids, soustractives de trois? Que je divise par ôtant;  vous laissant lors le choix d’en extirper en fin le plus invraisemblable alors de tous les résultats!

Leguet; : – Et puis il est six ou bien sept… Ne voudrais cependant en jurer?!

Leveilleur; : – Il fait plus que tout jour des plus très intensément tout hautant nocturne, dormeuses et dormeurs de tous quartiers… Poursuivez donc en choeur, gisantes et mornes gens, la somme de vos sommes; tout aussi dru que vos jusque ici fort audibles ronflements, très bruyamment, vous le sommant !

Leguet; (plus tard) : – Il est l’heure, toutes gens, passées et trépassées, toutes heures vouées à vos sommeils, de secouer vos puces et autres ingrédients ! Extripées de vos jusque de vos songes et draps! Ainsi que carillons de cloches de surpoids, appuyant mes propos, il est temps, prestement là de vous mettre enfin en branle!

Letrouvaire; : – Dites-moy, bonnes gens, pour, d’un oiseau, le chant, plinge, randon, poisteau, courcelets d’une caille, estelier, landerelle… Mais qu’emporte lequel! Pour l’abois d’un perdreau, comme aux faims d’en esclore le clapet, vous falloit-il vrayment t’ainsi tant vous y mestre? Sottes gens, en pareille hurleries; autres si rougeoyeux estats?

Letrouvaire; : – Lyvrer sus que bastailles, carnassiers pugilats, aux prix et jusque crics d’estocs pis que taille! A vous fêler la voix des talions au geysier; torves gens, dytes-moa?!

Leguet; : – Il se pourrait bien être aux environs de dix neuf heurts et puis quelques soupières d’identique brouet! Ainsi donc, à vos auges, de par telles normes gens, ainsi, la clause allant de soy, vos adéquats couverts!

Letrouvaire; : – Oyez, hauts niais, oh Yeh! Ainsy que gentes dames, plus quelconques biaux sires, gens de villes et bouges, de prêches comme d’armes, jouvencelles, puciaux!

Letrouvaire; : – En vers et contre trous, proses plus andines, comme ôtant que communes; oyez donc, oh yeh tous, si vibrement je vous en crie; défiant toutes doses se voulant subversive, plus que tout; oyez m’en! Ainsi redites-le me donc, toutes sortes de gens!  Pour d’un oiseau le chant, vous faudrait-il extraire tout hautant que produire de sus pareils boucans?! Prestant plutôt l’oreille, si mieux lors préférablement à l’agreste comptine que je vous sert, au trot; de deux voix tout le drame truffé de bien des maux, peines, joies, amours folles, que je m’appreste à vous servir; l’une estoit de Larousse, plantureuse poissarde; aussi grinche que louche, estant celle de Ledroy, plus chétif que barde dont on chaume tous toits;

Letrouvaire; : – Voix qui force l’ouïe jusque la pis rétive, à fendre ses poissons; tant celle de l’adverse à vanter ses oublies; de l’une, l’autre esprise; tout comme le contraire là le plus réciproque; à en perdre oraison, ses moyens et chemise, jusque à l’ultime caleçon!

Leguet; : – Foin de par tels dévergondages tout ôtant auditifs que par tels libertins! Il est fort d’avantage encore que les vingt trois heures lassées, leur plus ample demi que vous supputez croire… Sinon juste estimez! Ainsi donc, reposez, en un silence aussi compact que global, par si distraites et fourvoyeuses gens ! Tandis que le guet veille, tout aussi vostre, que vous choie!

Leguet; : – Ils sont, de vingt et quatre; quoique comprenne qui voudra, les douze coups sommés, fort autant que battus tout aussi mieux qu’en beige; aux bons soins, mais bien dur, de votre inaltérable guet, tant et sus, par vos soins, à dorer;

Leguet; : – De la nuit toute altière, y inclus son mitant; de son aube au déclin,jusque de toute vie, faites ce qu’il vous sied; convenant aux amants, comme gisant au pieu; ce jusque à coins ferrés! Mais n’insultez de sus ce guet qui vous chérit; comme berce vos songes combien mieux que les chiens;

Leguet; : – Il et une heure moins trois d’entre toutes ces elles; si ce choix vous convient, sommes de gens en quête! Malgré un vent vorace, et froid qui tord et glace; que ça vous plaise ou point, votre guet serviteur, sous l’ondée de surpoids qui tant et sus menace de faire choir un mercure aux tréfonds du zéro, de combien dissolu! Mais point n’en ayez cure, en vos gras et dodus dreudons, telles moites quiétudes; puisque c’est lui qui l’endure! Paissez et croassez, en choeur de telles paradisiaques voix, molles et ternes gens! Nantis de tous outils adéquats, érigés à ces faims éternelles! Votre guet de tous jours et par telles autres nuits, avec tous autres zestes à survenir encore, se gèle, quasi le plus global de sa totalité!

Coulissette:  Acte I:

 

Anou, au Rawyl 15:

Approche et enfin, après de telles interminables attentes, d’Anouchka dans la vie de Geczky! Sonnant l’heure, enfin, du tout début de celle-ci! Vie, jusque là, tout comme en léthargie… Lui pratiquement ainsi mis au monde considéré en tant que réel par Aele!

Et qui entreprennent leur vie commune, établis tout d’abord dans la maison familiale du Rawyl 15. Pour accueillir, en un tout premier temps, venue se joindre à eux, une Petite Fée dénommée Céline! Et, tout juste six mois plus tard, celle d’un Petit Prince, Julien, trop pressé de venir les rejoindre ; condamné à vivre ses deux premiers mois en couveuse ; lui handicapé, dans l’incapacité de pouvoir marcher un jour. Enfin rejoints encore par un chaton dénommé étrangement Claudius!

Quintet qui devait, deux ans plus tard, déménager, sur les hauteurs, à Granois, Savièse; avant de regagner la plaine du Rhône, à Aproz où il séjourne toujours…

Anou: Rawyl 15:

Petit Prince: Photos:

Petit Prince :

: – Monsieur le professeur, un appel pour vous!

Tout aussitôt figé! Au rappel de la première fois d’un tel appel pendant ses cours, à l’Ecole Normale!

: – C’est Anou! Il faut que tu rentres, le plus vite possible! De retour chez nous, comme bien entendu le plus rapidement, auprès d’elle;

: – Assieds toi!… Ton Frère Jérôme a eu un accident!

: – Grave!? Quoi?!

: – Très grave, oui!… En fait, il est mort!

Et le ciel s’abat sur sa tête! Brutalement déchiré en deux! En se découvrant ainsi orphelin, puisque séparé à jamais de son petit frère, jusque là exclusivement connu comme vécu en tant que jumeau!

Cette seconde fois, l’appel vient de la part de son beau-père.

: – Surtout ne vous affolez pas! Anne-Marie était en courses et brusquement victime d’un malaise.

: – Où est-elle?! Il faut absolument que je la voie!

: – A l’hôpital de Sion.

Qui la retrouve, mais avec la sensation terrible que ce n’est soudainement plus elle! Pour si proche, à la suite de cette brève visite, elle endormie, laissant cet Heel, acculé dans les cordes; jusque là triomphant, heureux, soudain quasi Ko debout, et sonné pour le compte…

Errant de l’une à l’autre des pièces de leur petit appartement du Rawyl 15, désespérément vides, désertées là tout comme à jamais; dévastées comme après le passage de quelque ouragan, autre raz de marrée; de l’un à l’autre encore de ces lits froids;

celui d’un Petit Prince; placé en catastrophe dans une institution appropriée; de sa Petite Fée, elle recueillie tout aussi à la hâte; recueillie elle chez sa grande sœur, à Neuchâtel; enfin absence plus lourde encore de son Aele; victime d’une grave dépression, hospitalisée elle encore dans un hôpital spécialisé;

Heel ainsi confronté, après de telles années d’intense bonheur, à une terrifiante solitude…

Le PetitPrince; Granois, Savièse:

Petite Fée: Photo:

Petite Fée :

Après tant de carnets de déroutes, leur voyage bien réel de gosses, plutôt que si commun, ici de noces; lui offrant, en compagnie d’Aele, les décors, aux hasards de périples, parmi cigales et mistral, à vélo moteur; leur découverte de la mer, de juste, vagissant Mayriblue.

Et puis retour au foyer du Rawyl 15; reprise de son travail d’enseignant à l’Ecole Normale de Sion…

Duo accompagnés bientôt par la venue annoncée depuis quelques temps d’une Petite Fée venue combler leur rang; que Heel découvre, avec un trac fou, recueillie un instant en ses bras; à l’aube juste d’un jour nouveau, comme étant mais alors, compte tenu de tel exceptionnel événement, tout comme le premier! Aussi bien pour cette petite merveille que pour lui! Naissance jumelée avec celle du soleil, à son juste levé, à fleur d’horizon…

Un peu plus tard, en vacances dans un chalet loué au dessus de Savièse, hurlante à sa toute première dent; alors que Heel aborde, en un unique, lourd décor hivernal et désertique, son ouvrage intitulé du même nom, Zour.

Décor en forme de vaste cratère de pierriers, arbres tout comme explosés, fossilisés; parfois replantés entiers, mais ici leurs racines aux vents et branches enfouies en pierres.

Résultant d’une avalanches qui, quand elle eut lieu, emporta avec elle nombre de chalets construits sur son passage.

Petite Fée au chat: Mayens de Sion: