Encre de Chine, sans adjonction d’acides. De part son attitude immuable ; telle que peut la découvrir le malheureux qui s’en approche.Personnage rencontré lui aussi dans certains ouvrages littéraires de l’auteur.
Qui énonce une énigme à tout être se trouvant à portée de voix ; tout comme elle lui jetterait un sort ; car sa proche victime, jusque ici personne n’ayant pu y répondre valablement, se trouve aussitôt non transformé en statue de sel, mais, en l’occurrence de sable.
Ce qui explique le vaste et immense désert au coeur duquel elle siège, l’entourant de toutes parts, étale pratiquement à l’infini, constitué des restes de cette monumentale hécatombe ; victime ensuite essoufflée par le vent, mêlée à toutes autres l’ayant précédée ; le tout inlassablement brassé, de dunes en tant d’autres…
Alors que tout sommeille, en corps, nimbée de moite brume,vue, vécue comme apprise par le coeur, en vagues, flux reflux de silence, Aele est là, dispose et simplement demeure, couronnée de l’étoile des dieux…
Alors que tout végète, en corps, par de sus et dessous, redingotes, pourpoints, vaporeuse nuisette, resurgie jusque de vagues souvenirs, irradiée de partout à des feux d’astre neuf, que l’on mentait effrontément de puits la nuit d’étang en tant qu’étain, Aele est là… et doucement sourit;
alors que tout, tangue, ci gît, toujours et de surpoids, ne tenant compte de plus rien, niant le vrai des autres, pour ne clamer plus qu’exclusivement le sien, Heel, enfin, sur pointe de ses plumes, retrouvé libre, fuit!
: – Mais alors, sourdes gents, vraiment, dites-le tout, rien donc, dès lors, mis à par lui, ne vous emporte?
Tenterait-on de le contrer ; à pointes prises encore de sabots; d’élimée redingote ; aux grès de fastes foules demeurées sur leur groin; avalé et dissout en leurs flots…
Heel le craint, peu soucieux, ce pendant, mais frileux tout de m’aime de ce genre de lâche dérobade, plus profonde noyade ; assurément jaugée là elle de par trop excessivement humides;
: – Anne, ma fleur, ici question juste de changer de registre, ôtant que de sujette, comme paire de lunettes ou de manche, du haut de tes vains ans, ne vois-tu rien te fuir?
: – Si si, monsieur l’agent! Un poète, Heel, me semble, pour ne point le gommer, et ce après juste m’avoir déclaré sa flamme, que je lui avouais pourtant ardemment partagée, se chargeant de la chose, et seul, désormais, aux grès de ses aises, telles ainsi recouvrées…et douloureux dépends des miennes, égarées à jamais.
A cape échevelée et sabots de sept lieues, emporté par des vents… que sa perte et la nuit romantisent.
Le second Auto-Buste, à la suite de celui intitulé Impérator, réalisé par l’auteur à partir de sacs à ordure ! Leur plastic fondu par l’auteur au chalumeau et la pâte ainsi obtenue façonnée à son image ; le tout achevé recouvert de poudre liquide de bronze et retravaillé plus brièvement cette fois à nouveau au chalumeau ; on relèvera, à l’arrière de sa tête, un ensemble complexe de boursouflures figurant ses neurones ainsi mis à vif !
Oeuvre admise en pension chez sa fille Céline, alors établie avec son ami, pour la poursuite de ses études. A la suite d’un terrible drame provoqué par lui et ayant atteint toute sa famille, révoltée à combien juste titre, elle précipite cet Auto-buste à la poubelle ; celui-ci ainsi retrouvant sa destination finale ! L’auteur, quoique contraint, ne pouvant que reconnaître et approuver son choix ; ainsi ayant tiré un trait qu’il croyait définitif sur l’existence de cette œuvre.
C’est bien plus tard, le couple de retour en Suisse et ayant déposé un nombre d’affaires dont il n’avait l’usage, que l’auteur, un jour, par hasard, redécouvre cet Auto-Buste dans un coin de son grenier ;
comme il se doit, ayant aussitôt regagné sa place dans son atelier, parfait pendant avec son autre Autobuste Genésien II, directement opposé puisque tous deux confectionnés aux extrêmes de ses créations sculpturales.
Lharpenteur-Lhobereau : Encre de Chine et Acides :
double portrait de Lharpenteur et Lhobereau, deux personnages mythiques passant tout leur temps à se poursuivre et s’entretuer ; délimitant à eux deux les limites extrêmes du Cercle dont le coeur est le Château ainsi que le Zéro-Point.Le premier, trappeur canadien; le second, personnage issu de la révolution Française.
Encre conséquente de par sa taille, exposée sur le mur de pierres vives d’une cheminée érigée dans le salon de la demeure d’Aproz. Un de ses beaux-frère, en visite, frappé par elle ; sans connaître leur origine et leur histoire, désireux auprès de l’auteur de l’acquérir ;
ont dirait qu’ils surgissent tout comme directement de ce mur de pierres !
: – Pas question, mon vieux ! Car je te l’offre très volontiers !
Mais celui là ne voulant rien entendre et insistant pour son achat. Ainsi, une encre parmi les rares vendue par leur auteur.
Encre photographiée par son fils, dans son appartement de Neuchâtel.
Bois découvert au long du parcours de l’auteur dans ses terres jouxtant le grand fleuve Anastase.
Figuration de sa jambe gauche, juste après sa spectaculaire chute à vélo, un vingt décembre 2000 à l’entrée de Sion, sur une plaque de glace.
Fort des nombreux dérapages de sa monture, jusque là, qu’il se vantait de contrôlés, ce dernier lui ayant tout de même échappé.
Pourtant averti préventivement par un énorme tag dessiné sur la façade d’une maison à l’abandon lui ayant fait face peu auparavant ; « Achab »
Du même nom que le héro du roman Mobydik, capitaine au long cours, ayant perdu une jambe dans son affrontement avec cette monumentale baleine blanche.
Cette spectaculaire chute lui ayant valu la perte presque de la sienne. Sauvée presque miraculeusement grâce à l’habileté d’un chirurgien providentiel.