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Psalma: Vidéo:

Psalma:

L’auteur rappelant aux quelques visiteurs de son site, ayant peut-être eu l’occasion de le visionner, comme à d’autres n’ayant éprouvé ce malheur, puisque enregistré le tout premier dans Youtube, tourné et interprété par lui dans son atelier du Rawyl 15, (2 mètres sur deux mètres! ) sur le thème de son ouvrage poétique du même nom, tenant à exprimer quelques considérations à son sujet.

Malgré son aspect apparemment décousu, empreint, et cela de la plus, apparemment, insignifiante des images figées, comme de la moindre scène offertes, que pas une seule d’entre elles n’est gratuite, faisant office de remplissage!

Chacune d’entre elles chargée de symboles; fidèle au contenu de cet ouvrage poétique. Dans un fond hautement tragique, soulignant, tout au long de son déroulement, et ce jusque aux toutes dernières séquences la dualité déchirant tout créateur par la dualité de ses réalisations artistiques confrontées à la réalité de sa famille; ainsi, durant son travail, par la force des choses, coupé d’elle.

En accord avec ses convictions, se devant cependant de conclure ce film par une séquence plus légère, pour ne dire, ou plutôt voire quasi comique! Celle dans laquelle on retrouve l’auteur-interprète, faisant suite à sa partie de roulette russe, porte de son atelier du Rawyl 15 finalement ouverte; symbole ici, après le drame, faisant suite à son enfermement absolu, souligné par la répétition des images du décor ambiant, de sa libération.

Des premières séquences du décor, obsessionnellement répétitives, figées; des suivantes dans lesquelles les choses s’animent; des disparitions bientôt de tous objets superflus; symbolisant l’isolement du héros pris dans la rédaction de plus en plus intense de son texte; des ses vues progressivement chaotiques puis, de la même façon, envahies de fumées; symbole du cauchemar naissant, bientôt jusque total; finalement le tout rentré dans l’ordre; images de retour à leur aspect initial, mais soulignant l’enfermement encore total du héros cloisonné dans les murs de son atelier-prison comme cellule.

La densité comme l’intensité de tout l’ensemble de ce film, proche de l’insoutenable! En voulant, pour preuve, les aveux d’un de ses anciens amis, Gérard George, ayant participé et contribué à la réalisation, depuis ses tout premiers balbutiements jusque à sa conclusion finale de son KHA-KAH; sans parvenir jamais être parvenu à en visionner son ensemble dans toute son intégralité!

Heel, prisonnier et proie livrée de ses démons d’alors:

Tohn: Personnage: Photo:

Avant que ne fut trop envahissante la foule disparate de serfs, chevaux et meutes éclopées, nobles, puceaux et celles, gentes et autres dames, prise en leurs fous débordements, encore l’intervention fort proche maintenant, inéluctable, étant donné l’importance flagrante de tel événement, sans attirer trop l’attention sur elle, la jeune, encore sanglante vierge, suivie comme son ombre par son non moins sanglant prince proclamé roy tout comme chevalier, quoique lors mis à pied, et pas plus que servant, sans trop de hâte cependant, s’en va recouvrer plus conforme tenue, quoique fort différente de celles de son âge tout comme de son sexe; bientôt bardée de botte en cape, cuissardes et pourpoint tout de cuir aussi noir que celui de sa neuve cavale, elle aussi la suivant au plus près. C’est juste passée sa ceinture et dague courte en son fourreau, que les acclame à nouveau une foule plus dense et refermée sur eux. Elle est déjà sur son cheval, avec lui, maintenant, de corps comme de cuir, ne faisant vraiment qu’un; hisse moins noblement qu’il l’eut voulu, sans doute, empoigné d’un seul gant par son col de précieuses, ridicules dentelles dont s’en défait le tiers, roy fort piteusement mis en croupe derrière elle, en bagage de plus; la dépouille du fauve, enfin, en vrac, déjetée en son dos monarchique, quoique alors combien rond, en travers de la croupe d’une cavale mais elle des plus fière, consciente de se trouver soudain centre exclusif ici de toutes attentions. Une Jehane mais à qui échappe un furtif sourire là dû certainement aux maugréations bougonnantes de son prince promis, à défaut de charmant; : – Pas là vraiment de quoi en faire tout un plat; plus de vingt fois, ce machin méritant la mort; à mon égard pour tentative de lèse, au votre de baise majestés! : – Changez donc de discours, pour ne point tout gâcher; ce machin fut le pis sanglier que jamais je ne vis, pour nous charger ainsi plus de cinq fois; : – De charges nous ne vîmes que la votre, sur lui! : – Auparavant, trop occupé assurément, et ce n’est seulement mon petit doigt qui me le dit, à reluquer, pour ne dire plus ou pis, ailleurs. Comme elle harangue le piaffant animal, mais sans geste alors plus que mot, de ce fait extirpant de croupe cavalière un prince qui n’en demandait tant qui lui hurle, torse juste émergeant de givres, glaces, neiges larvées; : – Que fîtes vous donc là, gente duchesse, déjucheuse de votre fort royal époux. A peine retournée sur le noble au combien éjecté, Jehane rit peut-être, mais lors là de si peu, tout juste pour masquer son mépris, impatience bien plus; : – Tout simplement je donne le signal de départ, comme il sied maintenant à mon rang, enfin pour une chasse dont les apprêts n’ont jusqu’ici, que trop duré; : – Mais la chasse est finie, gente dame entre toutes! se désempêtre en toute hâte le déchu suzerain pour tenter quoique en vain d’arrêter dans sa course la fringante cavale; : – le sang dont nous portons tous deux les traces, ayant jusque palpablement coulé, la bête derrière vous occise aux pis souhaits, en témoignant à cor perçu des plus irréfutablement; : – simple là mise en bouche tout comme juste entrain; n’avons-nous la journée toute entière devant nous pour emplir à foison tant et plus là, partout, de creuses et vacuelles gibecières? La foule alors entière, qu’elle avait cru de son côté, sans doute des plus harassée par une telle, catastrophique mise en train, comptant encore ses morts, étripés et touffés, en abattant plus d’autres jugés hors mis de tout futur emploi comme quelconque autre nuisible usage, à son tour, cernée par elle de toutes parts, bruyamment s’interpose; tous passages brusquement comme des plus farouchement interdits. Foule alors, comme d’autres encore que la farouche, cinglante et jeune cavalière n’aurait pas un instant hésité à de force pourfendre sans même se donner la peine de sonner en préambule quelque éclats de semonce à la sauvage charge. Interrompue dans son élan par la double apparition, là de deux opposés horizons, surgis des ultimes futaies de la vaste clairière pour converger lentement en son centre, vers eux, de deux êtres étranges, frappée soudain, à l’exemple de foudre, par l’extraordinaire prestance de l’un comme de l’autre. Ridicules, pourtant; le premier, longue bringue efflanquée aux allures de vieil et creux ermite tout fraîchement tiré du fin fond de ses grottes, à lunettes cerclées et folle barbe au poil aussi dru que revêche, tout empêtré d’écritoires et tabelles, carquois lourds, cliquetant à tout rompre non de flèches, carreaux, mais plumes et crayons, stylets, autres stylos et porte-lime; quelque gommes encore enflant ses fonds de poches et sacoches; plus encore le second dont elle ne découvre, pour l’instant, quoique juchée de haut, qu’un sommet dégarni, tout juste de son crâne, encoublé de tréteaux, toiles de tous formats, palettes et pinceaux, spatules et fusains, tubes de tous calibre comme autres coloris; brinquebalant amas dont il émerge peu à peu, petit et rondouillard, fort imbu cependant du pourtour enrobé de sa ronde et précieuse personne; : – Il faut que vous sachiez, jeune vierge surgie assurément de forts lointains ailleurs, invécus paysages, en sus de tant autres parmi nos plus incontournables usages que nos chasses d’ici, pas plus longtemps ne durent que celles de tantôt ne fut, dépassant mais déjà la mesure. Intervient un soudard, à mi-crocs et chicots comme voix, plus encore perturbé alors qu’elle, sa monture y comprise, par l’intervention impromptue des deux derniers intervenant occupés pour l’instant, chacun de son côté, à y prendre ses marques, implanter ses outils spécifiques, parfois des plus complexes, comme tout animal délimitant son nouveau territoire; : – Dépassée mais en quoi? : – C’est la première fois, depuis les temps immémoriaux où elles furent instaurées, en plus de morts canines, équestres, de serfs, vassaux et quelques heureusement plus rares nobles, il y a mort proprement dite de gibier; : – Et qu’est-on maintenant, jusqu’au soir à venir, mais qui l’est de fort loin, l’aube pointant à peine, censé faire jusque là? : – On se tait dans les rangs! C’est Leuh qui lui répond, chroniqueur de la coure, la perche de tantôt, enfin dispose tout comme prête à l’emploi, déjà plume en suspend; : – On se compte par un, en partant de la gauche, animaux et soudards, autres reîtres compris. Intervient aussitôt, lui emboîtant le mot, le petit Tohn lui aussi maintenant affûté à ses toiles, pinceaux; : – On se serre beaucoup plus de la gauche sur la droite, pour tous ceux qui s’y trouvent, tout comme, à son inverse, de la droite sur la gauche, ceux du centre se contentant de s’étrécire au mieux pour accueillir tous les mouvants externes en mon champs strictement visuel tout comme pictural comme en corps les plus grands implantés à l’arrière de l’amas; : – Mais quel est donc ce cirque? S’insurge, mise hors d’elle, cependant, malgré elle, à mi voix la bouillante pucelle comme déjà pourtant promue Jehane, par eux tous, vers son prince gouttant, en l’aidant à réintégrer sa neuve place en croupe, tout essoufflé par tant déjà de vains essais; : – Suite et fin de la chasse, comme il se fait toujours, se devant d’être aussitôt, non seulement décrite et jusque dans ses plus infimes comme anodins détails, toutes troupes la composant alors aux ordres ici du chroniqueur, mais dépeinte sur les pourtours de son entier, de chausses et sabots et quelque autres nus pieds en grappes, jusque aux panaches, oriflammes et piques; : – Mais encore le décompte des morts comme autres mieux portants, survivants, invalides, pedigrees y compris, date et lieux de naissance comme d’autres aisances! Hurle Leuh de tous bords; tandis que Tohn enchaîne, rondement hors de lui ainsi que de tous gonds; : – Qu’on cabre ce cheval, lors par trop avachi, lui somme un air des plus férocement altier! Non pas le votre, vil et sournois croquant! : – Mais je suis duc, je vous prie, sauf votre respect, de vouloir rectifier le titre! : – Le noir ici, monté de pucelle, puceau et sanglier! : – Celui de votre tout juste nouveau roy, sa reine et enfin fruits de nos ébats comme de leurs hauts faits! S’insurge encore le duc de tantôt. Le scribe et barbouilleur, d’une seule et même voix; : – dieux, roys, esprits et terres, sachez-le passeront, tâcherons; mais non les faits sortis de plumes et pinceaux. S’ensuivent, tout au si lent du jour bientôt allant sur son déclin, pages à pages et tabelles, toiles esquisses et croquis, entrecoupés toujours de contre ordres et cris; : – De la meute centrale, dites à ce clébard de cesser aussitôt de branloter mais tant agacement sa queue! Hurlement rudement écorné du susdit animal à qui l’on vient de retrancher d’un seul coup de machette, l’appendice fautif; : – J’ai dit figer et non couper! : – Et pis, que fous-je moi, maintenant, de tout ça? Hurle plus fortement encore que le rétréci animal, un Leuh des plus outré; : – A m’en devoir soustraire un canin bien portant, pour rajouter le même au total pourtant entériné déjà de ceux qui le sont moins. Faites le taire de plus aussi, ces bramements de rat désemmusclé étant là proprement intraduisibles en toute langue digne lors de ce terme. Autre coup là des plus négligent de machette, lui lors de grâce comme des plus définitif; : – Mais c’est inadmissible, voyons donc! Je me retrouve moi, brame plus fort encore un Tohn mis hors de lui pis encore que tout autre quiconque; avec, en queue de toile un chien de trop en sus. Et que Leuh renchérit à tue crâne; : – Comme, et là tout fraîchement admis, un blessé à soustraire, pour tout l’additionner à celui des défunts? N’en étant point question, sus à lui, je le gomme! Et ce, malgré les chuintements piteusement réprimandeurs de foules, aussitôt le méfait plus prestement réalisé encore que dit ou menacé. Jehane qui peut voir ainsi, brusquement effarée, le cadavre jusque là fort des plus convenable au coup d’oeil, terriblement réduit soudain, aux vas et vients de gomme, à l’état de simple projection, quoique tri mais toujours encore dimensionnelle. Sans hurler pour autant plus que gare, profitant d’un état encore fort liquescent de la peinture à cet endroit, blanchissant aussitôt la sanguinolente chose de plus neigeuses doses, Tohn, avec tous et la vierge comprise, entérinant le résultat, constate avec satisfaction la totale et brutale disparition du si peu qui restait de l’hurlant et puis coi tout ex quadrupattes et le plus global entier de ce qui les prolonge; avec la soudaineté des plus simpliste d’un projecteur que l’on éteint, souffle d’un coup fort anodin de reins.


L’Ange Déchu: Photo:

Ange Déchu :

Un parmi les cohortes de ces Anges bibliques, ex résidents, jusque là, habituels des cieux; en révolte contre leur Dieu et, comme il se dut, expulsés à jamais par Lui, en guise de représailles, du Paradis;

celui-ci, venu se fracasser, dans sa chute, sur les terres Anastasiennes de l’auteur.

Peut-être le même que découvert, après sa rencontre, confrontations et mise enceinte de la Vierge Givrée;  personnage important fréquenté au cours de sa pièce théâtrale N’Eme; encore, quoique n’ayant, selon l’expression, fait que passer; mais en laissant la trace de ses pas au plafond de son atelier d’Aproz.

L’Ange Déchu:

Aele-Heel: Photos:

Aele-Heel :

Deux arbres, pour l’auteur, reconnaissables entre tous!

Et matérialisant à merveille leur rencontre, tout d’abord; comme, ensuite, leur indéfectible ainsi qu’inébranlable union; puisque même la mort de l’un ou l’autre ne saura jamais les séparer! Le premier parvenu jusque là, aussitôt, ayant à charge de s’occuper à réserver et préparer la place de l’autre, retrouvé, et l’accueillir à ses côtés!

Au fil des pas, en effet, ces deux arbres séparés entre eux, mais déjà proches l’une de l’autre! Ensuite, indissociablement confondus!

Aele et Heel, séparés:                 Aele et Heel réunis:

 

 

L’Antenne: Photo:

L’Antenne :

Arbre, de nos jours disparu, tombé sous la tronçonneuse des bûcherons; situé sur les terres Anasrasiennes de l’auteur en bordure de la plage familiale, où ils vivaient ensemble une partie de la journée de leurs étés de vacances, pic-niques y compris…

Auprès duquel Heel s’était excusé, lui demandant la permission de débarrasser son tronc de boules parasites, neuf exactement, utilisés, dans son atelier, en guise d’oeufs, afin d’alimenter les quelques nids découverts sur ces mêmes terres; mais chose faite seulement, comme de bien entendu, une fois cette autorisation accordée par lui!

L’une d’entre elles, plus importante que les autres, ayant laissé apparente une blessure dans son tronc. Que l’auteur se mit à utiliser, son index droit appliqué en elle, pour communiquer avec l’au-delà…

Contact établi, renforcé par un œil, à mis hauteur de sa taille, autorisant encore au mieux cette intrusion ainsi que son retour sur terre…