Approche et enfin, après de telles interminables attentes, d’Anouchka dans la vie de Geczky! Sonnant l’heure, enfin, du tout début de celle-ci! Vie, jusque là, tout comme en léthargie… Lui pratiquement ainsi mis au monde considéré en tant que réel par Aele!
Et qui entreprennent leur vie commune, établis tout d’abord dans la maison familiale du Rawyl 15. Pour accueillir, en un tout premier temps, venue se joindre à eux, une Petite Fée dénommée Céline! Et, tout juste six mois plus tard, celle d’un Petit Prince, Julien, trop pressé de venir les rejoindre ; condamné à vivre ses deux premiers mois en couveuse ; lui handicapé, dans l’incapacité de pouvoir marcher un jour. Enfin rejoints encore par un chaton dénommé étrangement Claudius!
Quintet qui devait, deux ans plus tard, déménager, sur les hauteurs, à Granois, Savièse; avant de regagner la plaine du Rhône, à Aproz où il séjourne toujours…
Tout aussitôt figé! Au rappel de la première fois d’un tel appel pendant ses cours, à l’Ecole Normale!
: – C’est Anou! Il faut que tu rentres, le plus vite possible! De retour chez nous, comme bien entendu le plus rapidement, auprès d’elle;
: – Assieds toi!… Ton Frère Jérôme a eu un accident!
: – Grave!? Quoi?!
: – Très grave, oui!… En fait, il est mort!
Et le ciel s’abat sur sa tête! Brutalement déchiré en deux! En se découvrant ainsi orphelin, puisque séparé à jamais de son petit frère, jusque là exclusivement connu comme vécu en tant que jumeau!
Cette seconde fois, l’appel vient de la part de son beau-père.
: – Surtout ne vous affolez pas! Anne-Marie était en courses et brusquement victime d’un malaise.
: – Où est-elle?! Il faut absolument que je la voie!
: – A l’hôpital de Sion.
Qui la retrouve, mais avec la sensation terrible que ce n’est soudainement plus elle! Pour si proche, à la suite de cette brève visite, elle endormie, laissant cet Heel, acculé dans les cordes; jusque là triomphant, heureux, soudain quasi Ko debout, et sonné pour le compte…
Errant de l’une à l’autre des pièces de leur petit appartement du Rawyl 15, désespérément vides, désertées là tout comme à jamais; dévastées comme après le passage de quelque ouragan, autre raz de marrée; de l’un à l’autre encore de ces lits froids;
celui d’un Petit Prince; placé en catastrophe dans une institution appropriée; de sa Petite Fée, elle recueillie tout aussi à la hâte; recueillie elle chez sa grande sœur, à Neuchâtel; enfin absence plus lourde encore de son Aele; victime d’une grave dépression, hospitalisée elle encore dans un hôpital spécialisé;
Heel ainsi confronté, après de telles années d’intense bonheur, à une terrifiante solitude…
Après tant de carnets de déroutes, leur voyage bien réel de gosses, plutôt que si commun, ici de noces; lui offrant, en compagnie d’Aele, les décors, aux hasards de périples, parmi cigales et mistral, à vélo moteur; leur découverte de la mer, de juste, vagissant Mayriblue.
Et puis retour au foyer du Rawyl 15; reprise de son travail d’enseignant à l’Ecole Normale de Sion…
Duo accompagnés bientôt par la venue annoncée depuis quelques temps d’une Petite Fée venue combler leur rang; que Heel découvre, avec un trac fou, recueillie un instant en ses bras; à l’aube juste d’un jour nouveau, comme étant mais alors, compte tenu de tel exceptionnel événement, tout comme le premier! Aussi bien pour cette petite merveille que pour lui! Naissance jumelée avec celle du soleil, à son juste levé, à fleur d’horizon…
Un peu plus tard, en vacances dans un chalet loué au dessus de Savièse, hurlante à sa toute première dent; alors que Heel aborde, en un unique, lourd décor hivernal et désertique, son ouvrage intitulé du même nom, Zour.
Décor en forme de vaste cratère de pierriers, arbres tout comme explosés, fossilisés; parfois replantés entiers, mais ici leurs racines aux vents et branches enfouies en pierres.
Résultant d’une avalanches qui, quand elle eut lieu, emporta avec elle nombre de chalets construits sur son passage.
En réalité Jean Perrin, virtuose accompli de piano, interprète, compositeur et pédagogue; ayant fait ses études au Conservatoire de Lausanne, élève de Edwyn Fischer; y enseigne l’étude de cet instrument , tout comme, un jour par semaine, à celui de Sion.
Durant mes premières années d’étude de la musique, dans ce même Conservatoire de Sion, alors connu juste de vue, puisque les miennes consacrées à l’étude de l’orgue.
Etudes dont le programme comprenait aussi la pratique du piano, ceci jusque à l’obtention du petit Certificat.
Celui -ci acquis, progressivement plus attiré par le piano, je m’inscrivais parmi le nombre de ses élèves, dans les classes supérieures, c’est à dire, de Diplôme.
Ainsi découvrant enfin cet homme exceptionnel. Illustre pédagogue, proche de ses élèves; n’hésitant pas à partager les quelques nuits blanches vécues ensemble!
A qui je présentais brusquement mes adieux, avant de rejoindre le couvent de Solème, après avoir brusquement décidé d’y entrer dans les ordres!
En réalité, pour la durée d’une année sabbatique!
Que je retrouvais enfin, pour la poursuite, cela jusque au Diplôme finalement acquis.
Malheureusement, beaucoup trop tôt décédé!
La photo jointe le montrant, lors d’une visite qu’il me fit, au coeur de ma cambuse du Rawyl 15, leurs combles.
Ilsehe: – Adolphe, défunt au chant d’horreur; Roland, aux hurlements du corps, lui mort non pas à Ronceveau,mais bien à celui clos; Heulaine, elle éteinte à celui de betterares poivrières; Canasson, lui, d’une globale masse, écroulé à Long Champs; et puis mort, plus ensuite, de Léon le Napo, aux chandelles souffrées; de Louis Ferdinand de Médine, au chant du coq en râle; mort et morts qui s’ensuivent, jusque à tire l’asticot, extripé de son commun sommeil, non salement de Scypion l’Asthmatique, et de Berthe aux pieds bots, mais en corps comme en choeur d’Aristote là jusque le Diaphane!
Ilsehe ; (elle toujours, effondrée) : – Dis-moi, mon veule amy, quoique n’osant des plus lisiblement y croire moins encore de l’ouïr, voire enfin y souscrire, mais si je comprends rien, il ne nous resterait ainsi encore concrètement en vie, si mes comptes sont ronds, plus que…?
Ulisse; (implacable): – Compte mais lui aussi vendu du plus irréversible des hélas, je me dois fort ici te bafouiller que non;
Ulisse ; (n’hésitant pas le moins du monde à défoncer le choux, en corps, plus à fonds)) : – Regardes donc moy ça; aux besoins, jettes-y un oeil, sinon les deux, voire encore tous ceux que tu voudras y adjoindre de mieux; que s’en vient juste d’extorquer notre maintenant mais lui tout ôtant dernier téléscripteur demeuré en état de nuisances; avant de défunter, à son sinistre tours !
Ilsehe: – O! Mais ce n’est point loisible! Dis-moa, je t’en conjure, que cette clause éminemment affreuse, ne saurait être telle ainsi véridique qu’elle veut bien le prétendre et nous le faire accroire!
Ulisse: – Au plus grand, sinon mais jusque majuscule des hélas, tu ne peux que savoir, et cela jusque sur le brou de tes doigts, quoique encore enfantins, que ce genre d’appareil, fut-il des plus concrètement agonisé, ne saurait nous mentir de la sorte;
Ilsehe: – Un gourd circuit, qui sait, non détecté dès lors à sa juste saveur, sournoisement mûri en ses plus extrémistes, voire secrètes jointures? Non ?!
Ulisse: – Tu dois pourtant, me connaissant par coeur, bien te douter ainsi que te convaincre que j’ai supervisé la chose, et ce jusque au plus moche des bétails; au risque de te braire la fatale oraison, il faut te rendre, ma petite, tout comme moy, à ce genre de torride évidence;
Ilsehe: – Cieux, donc, las, de par tels adverses et funestes! Mais ainsi, en grave homme tout autant que long diable, au juste chant du cygne, Dieu est mort;
Ilsehe ; (écrouée dans les bras du colosse, mais tout aussi flageolant sur ses jantes que cette malheureuse petite): – Ohhhh! Mère!
Ulisse: – Ulysse, mon Infant!
Leurs rôles respectifs tels ainsi accidentellement inversés, tous deux s’en vont… Cette petite frileusement réfugiée sous les plis de la cape du géant… Effacés, disparus, avalés par delà ceux du rideau très abruptement, d’une seule nasse, chu.
Comptes tenus de la disparition définitive et globale de l’univers entier, ainsi que de son créateur, ôtant de corps que d’esprit, on comprendra l’absence, tout au bas de ces lignes, ôtant d’une mention des lieux ayant présidés à leur rédaction, de dates ainsi que signature de leur auteur.