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L’Infant: Encre de Chine et Acides:

L’Infant :

Personnage mystérieux qui apparaît brusquement ou disparaît de la même façon dans plusieurs ouvrage de l’auteur ;

tout comme échappé d’un autre monde ; aux facultés divinatoires.

Par exemple dans celui intitulé et consacré à Jehane. Alors au faîte de sa prise de pouvoirs, régnant sur tout l’ensemble du Château et de ses hôtes;  tout comme de sa gloire éphémère ;

surgi en sa compagnie, au sommet d’un donjon, qui s’apprête à se faire introniser en tant que première et unique Papesse ; pour lui apprendre sa fin toute proche à surgir, brûlée vive sur le bûcher.

Tout comme dans le Cercle, surgi de la même façon cette fois aux côtés de Heel qui s’efforce, cela depuis des heures, vainement, d’assembler un ensemble de plaques de cristaux trouvés à l’intérieur d’une grotte dans les soixante quatre cases d’un rayon de bois ; (évocation du Kod!) Finalement lassé, ayant abandonné ce genre d’entreprise, sans un mot, c’est l’infant qui a pris la relève, là sans aucune hésitation ; sur le point de placer le dernier, interrompu dans son ultime geste par Heel qui pressent quelque chose, une fois ce dernier cristal mis en place;

qui l’averti d’avoir, tout juste la chose réalisée, à venir promptement se mettre à l’abri à ses côtés; pour gagner déjà cet abri.

Et c’est aussitôt l’explosion phénoménale d’une lumière combien plus insoutenable, aveuglante, qui éclate, les enveloppe; contraints de se réfugier précipitamment derrière une première porte refermée à la hâte sur eux, condamnée, suivie d’une seconde comme d’une troisème, suffisant tout juste pour empêcher cette lumière de passer au travers.

Porte cette fois murée.

Heel ne se doutant encore que le fameux Zéro-Point vient d’être définitivement instauré, au coeur duquel il se trouve lui aussi définitivement emmuré.

L’enfant à nouveau mystérieusement disparu.

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Enfant, à son âge lunaire…

Origine du Cercle

Issue d’un parmi les rêves de l’auteur, se distinguant de ceux habituels d’une part de par la netteté des vues et surtout par son côté répétitif, cela toutes les nuits durant à peu près un mois et demi.

Rêve consistant en une maison qu’il sait habitée de vingt quatre personnages mais indécelable, pour l’instant.

Maison qu’il découvre, de l’extérieur comme à son intérieur, qu’il sait vivante, présente sous des formes diverses, tantôt simple cabane de bûcherons, charbonniers ou refuge de chasseurs ; caravane, roulotte, studio d’une seule pièce, petite maison de campagne ; dont les pièces se multiplient ; résidence, hôtel, luxueuse villa, domaine de maîtres, petit comme enfin gigantesque château…

On pourra certes lui rétorquer, avec tous ces lieux différents d’habitation, qu’il ne s’agit du même rêve ?

Non, parce que ce rêveur sait qu’il s’agit toujours, quoique sous ses formes diverses, la même et unique.

Vécue par lui tout d’abord assez vague, diffuse, telle qu’en des rêves ordinaire ; dont les images cependant se précisent jusque à devenir pratiquement, dans leur netteté, tout comme réelles.

A un point tel que juste sorti de l’un d’eux, ce rêveur bien éveillé s’empare de ses crayons, fusains, pinceaux, encres de chine, pour le matérialiser sur papier.

Maison présente sous la formes de vagues hangars montés sur pilotis, sur la façade de l’un d’eux, une haute échelle appliquée, dépassant son toit ; situés en bordure d’un vaste étang marécageux ; avec, pour la première fois, un personnage féminin pour l’instant non identifié, hôte qu’il sait cependant, avec les vingt trois autres, de ces lieux.

Encre qu’il met sous cadre et accroche à un mur de sa demeure.

Au matin suivant, réalisant que son rêve à disparu ; il l’ignore encore, mais de façon définitive.

Son ouvrage à venir, intitulé le Cercle, venait de voir le jour !

Pinceaux et fusains abandonné pour s’emparer de sa plume, à la suite du titre, pour en rédiger les toutes premières lignes…

C’est bien plus tard, à la découverte et lecture de C.G Jung, que le rêve d’une maison s’apparentait à son propre soi intérieur.

Leha