Origine du Cercle

Issue d’un parmi les rêves de l’auteur, se distinguant de ceux habituels d’une part de par la netteté des vues et surtout par son côté répétitif, cela toutes les nuits durant à peu près un mois et demi.

Rêve consistant en une maison qu’il sait habitée de vingt quatre personnages mais indécelable, pour l’instant.

Maison qu’il découvre, de l’extérieur comme à son intérieur, qu’il sait vivante, présente sous des formes diverses, tantôt simple cabane de bûcherons, charbonniers ou refuge de chasseurs ; caravane, roulotte, studio d’une seule pièce, petite maison de campagne ; dont les pièces se multiplient ; résidence, hôtel, luxueuse villa, domaine de maîtres, petit comme enfin gigantesque château…

On pourra certes lui rétorquer, avec tous ces lieux différents d’habitation, qu’il ne s’agit du même rêve ?

Non, parce que ce rêveur sait qu’il s’agit toujours, quoique sous ses formes diverses, la même et unique.

Vécue par lui tout d’abord assez vague, diffuse, telle qu’en des rêves ordinaire ; dont les images cependant se précisent jusque à devenir pratiquement, dans leur netteté, tout comme réelles.

A un point tel que juste sorti de l’un d’eux, ce rêveur bien éveillé s’empare de ses crayons, fusains, pinceaux, encres de chine, pour le matérialiser sur papier.

Maison présente sous la formes de vagues hangars montés sur pilotis, sur la façade de l’un d’eux, une haute échelle appliquée, dépassant son toit ; situés en bordure d’un vaste étang marécageux ; avec, pour la première fois, un personnage féminin pour l’instant non identifié, hôte qu’il sait cependant, avec les vingt trois autres, de ces lieux.

Encre qu’il met sous cadre et accroche à un mur de sa demeure.

Au matin suivant, réalisant que son rêve à disparu ; il l’ignore encore, mais de façon définitive.

Son ouvrage à venir, intitulé le Cercle, venait de voir le jour !

Pinceaux et fusains abandonné pour s’emparer de sa plume, à la suite du titre, pour en rédiger les toutes premières lignes…

C’est bien plus tard, à la découverte et lecture de C.G Jung, que le rêve d’une maison s’apparentait à son propre soi intérieur.

Leha

 

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