Auteur, très longtemps en quête d’une solution enfin satisfaisante, mais en vain ; ce jusque à l’illumination subite.
Plutôt qu’un échiquier conventionnel, c’est à dire horizontal, offrant ainsi des vues accessible aux deux joueurs, pourquoi ne pas en utiliser, pour ce jeu particulier d’un se présentant de façon inédite, c’est à dire verticale ?!
A la manière d’une grille de confessionnal; un cadre de bois composé de soixante quatre alvéoles !
Chacun des joueurs se faisant face séparé de l’autre par cette grille ; son endroit réservé exclusivement au premier ; son envers, de manière identique au second.
Grille dans les alvéoles desquelles viendraient se loger autant de cubes de bois, amovibles.
Avec la possibilité offerte, à chacun de ces cubes, toujours par le jeu des chiffres, cette fois sans l’aide de couleurs, seuls vingt quatre de bois plus clair, pour les blancs, et vingt quatre de bois plus sombre pour les noirs, de définir, du côté du joueur l’insérant dans son alvéole choisie par lui l’identité précise des pions, pièces du jeu, cela tout en interdisant à son adversaire de percer cette identité ; ne découvrant, quant à lui, que le côté directement opposé de ce cube !
Une fois le processus de ce cube réalisé, le Kod, dans sa réalité enfin concrète était né !
Pour transformer des armées napoléoniennes, alignées au cordeau, en rangs d’oignons, parées de leurs plus chamarrés costumes en de plus modernes, elles devenues invisibles, comment l’auteur allait-il s’y prendre ? !
Le problème s’accentuant encore par le fait que cette invisibilité devait permettre à chaque adversaire, afin de pouvoir manoeuvrer ces armées, de percevoir les siennes, au détriment du joueur opposé ! Lui aussi de ces mêmes prérogatives !
Après une intense cogitation, auteur optant pour la seule solution possible; remplacer les pions et pièces conventionnelles de ce jeu par des chiffres! Allant de un à huit; un et deux pour les petits pions; afin d’augmenter les possibilités de mouvements, celui-ci optant pour deux sortes distinctes de petits pions ou soldats; un conventionnel, se déplaçant droit devant lui pour prendre une pièce de l’adversaire sur les cases de côté; un second, à l’inverse, progressant de côté pour prendre une pièce adverse devant lui; trois pour les tours; quatre pour les cavaliers; cinq pour les fous; six pour la dame; sept pour le roi et huit pour les cases qui elles aussi peuvent se mouvoir, selon n’importe quelle pièce de jeu (Leurres).
Ces chiffres traduits visuellement par des couleurs.
Auteur qui réalise la concrétisation de ses trouvailles sous la forme de cases godets, (des dessous de meubles!) une pour chaque pion et figure du jeu; pour lesquels il confectionne des petits triangles de couleurs appropriées.
Chaque joueur, avant la partie, construisant ses pions et pièces selon un code personnel, lui seul capable de les identifier. (d’où le nom de son nouveau jeu, le Kod). Testant sa trouvaille avec le concours d’un ami, il peut constater que la confections de ces pions et pièces prend plus de temps que celui de la durée d’une partie effective!!!
Pour remédier à cet handicap, pions et pièces remplacés par des cubes de bois peint incrustés dans une trame d’alvéoles. Identifiés selon l’orientation de celui-ci.
Dans une série d’articles consacrés à ses sculptures-mobiles, l’auteur vous propose, avec ce tout premier, de faire plus ample connaissance avec la première, au niveau déroulement de ses créations, c’est à dire le Kod.
Dont il est fait mention déjà, dans son site, sous la rubrique Historique.
Présenté en quatre chapitres dont le premier est consacré en un jeu d’Echec conventionnel, créé par lui, en collaboration avec son épouse Anou.
Particulier toutefois, d’une part de par la taille de son échiquier ; cinquante centimètres de côté ;
d’autre part, par la particularité des pions et pièces le composant ; chacune réalisée en coulant du plomb fondu dans un moule de papier d’alu enterré pour éviter toute déformation.
Extraites de leur moule, patiemment épluchées à l’aide de pinces à épiler par leurs deux créateurs…
Une fois chose faite, recouvertes d’une couche de bronze ; brun clair, pour les pièces représentant les blancs du jeu conventionnel ; rouille, pour celles représentant les noirs.
Les cases noires et blanches de l’échiquier, entièrement confectionnées par Anou seule, réalisées en céramique, de couleurs jaunes, pour les blanches et rouges pour les noires.
Echiquier mesurant cinquante centimètres de côté.
Auteur invité, après l’avoir proposé, à présenter l’ouvrage terminé dans une exposition de jeux d’Echec particulier, organisée dans le cadre des championnats Suisse de ce jeu, à Locarno.
Parti ainsi de son atelier du Rawyl, à Sion, pour gagner cette ville Tessinoise, par le train, l’échiquier sous un bras et l’ensemble des pions et pièces dans un sac à main.
De part le poids total du tout, vous laissant imaginer son poids, ses bras ayant rallongé de cinq centimètres pour l’aller et une fois encore autant pour le retour.
Un détail, encore, en cours de trajet, passant par le Centovalli, le petit train le conduisant dut interrompre, presque une heure durant sa course pour une panne, ceci juste à la hauteur d’un petit village typique de la région, offrant l’occasion à cet hauteur, de mémoire, la réalisation d’une de ses encres de chine elle aussi parmi les premières.
Auteur qui allait omettre le fait que cette toute première création est dédiée à son grand frère qui l’a initié au jeu d’échec, durant son adolescence. Et qui, lorsque celui-ci est parvenu une fois enfin à gagner une partie, lui a jeté, par dépit, toutes les pièces du jeu à la tête !!!
Il est évident que si la partie concernée s’était déroulée avec cet exemplaire alors encore inédit du jeu, avec une identique et percutante conclusion, l’auteur aurait cessé de vivre, vous évitant d’avoir à parcourir présentement les complexes arcanes de ce KHA-KAH!
Très assurément, en son honneur, pour cet exceptionnel fait salvateur, l’humanité entière, la chose exécutée, lui aurait érigé une statue!
Une chose encore ; le reste de plomb a été utilisé par l’auteur, avec la même technique que pour cette création; une fois fondu à son tour, pour confectionner le tout premier de ses quatre Auto-Buste appelé Impérator !