Archives de catégorie : sculpture

Julien

Le Julien :

Sculpture-Mobile intitulée de la sorte pour deux raisons. La première parce que dédiée à notre Petit Prince Julien. La seconde, à la mémoire elle du Calendrier antique du même nom.

Œuvre composée d’une planche de contreplaqué enfermée dans un cadre carré ; planche taillée en forme de circonférence, elle-même débitée en une série de cercles sur toute sa surface. Ceux-ci travaillés ensuite à la perceuse, par le travers du bois, de façon à établir progressivement un labyrinthe de couloirs. Ceux-ci agrandis au maximum permis par l’épaisseur de ce bois.

Pour confectionner enfin de petites fenêtre ouvertes sur l’extérieur, de façon à laisser paraître, au hasard des manipulations de ces disques.

Aux quatre coins opposés de la planche restante, travaillés de la même façon de manière à obtenir quatre récepteurs, ceux-ci jusque à l’extérieur de cette planche. Puis enfin rebouchés en partie, à l’exception d’un seul d’entre eux. Les différents cercles intérieurs réajustés un à un sur la planche initiale et maintenus entre eux par une bande de cuir.

Auteur, ensuite, qui se met en quête de petites billes de verre de couleurs diverses, mais sans en trouver d’assez petites pour être insérées tout d’abord à l’intérieur de ce seul réceptacle demeuré ouvert, mais en vain !

Ayant travaillé à la confection de vitraux créés à l’aide de petites graines de plastique fondues au four, l’idée lui vient d’utiliser ces même grains pour la fabrication de ces billes. Un grain piqué à l’aide d’une épingle puis exposé brièvement à la flamme d’une bougie lui permet de réaliser une de ces billes mais découverte encore trop volumineuse.

A l’aide indispensable d’une loupe, il partage un de ces grains en deux et reprend le même travail avec cette fois un résultat positif, cette bille insérée à l’intérieur du réceptacle prévu pour la contenir.

Et c’est alors, tel qu’il l’avait envisagé au départ, cent dix neuf autres, de couleurs diverses, qui rejoignent la première. De temps en temps, contraint de manœuvrer les différents cercles, les bielles introduites, par le biais de couloirs intérieurs correspondant parfois entre eux, lentement réparties à l’intérieur de l’ensemble et lui permettant ainsi de libérer le récepteur pour accueillir les suivantes. Finalement jusque à la toute dernière.

Anecdote: Vers la fin de ce travail, l’auteur, désireux de s’octroyer une bonne pipe pour fêter l’évènement, sort une allumette  de sa boîte pour l’enflammer et s’arrête, surpris de la découvrir, de la taille d’un crayon! L’œil s’étant adapté à son travail!

Comme beaucoup d’autres, cette sculpture-Mobile est un jeu ; que l’auteur considère comme étant l’âme de ces œuvres inédites ;

ainsi que l’on peut le découvrir sur la photo accompagnant ce texte, le Julien, par de fines tiges métalliques en forme de X partagé par quatre zones.

Jeu se jouant à deux, un adversaire placé d’un côté, le second de l’autre ; chacun ayant choisi une zone personnelle ; par un jeu de miroirs pivotant, la mettant, chacun à son tour, en lumière ; chacun ayant droit de manipuler les différents disques, jusque à obtenir l’apparition d’une bille de sa couleur située dans sa zone… ; le gagnant étant celui, le premier, à obtenir cinq billes de sa couleur dans sa zone.

la complexité du processus consistant dans le fait, lors de ces manipulations, de faire apparaître accidentellement des billes de la couleur adverse dans leur propre zone ! Comme, lors de ces mêmes manipulations, de voir au contraire, des billes de sa couleur précédemment acquises, disparaître !

Jeu qui fonctionne ainsi selon le processus du sablier, ces billes disparues vont s’amalgamer progressivement dans un récepteur opposé. Il suffit alors de retourner le cadre du jeu d’un quart de tour, pour utiliser un nouveau récepteur vide.

Julien

.

.

Scryptographe

Troisième des Sculptures-Mobiles de l’auteur mue elle encore, pour l’occasion par un réveil matin de sa grand-mère paternelle et réparé par ses soins ; réveil, dans un cadre carré, en suspend par des fils nylon dans le vide ;

composée, une fois encore de deux disques de plexiglas recouverts d’une peinture ici noir ; puis chacun d’entre eux rayés sur toute leur surface au poinçon selon une technique proche d’un sculpteur ami de l’auteur; espagnol établi à Sion, Angel Duarte ; sculpture réalisée à son hommage.

Le premier adapté au cadran de ce réveil, en ayant la même surface, de manière fixe ; le second, de même dimension, fixé sur la tige centrale libérée, après en avoir retiré les deux aiguilles, et donc mobile, reproduisant selon l’évolution de celle des heures.

Tout comme les deux autres Sculptures-Mobiles, de cette trilogie, dont le mouvement n’est pratiquement à peine décelable à l’oeil nu ; trilogie contenant ainsi la plus importante, Iris, et la plus réduite, le Scryptographe, en dimensions de tout l’ensemble des réalisations de ce genre de l ‘auteur.

Scryptographe portant ce titre parce que, depuis sa réalisation, placé, à l’atelier d’Aproz, sur sa table de travail, en face de l’auteur, durant ses heures pratiquement infinies d’écriture.

Scryptographe offert à sa petite fée Céline.

Table travail
Table de travail de l’auteur avec, au centre, le Scryptographe.

 

Iris:

Iris : 

Seconde sculpture-Mobile de l’auteur, dérivée de la première, Speety ; mue elle aussi, non pas par le mécanisme d’un coucou, mais par ceux d’une copie d’horloge ancienne, qui se distingue de celles actuelle par un balancier qui la surmonte non pas vertical mais horizontal composé d’une tige de bois sur laquelle coulissent deux contre-poids ;

horloge à l'arrêt

sculpture composée, encore elle aussi de deux disques reliés, par un jeu de poulies et d’élastiques aux rouages de cette horloge, afin d’en ralentir la rotation ;

à la différence de la première, ici tous deux mobiles, l’un dans le sens des aiguilles d’une montre, le second dans celui inverse ;

disques encore se distinguant des premiers, composés de plexiglas et peints en bleu-ciel ; cernés par un cadre lui aussi circulaire noir anthracite; le tout évoquant l’iris d’un oeil humain géant et sa prunelle, d’où son nom attribué dès le début de cette nouvelle création. Evoquant encore, avec ses billons d’étoiles naissantes, disparues et recomposées le cosmos tout entier, selon les conceptions et convictions de l’auteur, univers contenu au coeur de cet oeil.

Sculpture-Mobile se distinguant enfin de toutes autres de par sa taille de un mètre dix de diamètre, accrochée à un des murs de son atelier d’Aproz.

Un système d’éclairage intérieur amplifié par un fond en feuilles de papier d’alu mettant en valeur ce cosmos en donnant vie à tous les astres qui le composent, ainsi pouvant être découverte d’une part de nuit, de l’autre de jour. Suivant qu’il se trouve éteint ou allumé.

Iris en action Iris au repos

 

 

 

Speety:

Speety :

Né d’un projet établi par l’auteur, qui devait précéder les suivants, eux destinés à reproduire de façon auditive les rythmes, celui-ci, de façon elle visuelle, devant reproduire toutes les valeurs musicales ; selon ses vues, cela de la ronde jusque à la double croche.

Et qui se met à tracer les lignes de ses plans ; envisageant la confection de deux disques de bois contreplaqué destinés à être perforés de petit trous, de façon absolument identique. Pour y parvenir, disques tenus plaqué l’un contre l’autre par des pinces.

Le premier de ceux appelé à demeurer fixe ; le second mu mécaniquement. Ainsi, la valeur la plus grande, perforée au plus près de l’axe de ces disques appelée à ne paraître qu’à chaque révolution complète du disque mobile ; sa moitié à deux reprises ; son tiers (valeurs de triolets) elle trois fois; et ainsi de suite.

Toutes ces autres valeurs perforées en s’éloignant progressivement de l’axe central. Cela jusque à la double croche elle perforée tout à l’extrémité du disque, aux trous alors pratiquement juxtaposés sur tout l’entier de son pourtour.

Une fois tous les plans établis, il ne restait plus à l’auteur que de les mettre en pratique ; simple formalité ? C’est ce que cet innocent envisageait ; contraint de rapidement déchanter. En s’apercevant que pour définir, sur son disque, après la ronde, (valeur la plus grande ; 4 temps), les deux blanches, (valeurs 2×2 temps), voulant inscrire un triolet de blanches, leur valeur dépasse le pourtour du disque ! Pourquoi donc ? Mystère ! Avant de réaliser que, chaque valeur pouvant être pointée, la plus grande n’est pas la simple ronde, mais bien la ronde pointée !

Auteur qui efface tout pour recommencer à zéro, avec cette nouvelle valeur de ronde pointée (4 temps plus la moitié, c’est à dire, 6 temps)

Seconde tentative, pour les mêmes raison aboutissant à un nouvel échec.

Réfléchissant encore, en quête de solution, il réalise encore qu’en musique, chaque valeur peut être double ! (double ronde, donc 8 temps) Tentative de plus pour un nouvel échec !

Ses méninges ainsi remises à contribution lui rappellent une fois encore que chaque valeur peut être pointée ! Donc, la solution finale est de reprendre ses calculs avec cette nouvelle valeur de double ronde pointée, (8 temps + 4 temps = 12 temps) Supposition confirmée d’une part du fait que la musique se compose de 12 tons, ainsi donc de 12 temps !

D’autre part, lui revenant le souvenir, en tant qu’organiste, de partitions musicales utilisant la note carrée ! ( Ronde double,disparue dans son utilisation, ensuite) Elle aussi, pointée, équivalant à 12 temps.

Et tout alors, enfin, comme miraculeusement, se met en place, permettant à cet auteur comblé de mettre à exécution son projet. Pour mouvoir le disque mobile, relié par une fine courroie au plateau d’un tourne disque à 4 vitesses.

Projet, jusque là, et parvenu à terme, non encore baptisé. Son nom ne pouvant que s’imposer de lui-même, pour la toute première fois, lorsque il le met en marche; pour découvrir, époustouflé par ce spectacle, un festival d’étoiles en forme de feu d’artifice, évoquant les contractions et dilatations d’une méduse ;

: – Speety ! C’est à dire espace-temps!

Mais ne correspondant pas tout à fait à ses vues de départ. Rotation de ce disque beaucoup  trop rapide; le ralentissant au moyen de poulie démultiplicatrices. Pour un résultat non encore satisfaisant.

Auteur qui décide alors, de façon radicale, plutôt qu’à ce tourne disque, de relier le sien à l’aiguille des minutes d’un vieux coucou, seul rescapé de sa défunte cambuse et dont il rallonge encore au maximum le balancier.

Le résultat final obtenu jugé alors parfait; l’apparition et dissolution des petites lumières pouvant à peine se discerner à l’oeil nu, quasi imperceptible…

Terminant son oeuvre au moyen de petite tiges de verre colorées, rouge bleu, vert, jaune.

Pour admirer cette sculpture mobile, Speety, durant de longues heures… C’est tout à ce spectacle qu’il assiste ainsi, très lentement et progressivement à l’éclosion, apparition de la valeur la plus importante, impliquant ainsi, sous la forme du bouquet final de ce feu d’artifice, la juxtaposition totale de tous les trous des deux disques, le mobile et le fixe; et c’est alors un saisissement total lui faisant stopper aussitôt l’appareil en immobilisant son balancier:

Confronté brusquement à ce logo moyenâgeux de la représentation divine ; le triangle, (multiplié, en forme d’étoile) dans le cercle !

Illustration encore parfaite de l’Espace Temps.

Pour terminer enfin, comme il le fait toujours, chacune de ses créations étant basée sur un chiffre, son livre des symboles ouvert à la page voulue, consacrée au douze ; dont il lit la définition ; « Espace-Temps » !!!

Speety en action

Kod: Cube: Fonctions

Codes: Les 32 cubes clairs ou sombres impartis à chacun des joueurs se subdivisent en séries de 4 x 8 cubes permettant plusieurs formules différentes de codes. Il serait même possible à un joueur d’utiliser, en début de partie, certains cubes révélés: l’adversaire, d’une part ignorant la chose, d’autre part, s’il s’en doutait, ne sachant desquels précisément il s’agit ne pourrait en tirer profit.

Pour un débutant dans le KOD, la formule la plus visuelle est d’opter pour un triangle noir déterminant les pièces et pions, un triangle clair – pointé déterminant les cases libres. (Peu importe dès lors le chiffre représenté en début de partie, pour autant que ce ne soit le 8 que l’on choisira lorsque la case est révélée en tant que telle à l’adversaire). Avantage durant la partie: Ses pièces et pions demeurent facilement identifiables. Désavantage: plus la partie avance, plus la difficulté augmente, visuellement, pour différencier les cases révélées (une pour chaque mouvement), connues comme telles donc par l’adversaire, de celles encore masquées. (autre chiffre que 8)

Considérations: Comme on le constate, au départ de la partie, chaque joueur a sous les yeux ses propres cubes décodés, les trente deux autres, de l’adversaire, indéchiffrables pour lui. Plus la partie avance, plus ces cubes se révèlent: A chaque mouvement, le cube de départ est révélé comme case. Au coup d4-e5, d4 est révélé comme case effective. En plus, au coup d4+e5, l’adversaire découvre qu’il s’agit soit d’un pion, soit d’une pièce.

 B – B’ Les deux faces opposées offrent un chiffre différent pour chaque joueur; celui choisi par celui qui l’a disposé sur l’échiquier, différent pour le joueur adverse. Le premier est donc seul à connaître l’identité de son cube qui demeure masqué pour le second.

A – A’ : Les deux faces opposées permettent aux deux joueurs de lire le même chiffre déterminé. 1 pour la photo de gauche (lecture inversée); 1 Pour celle de droite (lecture selon les aiguilles de l’horloge). L’identité du pion ou de la pièces est alors révélé.

C – C’: les deux faces opposées proposent le 8 pour un joueur et le 1 pour celui adverse (lecture inversée pour le second).