Archives de catégorie : Texte

Heel est las, … Extrait de Anou:

Heel est las; le leur rit; se l’écrit; c’est à dire…

Ils seraient tous, autours, quasi de noir vêtus; quant à lui, campé de taille comme plomb ; voire si juste fétus, que le vain fleuve empoche en ses remous vitreux, voraces tourbillons;

Heel serait un, comme toujours il le fut, mais là, de frais, tondu, pour une bonne, mieux vaut dard que jacquet, et toute ultime fois. Tous, quoique tels emportés, mais en corps, en leur compagnie. agitant leur mouchoir, à l’occlusion de son dernier, à défaut de recours, de leur part plus, de combien encore, de ce rigide et mieux intéressé, extrémiste départ.

Un, végétant de tout corps, voire gisant à bout de corde roide, nouée des plus assurément aux grès de ses dépends, quelques plus rares aises, trop fort. Au coeur d’étroite cour étouffée de hauts murs frileux en leur béton, sous une aube blafarde.

Comment donc ou que faire? Fut-il temps d’y songer ? Ce moment ou jamais, que leur rire? Râlait-Heel, il y a de cela mais si peu, pour ne point décevoir? Encore se conformer, civilement enfin, aux usages prescrits par une mode en cours, mais en un genre de circonstances parmi les moins habituelles; personne, avant lui, ayant cassé par là, venu pour lui souffler la chose !

Pour les consoler d’être, alors qu’il n’est plus rien? Voire, en corps, mais si feu. Sinon, tout simplement, ici des plus banalement, et tant pis pour l’histoire, exclu de leurs tabelles .

Faisant la fine bouche à son ultime rot; : – A bientôt! Haut revoir? Heel est las, il le fut ! Comme, désormais, Heel n’est plus! Sur un ultime hoquet, exclu définitivement de leur si morne et monotone ronde… 

Juste avant sa partie de roulettes et son départ pour Solème…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sabracame: Compteur et enregistreur d’un jeu de fléchettes intitulé La Couronne:

Sabracame :

Sculpture-Mobile utilisée pour enregistrer les différentes phases d’un jeu de fléchette inventé par l’auteur ; son titre s’inspirant, comme de bien entendu, de Sarbacane.

Composé d’un disque fixe représentant celui d’une cible du jeu de fléchettes ; jeu assez longtemps pratiqué par l’auteur, jusque à obtenir les règles définitives le régissant.

disque et support agrémentés de tige au long des quelles on détermine les points et résultats à l’aide de billes de couleurs.

Jeu intitulé par lui comme celui de La Couronne.

Consistant à placer une fléchette tout d’abord sur le un de la cible ; suivi du deux, puis trois, quatre etc. .

Chaque coup acquis valant à son auteur un total de dix points.

Mais attention ! A la tentative suivante de ce joueur, il rate le chiffre immédiatement suivant, les points enregistrés par la fléchette fautive lui son retirés !

Le gagnant étant celui d’entre ces joueurs qui réussira à inscrire à la suite, c’est à dire dans leur ordre de progression, l’ensemble des chiffres proposés par cette cible.

Comme on peut s’en douter, ce jeu pouvant durer très longtemps avant qu’un des joueurs atteigne le but, l’ensemble de ceux-ci contraint de devoir interrompre la partie, c’est celui d’entre eux qui aura acquis le plus grand nombre de points qui emporte la manche.

Toutefois, la totalité des chiffres proposés par la cible se trouvant acquis mais eux dans le désordre, équivalant à attribuer la manche, alors intitulée Les Lauriers, le joueur qui y parvient le premier.

sabracame

Marines: Document Sonore:

Marines : Extrait des documents Sonores de l’auteur :

Un document tenant tout particulièrement à coeur de celui-ci.

En premier lieu parce que enregistrement lui aussi le premier, encore le premier de ses poèmes composant ce recueil du même nom ; celui d’un premier encore jet de ces textes, non encore retravaillé, ce de multiples fois par lui, tout comme chacun de ses manuscrits.

En second lieu, parce que enregistré au coeur de sa cambuse édifiée sous les combles de la maison familiale, par Jack, ici ballerine interprète !

Cette cambuse, refuge qu’il gagnait, enfermé en elle pour y déverser ses larmes, à chacun de ses Noëls, empreint de mystérieuse nostalgie comme cafard encore des plus profonds…

Plus tard, recueillant en ses murs étroits ses amies et amis, groupe des autres élèves du conservatoire ; compte tenu de l’exiguïté de ces lieux, par petits groupes.

Y ayant accueilli jusque à son professeur, l’enseignant et compositeur Jean Perrin, appelé plus communément Luguet !

Pythie Hiératique: Encre de Chine naturelle:

Pythie Hiératique :

Encre de Chine, sans adjonction d’acides. De part son attitude immuable ; telle que peut la découvrir le malheureux qui s’en approche.Personnage rencontré lui aussi dans certains ouvrages littéraires de l’auteur.

Qui énonce une énigme à tout être se trouvant à portée de voix ; tout comme elle lui jetterait un sort ; car sa proche victime, jusque ici personne n’ayant pu y répondre valablement, se trouve aussitôt non transformé en statue de sel, mais, en l’occurrence de sable.

Ce qui explique le vaste et immense désert au coeur duquel elle siège, l’entourant de toutes parts, étale pratiquement à l’infini, constitué des restes de cette monumentale hécatombe ; victime ensuite essoufflée par le vent, mêlée à toutes autres l’ayant précédée ; le tout inlassablement brassé, de dunes en tant d’autres…

pytiehieratique

 

Alors que tout sommeille…: Extrait de Anou:

Alors que tout sommeille, en corps, nimbée de moite brume,vue, vécue comme apprise par le coeur, en vagues, flux reflux de silence, Aele est là, dispose et simplement demeure, couronnée de l’étoile des dieux…

Alors que tout végète, en corps, par de sus et dessous, redingotes, pourpoints, vaporeuse nuisette, resurgie jusque de vagues souvenirs, irradiée de partout à des feux d’astre neuf, que l’on mentait effrontément de puits la nuit d’étang en tant qu’étain, Aele est là… et doucement sourit;

alors que tout, tangue, ci gît, toujours et de surpoids, ne tenant compte de plus rien, niant le vrai des autres, pour ne clamer plus qu’exclusivement le sien, Heel, enfin, sur pointe de ses plumes, retrouvé libre, fuit!

: – Mais alors, sourdes gents, vraiment, dites-le tout, rien donc, dès lors, mis à par lui, ne vous emporte?

Tenterait-on de le contrer ; à pointes prises encore de sabots; d’élimée redingote ; aux grès de fastes foules demeurées sur leur groin; avalé et dissout en leurs flots…

Heel le craint, peu soucieux, ce pendant, mais frileux tout de m’aime de ce genre de lâche dérobade, plus profonde noyade ; assurément jaugée là  elle de par trop excessivement humides;

: – Anne, ma fleur, ici question juste de changer de registre, ôtant que de sujette, comme paire de lunettes ou de manche, du haut de tes vains ans, ne vois-tu rien te fuir?

: – Si si, monsieur l’agent! Un poète, Heel, me semble, pour ne point le gommer, et ce après juste m’avoir déclaré sa flamme, que je lui avouais pourtant ardemment partagée, se chargeant de la chose, et seul, désormais, aux grès de ses aises, telles ainsi recouvrées…et douloureux dépends des miennes, égarées à jamais.

A cape échevelée et sabots de sept lieues, emporté par des vents… que  sa perte et la nuit romantisent.

p1020053