Extrait du recueil de poétique Anou: Il est tout embrasé de rires…:

: Il est tout embrasé de rires, mais par trop aigres ou voraces,

entre guirlandes et chandelles, lumignons et si gausses comme gauches dorures, leur tapin de joel;

décrète-t’Heel en son verbiage, tout comme en tant, qui sait, le ventre par si creux, pourtant, à défaut de fromage, qu’énormément trop vert pour le renard de l’affable, comme ainsi que tous autres…

Tandis que les enfants y vont et viennent tout autours, de par chants, leurs couplets au complet comme vaux, en virevoltantes et de combien échevelées cabrioles et rondes ;

que les plus grands eux lui préfèrent, au loin de ses épines, mais alors de combien, le gras pichet de bière, pris au boisseau du loin;

d’autres, danser au jeu, leur dos, de vagues écumantes, bien, en corps de combien plus lointaines des plages de ces îles, prétendues quasi paradisiaques, survolées d’oiseaux pièges;

puisqu’il en est gestion, profite l’un d’entre eux, sur sa hanche, branché, pour ternir en ses crocs un superbe gros mage ; tout en sifflant à vibre gorge, ainsi que par si faux, un ébri de rengaine très outrageusement lassé de mode;

enfin, quelques vieux, mais plus rares et vitreux, oubliés par le temps, décompte de ces ans adjoints à bien des siècles, ne sachant se risquer, tard ou trop, de s’en venir jusque à œufs, tant et si faisandés, disent à leur manière, ne gâchant point leurs maux, faute de dents encore adeptes à l’outrage, qu’il fait gros temps pour la raison;

l’un d’entre eux décidé, écroulé de son larges tout aussi rien que long, aux racines et tronc de ce fourbu tapin, à trousser le cruchon en ses derniers retranchements;

: – Il ne saurait mieux qu’être temps de le plumer à l’os!

: – L’ébattre jusque au cuir là le moins chevelu!

Renchérit un second;

: – Puis touillé à feux roux!

S’adjugent encore tant d’autres;

: – D’implanter à sa glace, un de ces dru poteau irréductiblement indicateur mais alors de néant!

: – Ainsi gît le poëte! A jamais bâillonné!  Fabouille tout l’ensemble; farfelu à ses faims!

: – N’ayant su, de son vif, assumer ses moyens !

: – Assommer, quant au mieux, ses plus moches voisins!

: – Mais son ombre est partout, sachez-le, molles gens, errant à tous chemins, là fussent les pis creux; comme ailleurs, sa raison, en quête de ces lieux où, qui sait, si têtu, palpiterait encore un petit peu plus que quelque déchet de son coeur?

: – Ci gît le jeu des heurts à vivre de surcroît, tout comme encore si véritablement nous y végétions?

: – En guise ici d’ultime verre, rongez moi au plus ras ce vieil os demeurant sur le tas ; n’en laissant qu’une miette dévolue aux restants sur le carreau des bâches…

Ce qui lui plaît le plus, en vous…

Ce qui lui plaît le plus, en vous, sachez-le sans des tours de quelques casse tasses, ce sont assurément, vos telles naturelles aises ; ces crissants, entre autres, croisement, quasi millimétrés, de jambages et jantes, minutieusement élaborés, tout comme au quart de tours; gainés de nylons fins ; aux couleurs et parfums si troublant de vos chairs;

l’implosant aux étoiles de vos cieux distendus ; en leurs gouffres épars, vastement distendus.

Ce qui le grise, de surcroît, si si, raturez-vous, en d’autres faces comme piles, mais tout comme il se doit, toujours vous concernant… vos bouches enfiévrées, pour ne point les gommer; pas davantage l’une, oh mais en corps, que l’autre ; incapables de ne rien leur cocher ; aux lèvres par telles amples, et charnues, à ravir ;

voiles ici ou là, toujours tout comme accidentellement tirés sur le vorace éclat, pour certaines d’entre ailes, de vos dents carnassières; vos gracieux menus pas, cliquetant ci et là, comme, au mieux, aériens;

vos dessous sans dessus, ainsi que le contraire; voire sinon de tout juste deux sous; vaporeuses nuisettes, portées encore un peu, mais sans trop y danser, plus qu’à d’autres histoires ; que l’on agiterait, pour de proches départs;

vos girations soudaines, impromptues; emmanchées de guingois; en apparences, naïvement déboussolées ; ainsi que tant d’oiseaux le feraient de leurs ailes pour ne choir de trop haut;

vos gracieux hauts ébats, émis de las en os ; tantôt en bas de soie, ou bas en haut de formes onctueuses et fermes; exhibées sur les plages, tout ôtant qu’en vos couches; comme on porte mitaines; d’un corps prétendument éteint, chandelle que l’on douche d’un juste bout de doigts si faussement distraits; couvant ses feux de vives braises…

vos coupes inversées, de laits tiédis à feux de paille; bouillies au vins taris ; d’autres douteux soleils; pour étancher ses soifs et gaver toutes faims.

Ce qui lui plaît, vraiment, le plus profondément, en vous, vos bris de gorges chaudes lancés à ses endroits et tous autres envers… les plus virevoltants;

coupes de ces vins âcres, prétendus rêches au touché, plus revêches en corps; brassées à plis de draps, à quelque autre douché; aux acides couleurs comme arides aigreurs de vos chairs invécues; et puis à vaines mains, pour ces avènements promis aux lents demains;

Ce qui le grise, en vous, à quasi bout ferrant… vos yeux de biches creuses, évidés à gras seaux; essoufflés océans aux relents de ruisseaux; ces miroirs indispos où tant d’autres reflets étrangers à l’histoire, en leurs confins, enfouis, à tout jamais égarent l’oeil tout ôtant évasif que des mieux affûté qui, las, à ses risques, dépends, s’y risquerait, ne fut ce qu’effleurant leurs si fêles surfaces;

vos peaux de pêche verte dont se prend le noyau, plus revêches pépins en dévers de la gorge; vos rêves assouvis tant aux dépit des siens; battant tout aussi bien chamades que retraites, voire abstraites campagnes;

plus molles songeries, moroses à souhaits, à la mode du jour; vous conférant ces airs tels souverains d’élue ; acquises, sans vertige, aux cimes acérées de l’humaine pensée, tout comme, en corps, en ces gouffres marins ne rendant plus leur proie; aptes à soutenir les plus féroces, comme voraces de tous sièges;

… et vos pois écossais que l’on égraine en douce aux grès de printanières, estivales, jusque automnales veillées; en quête d’un hivers qui tant se fait à tondre;

vos mains à quémander, comme, au coeur de désert, on escompte une pluie, ne fusse que rosée ; en guise d’autographe, voire quignon de grain sec, viatique de déroute; tardivement ferrées, ou fraîchement enjolivées ; aux plis défaits de ces lins seuls, indélébiles maculés, enfermant en leurs coins de quasi désormais las plus que légendaires toutes virginités…

Ce qu’Heel adore, mais voui, ces défaites ourlées aux parfums assidus de vos apparemment fort intimes émois infiniment perclus; disposes sur vos coeurs, plus à vos aises mais, en corps, qu’en de cossus sofas, engoncée à ravir, jambes et bras offerts, entre autres toutes choses; en essaims épandus aux entoures enfumés d’une tasse de thé ; au chaud laineux déjà de cliquetants tricot… bientôt tiède, glacé.

Que danser, mais dès lors, de révoltes feutrées, issues de tant de mots… verbiages susurrés, de lèvres à groseilles, en de fuites si molles; de toisons effrangées, mais tout juste au passage de ces sourires jetés comme poignées d’oiseaux redoutés migrateurs; d’un bout de lèvre dédaigneuse, le spectacle évoqué, d’un juste bout de doigt, sournoisement violé, de baigneuses au bain…

Tout comme les effets de son café très noir du soir, juste avant son couché, ce qu’Heel adore, en vous… le chapelet de ses nuits noires ou franches comme blanches, tels incessant que grains que l’on touille à ravir, d’intarissable sablier; noire… moire… sur clos volets.

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Video-Rythmes: Sculpture-Mobile:

Video-Rythmes :

Dernière Sculpture-Mobile consacrée à la reproduction des rythmes, mais ici, à la différence des autres, elle, purement visuelle.

Composée d’un disque mobile et perforé de la même façon que les autres ;

mu au moyen du plateau d’un tourne-disque auquel elle peut être reliée . 

Les différents rythmes sélectionnés par une petite plaquette mobile ;

un projecteur placé derrière le disque mobile. capable de reproduire les rythmes sélectionnés sur un écran.

videorythm

 

Yeux de très tôt matin…

Yeux de pourtant très tardif matin, à vrai le lire, plus proche de midi, fort pire encore qu’on ne le pense ; ou lors, qu’on ne le danse; non denses, pourrait-on dire encore, là à défaut d’en rire, délavés au cointreau, épongés au pastis ; leurs relents exutoires…

attachés sur le vide, à crocs et crics ferrés, de crampons émoussés; arrimés sur ce vide expurgé si spécifiques pour ces heures à tuer, sans une arrière pensée,occire à coups de clous grisants, mais sans le plus infirme des entrains.

Deux regards; plus en fait, opposés comme timbres dûment oblitérés, collés à la surface de l’unique miroir, en vers et contres flous, comme, de pis en droit;

l’un de l’autre, certes conscients, parfois; au grès de quelque écart sur le vague grisant qui leur est horizon, las, des plus coutumier; brumes et brises fêles en guise de néant gauchement printanier; oh de combien apprivoisé, sinon jusque enduré, mers et cieux confondus.

Sans ne pourtant rien voire de vraiment susceptible à être mentionné, fut-ce dans les annales parmi les plus oisives.

Dans le silence absout, à son coeur et tant d’autres tréfonds, là des plus conséquents, bien plus obscurs, en corps, mieux féru que béton abondamment bardé de ces aciers d’innocentes et naïves armures exhumées de ces temps outrepassés déjà, hors de toute mesure.

Rien que deux mots! on vous l’assure; avec tous autres, les leur susurre; pas plus de deux échangés juste comme en guise de coups portés à leur fond le plus bas, fiévreusement vicieux;

deux mots qui se voudraient, en leur for inférieur, de bien ; lâchés à flou galop de pouliche échaudée ; fort après comme au loin de ce verre enfin vide.

Lui bien plus que ces yeux, le sens de ces mots jurés comme résolument promus lors en tant que dernier.

Deux maux, pour lors mieux le décrire, comme on l’écrit communément, parmi les plus sentis.

Mais verre, pour revenir à lui, comme on fini toujours, quoiqu’on en dise par le faire, toujours à repasser; que longuement triturèrent de pâles doigts distraits, ou se faisant passer pour tels; comme sur le point soudain d’éclore, gentiment prendre envol, si non la clé des chants; en guise, au mieux, mais pourquoi point, de sol, ut ou fa; lui préférant un air comme on n’en ferait plus?

Sur trame acidulée de fraises et baies molles. Sur la poisseuse table de bois gourd, écorné, non encore desservie; ou reliquats graisseux de repas, côtoyant à regrets les relents d’indicibles fumets.

Leur coeur? Ne battant plus depuis qu’au rythme sourd de la retraite, ou mieux quelque chamade…

Ayant eu cependant l’océan d’une nuit toute entière, pour, à deux, en graver les contours, jusqu’à la veine de son bois vermoulu?

Pour en mêler l’éternelle existence aux mille, Emile n’est-ce donc, graffitis las, gisants; en quête, mais plus tard, d’une flèche perdue, égarée, de passage. Le coeur sourd d’un amour engourdi; ou, qui sait, faussement assoupi?

Des heures, commentait-on autour de lui, leurs couples et petits, coulant pis qu’eaux sous bien des ponts, alors que tout demeure, en suspend, contenu; attente là têtue de trop vil animal, si ce n’est franchement délabré ; à l’incessant affût, de lunes successives, à leurs lustres passés ; ne sachant plus, au juste, de trop quoi?

Si ce n’est d’une proie. La chasse au rat hurlant, rétrospectivement hué par la chouette de sévisse:

Emyl? Et mille et leurs cents: – Eveillez-vous enfin!

La belle a trop dormi; et s’en lasse le prince ; dont s’étiolent les charmes.

L’un finit, se résout par venir; par en venir à de plus sains propos; avant, vilains, les jeux de mains; tandis qu’autre des deux, finalement lassé, s’en va ; ne se donnant fut-ce la peine, en son dos, de claquer une porte,  vérouillée sur ses gonds;

Aele tend ses mains, paumes offertes à flous vents, grises bises ; fleurs fraîchement ouvertes, dociles, s’il le fallait vraiment, à une neuve, renouvelée crucifixion?

Appels irraisonnés, après tant et bien plus de ces masques osseux, appliqués à la place de visages précis ; que l’on peut arracher de leurs bases, pour en exhiber d’autres ; comme on étale beurre sur quignon des plus sec, visage autre que las encore le sien, que leur renvoie sans fin le tain de glace fatiguée, répercuté en de mille et combien plus d’échos:

– Emyl, non ! Ne fuis le sexe pas ainsi! Queue lasse retroussée en tréfonds poussiéreux de besace; ainsi que le renard, le déclarant trop vert !

– Suis le bas, bas de soie! Fuis le bois ! Foin de suie; sous la table mais enfin desservie.

Tonnait, au loin, le cri du corps au front des lois, contre le piège trop largement ouvert à larges dents et crocs, claquant, au passage, brutal , fut-il des plus furtifs, de tout ce qui fut mis à sa telle vorace portée.

Tandis qu’ailleurs s’égraine obstinément, en incessant et morne litanie, le chant feutré de matines ou vêpres? Offices à la mémoire de tant de morts repus à ne plus en vouloir; que l’orgue grave englue de ses arpèges exhaustives ; autres accords, à profusion, velus; encens dont s’entremêlent les volutes lascifs à ces fracas assourdissant de vaisselles froissées ; ces éboulis finalement chuintés de grasses eaux baveuses:

– Garçon! Où sont donc disposés vos waters? Le vous crie?

Et mille, et leurs cents fort impudiquement, ainsi émis à nu ; et de telles autres choses lui passant aux travers de sa tête fauchée sur l’écrin fatigué de deux mains plus que lasses, et puis encore douteuses;

un jeu de doigts distraits, tout comme pris aux pièges, rets de cheveux tissés ; toiles empoussiérées d’insectes gras, gavés.

Bien plus encore, frileusement s’effacent pour ne laisser, plus vain, derrière elles que cossus courant d’air?

: – Souris, mais ne serait-ce, Emyl, qu’au rat masqué, débile, que poinçonne un moineau ; sous la table équarrie, qu’un garçon par trop gauche, lourdement empesé, en titubant renverse.

Paye, là juste de passage, un ange, quoique emprunté, son dû. Emyl mord, fondu, en une frange de pain mûr; et sans un mot de trop, sûr qu’il ne fut le bon, suit de ses yeux, homme de bien, en pendu, son envol mais lors des plus scabreux, empreints de gestes étriqués.

Yeux de mutins matins, comme de grise craie; il est dans les entoures de peut-être huit heure et puis quelques poussières de ce temps dispendieux; entre tous, cet instant, où trop rien de sérieux ne devrait advenir ; ceci comme ce glas ponctuant un prochain crépuscule.

Essuie, Emyl, comme marins, un grain, à son coeur en déroute, de son mouchoir douteux, une larme impromptue;

S’il n’était loin, bien plus encore, pourrait croire, à le voir, notre ange outrepassé ; souriant à des rêves qu’éponge le garçon, au passage, parfois, d’un las coup de torchon. 

A des songes vitreux? Souri dont il ne reste plus, sous la table bancale, qu’un tout petit tas d’os déjetés, sans usage, qu’en douce on époussette sous un dos de carpette là bien plus qu’élimée:

– Garçon! Pour une énième fois, combien donc est-ce que je vous dois:

: – Un seul d’entre eux me suffira, qui ne porte alliance, alors trop coriace à mes goûts ; pas plus que ne tirant à trop fâcheuse conséquence.

Après, s’étanche le décor; fort goulûment, s’emplit la brasserie, en cortèges serrés de ces buveurs assermentés des plus professionnels, funambules peut-être, mais non moins solennels.

Sur l’estrade enfumée, aux sons acidulés, asthmatique, grinçant accordéon; naît et vagit un air, complainte du putois sournoisement tapis, en un fond de futaie? Que traque un troupeau d’oies.

Emyl n’ouït plus que ne voit, ne goutte à l’opéra que l’on prétend du pauvre; comme enfin le moineau qu’un rat mutant, de ses crocs, broie comme en guise de noir; cet ange hurlant à tort, au plumage lardé d’autant de flèches qu’en compte le carquois ; clous tords qu’en son essence l’on enfonce, en plein vol épinglé aux pages du traqueur de ce genre d’ingrédient considéré mineur;

plus vain, ce train de voraces ferrailles, droit surgi de la mer, tonitruant épouvantail du dimanche ; emportant, au prochain, sa pleine cargaison de voyageuses chaires.

Yeux de matin, mais alors le suivant, amorcés sur ce vide d’heures creuses, à tuer, mieux, occire mais sans autre entrain;

ces yeux, dit-on, soudain gercés de sang,de préférence tout autre que le sien.