Approche et enfin, après de telles interminables attentes, entrée d’Anouchka dans la vie de Geczky !
Sonnant l’heure du tout début réel de celle-ci !
Vie, jusque là, stagnante, tout comme maintenue en état de totale léthargie… Lui, de par son arrivée, pratiquement ainsi mis au monde concrètement par Aele !
C’était à l’époque durant laquelle Heel parvenait encore, tout au long de ses terres Anastasiennes, à courir… correspondant ainsi à une période pas mal reculée, dans le temps !
Juste à l’arrivée prochaine d’un nouvel hivers de plus.
Faisant alors trois fois le tour complet de celles-ci.
Et c’est précisément au troisième de ceux-ci qu’il découvre, plantée dans le tronc de l’arbre à l’écureuil, place de la Rédemption ; alors qu’une première neige commençait à tomber, dès le premier de ces tours ;
ainsi, au troisième, ayant recouvert le sol d’une couche déjà assez conséquente.
Interrompu dans sa course par l’irruption inhabituelle de cette arme, il s’avance jusque au tronc de cet arbre pour tenter de l’en extraire ; parvenu à ses fins, mais seulement après bien des efforts, tant elle était plantée profondément en lui !
En étudiant tout le décor autours de lui, de par sa position, étant donné ce tapis de neige uniforme, ne reflétant que la seule trace de ses pas, arme ne pouvant avoir été lancée que de la berge ; mais, à cet endroit précis, interdite par un dense amas impénétrable de buissons ! D’où l’impossibilité d’une telle chose !
Arme, dés lors, s’exclameraient la foule, se trouvant plantée dans ce tronc dés avant la chute de cette neige, et que le coureur n’a pas découverte alors !?
Heel clamant la chose, étant donné toutes ses attentions portées toujours sur le décor alentour, absolument impossible.
Détenant seul la réponse à cet apparent mystère ; au souvenir du point final venu, juste auparavant conclure sa pièce de théâtre Anou-Elsa ; dans laquelle il était question des tortures infligées à l’une de ses deux héroïnes durant ses heures de sommeil ! Et dont elle conserve les traces vives et sanglantes, à son réveil !
Ainsi, Signe de plus, venu s’ajouter à tant d’autres déjà, ayant ponctué régulièrement sa création littéraire.
Profondément immergés dans les eaux du grand fleuve Anastase, durant la majeure partie de l’année ; pour n’apparaître qu’au coeur de l’hiver, à ces seuls instants où elles se trouvent au plus bas, Heel, ne peut manquer, à chacun de ses passages sur ses rives, d’interrompre ses pas, à ce lieu très précis, afin de prêter à leurs chants une oreille des plus attentive ;
avant, quoique toujours à regrets, de reprendre leur cours… longuement retourné sur eux, pour les regarder lentement disparaître au loin…
Jamais ne manquant de s’exclamer, tout comme affrontant des foules, du haut d’une tribune, solidement campé et superbement péremptoire ;
: – Qui n’a jamais ouï le chant là si caractéristique de l ‘Hypoblokus, seul, en compagnie de l’Anakhonda, serpent de mer, ici de fleuve, en faisant la totale longueur… gîtant en ces eaux du grand fleuve Anastase, n’aura jamais vécu, malheureux, le tout mais alors alors tronqué de sa telle, ainsi, misérable vie !
Auto-Photo prise par l’auteur installé depuis peu au troisième étage de la villa familiale … photo prise par lui-même, qu’il appelait, avec nombre d’autres, en tant que prise de température… de jours comme de nuits, elles pour des heures de sommeil n’excédant pas, ou rarement, le nombre maximum de trois !
Celui-ci, revêtu pour l’occasion, d’un seul et simple drap; l’armature d’un parapluie au bras, porté ainsi en guise de sceptre dérisoir; dans le rôle d’Impérator ; en hommage à l’un de ses tout premier Auto-Buste ;
mais avant tout à celui d’Antonin Artaud, l’un parmi les écrivains, ici doublé d’homme de théâtre ; l’un de ses portait réalisé par ses soins ; ici juste à l’état d’ébauche.
Théâtre de ses heures les plus denses et folles, ponctuées de nombre beuveries en compagnie d’artistes aussi déjantés que lui ; dont son plus jeune frère, peintre ; théâtre encore de nombre de ses premières créations, aussi bien littéraires que picturales; lieux enfin, juste avant de les quitter en catastrophe pour gagner l’abbaye de Solèmes, de sa partie de roulette russe.
Son jeune frère, après son départ, non loin de la réalité; persuadé qu’il s’était donné la mort.
N’ayant trouvé la clé laissée pourtant dans sa boîte aux lettres, aux risques de se rompre le cou, entré par le balcon pour en fracturer la porte vitrée.
Extrait de l’ouvrage intitulé Loeil de Nylon: Roman:
… et c’est sans que rien mais alors ne sut le laisser pressentir, que Jehu se redresse de sa monstrueuse masse de colosse abruti; lisiblement empreint d’une décision inexplicablement des plus farouche; exécutées tout aussitôt;
à la suite de fracassant comme brutal arrêt, aux plaintes de manche distordu, marche présupposée arrière roidement enclenchée; emballant un moteur beuglant à l’agonie, tel que putois que l’on ferrerait au harpon;
ce sans ne se donner la peine d’assurer ses arrières, pas plus que tous côtés comme avant; cinglés là de partout sous les intempestives rafales et cataractes aquatiques déferlant au dehors… attentif alors au seul bas côté, où il la retrouve enfin, tout comme alors rugie de ces tornades orageuses directement jetées à ses assauts;
parvenu, à sa juste hauteur; indifférente toute et comme des moins concernée; pas d’avantage, en corps, par sa totale nudité; Jehu, tout juste quelques instant plus tard, ne sachant trop comment il retrouve, assise à ses côtés; indifférente, voire absente, à son côté, tout aussi maintenant ruisselante que lui; ses mains négligemment déposées, avec tant de restes, exempte ici de tout usage, au total abandon, sur ses cuisses très légèrement partagées; un visage impassible, griffé de mèches poisseusement agglutinées sur une peau quasi diaphane, voire irradiée de l’intérieur; sinon d’arachnéenne cire pratiquement fondue, plus antiques ivoires;
: – Elle n’est plus! Voire d’avantage, en corps, ne l’ayant jamais été réellement, ainsi d’ailleurs que lui!
Et c’est alors des plus abruptement, pris tout comme d’un accès d’incompréhensible rage qu’il relance un moteur ayant mis à profit cette fort longue pause pour caler et cette fois pratiquement à mort; définitivement noyé sous furieuses ondées, elles vives et pugnaces encore comme jamais; en un fort bramement de tôles et jusque bielles arrachées, là tous chromes restants virant au rouge le plus vif; à tout rompre du si peu qu’il en reste de son hétéroclite camionnette.
: – Aux faims, qui sait, de vous y déposer un jour, où allez-vous? Ne fusse, pour peu que vous le sachiez, que des plus vaguement!?
Mais ce n’est qu’énormément plus tard, ayant roulé en un silence à peine soutenable, entre eux, qu’une réponse sourd enfin tout juste des lèvres de l’enfant, à une question qu’il avait depuis lors, oubliée… tout juste murmurée; à voix empreinte de la plus totale indifférence;
: – Ailleurs.
Attentions là de tous les instincts; quoique régulièrement ponctuées de regards hâtivement jetés vers cette enfant, comme là juste pour s’assurer toujours de sa seule présence; non franchement surpris, aux grès lors de l’un d’eux, de n’y sonder qu’un vide encore plus dense que tant d’autres agglutinés à leurs entoures; c’est donc au cours là de ce bien plus tard, aux agrès d’un de ces regards de plus, peut être alors un peu plus insistant comme encore attardé que cette enfant mais tant enfin semble envisager de lui rendre, qu’elle insiste mais cependant sans trop de conviction;
: – Ailleurs!
Toujours là juste murmuré, pour très progressivement affirmer, affermir cet identique, simple mot, mais là sous forme de fredonnante comptine; rappels d’antiques comme enfantines rondes…
: – Ailleurs, ail-leurs; a-y-heurts…
: – Quel heureux hasard! Pour peu que ma présence telle ainsi prolongée, à vos juste côtés, ne vous gêna point trop, sachez, dive enfant, que je m’y rend aussi!