Oeil de Nylon:

Extrait de l’ouvrage intitulé Loeil de Nylon: Roman:

… et c’est sans que rien mais alors ne sut le laisser pressentir, que Jehu se redresse de sa monstrueuse masse de colosse abruti; lisiblement empreint d’une décision inexplicablement des plus farouche; exécutées tout aussitôt;

à la suite de fracassant comme brutal arrêt, aux plaintes de manche distordu, marche présupposée arrière roidement enclenchée;  emballant un moteur beuglant à l’agonie, tel que putois que l’on ferrerait au harpon;

ce sans ne se donner la peine d’assurer ses arrières, pas plus que tous côtés comme avant; cinglés là de partout sous les intempestives rafales et cataractes aquatiques déferlant au dehors…  attentif alors au seul bas côté, où il la retrouve enfin, tout comme alors rugie de ces tornades orageuses directement jetées à ses assauts;

parvenu, à sa juste hauteur; indifférente toute et comme des moins concernée; pas d’avantage, en corps, par sa totale nudité; Jehu, tout juste quelques instant plus tard, ne sachant trop comment il retrouve, assise à ses côtés; indifférente, voire absente, à son côté, tout aussi maintenant ruisselante que lui; ses mains négligemment déposées, avec tant de restes, exempte ici de tout usage, au total abandon, sur ses cuisses très légèrement partagées; un visage impassible, griffé de mèches poisseusement agglutinées sur une peau quasi diaphane, voire irradiée de l’intérieur; sinon d’arachnéenne cire pratiquement fondue, plus antiques ivoires;

: – Elle n’est plus! Voire d’avantage, en corps, ne l’ayant jamais été réellement, ainsi d’ailleurs que lui! 

Et c’est alors des plus abruptement, pris tout comme d’un accès d’incompréhensible rage qu’il relance un moteur ayant mis à profit cette fort longue pause pour caler et cette fois pratiquement à mort; définitivement noyé sous furieuses ondées, elles vives et pugnaces encore comme jamais; en un fort bramement de tôles et jusque bielles arrachées, là tous chromes restants virant au rouge le plus vif; à tout rompre du si peu qu’il en reste de son hétéroclite  camionnette.

: – Aux faims, qui sait, de vous y déposer un jour, où allez-vous? Ne fusse, pour peu que vous le sachiez, que des plus vaguement!?

Mais ce n’est qu’énormément plus tard, ayant roulé en un silence à peine soutenable, entre eux, qu’une réponse sourd enfin tout juste des lèvres de l’enfant, à une question qu’il avait depuis lors, oubliée… tout juste murmurée; à voix empreinte de la plus totale indifférence;

: – Ailleurs.

Attentions là de tous les instincts; quoique régulièrement ponctuées de regards hâtivement jetés vers cette enfant, comme là juste pour s’assurer toujours de sa seule présence; non franchement surpris, aux grès lors de l’un d’eux, de n’y sonder qu’un vide encore plus dense que tant d’autres agglutinés à leurs entoures; c’est donc au cours là de ce bien plus tard, aux agrès d’un de ces regards de plus, peut être alors un peu plus insistant comme encore attardé que cette enfant mais tant enfin semble envisager de lui rendre, qu’elle insiste mais cependant sans trop de conviction;

: – Ailleurs!

Toujours  là juste murmuré, pour très progressivement affirmer, affermir cet identique, simple mot, mais là sous forme de fredonnante comptine; rappels d’antiques comme enfantines rondes…

: – Ailleurs, ail-leurs; a-y-heurts…

: – Quel heureux hasard! Pour peu que ma présence telle ainsi prolongée, à vos juste côtés, ne vous gêna point trop, sachez, dive enfant, que je m’y rend aussi!

KAH-KHA: Aproz:

02 05 13: 10 08

Jehu

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