La Baie des Elphes:
Photo ne découvrant que l’amorce de cette vaste baie, les rives de ses eaux présentes sur tout l’ensemble des terres intérieures Anastasiennes, dessinée en ample arc de cercle; que le commun des Pékins découvre en tant que roseaux, entourant de leurs frondaisons un arbrisseau unique, présent parmi leurs flots fournis… le tout très rigoureusement figé.
L’auteur, ses pas interrompus, face à leur bruissant ensemble, découvrant, avec ses yeux bien à lui, cette baie peuplée d’Elphes gracieuses, vives, mutines, enjouées, telles d’alertes et jeunes ballerines; innocentes èves, leur tout juste esquisses…
et qui s’avancent vers lui, l’entourent et l’entraîne, gêné et pataud, si gauche et trébuchant en ses sabots, en leurs joutes, rondes, pavanes, menuets; tentant mais bien en vain de leur résister;
: – Mais arrêtez, voyons, mutines dévergondées! Vraiment, je vous assure, je ne sais point danser!
Ceci sous l’oeil réprobateur mais impuissant de l’Eunuque impuissant, muselé, à qui pourtant incombe la charge de les surveiller! Interdire toute intrusion, justement de ce genre malvelu de mâle, parmi elle!
Auteur qui maintient, face à de telles évidences, mais oui, une identité irréfutablement féminine, à l’encontre de ce même Pékin, convaincu du contraire!
Folles gambades, bousculades, emmêlé, recouvert sous leurs flots, ponctuées de rires acides et humides…adjoints aux bourrasques rageuses d’un orage lui aussi déchaîné; sans doute issu des colères de cet Eunuque fou furieux; escomptant, par ces moyens, faire fuir cet intrus?
Mais lui aussi impuissant que lui… et peut-être, peu à peu, ne le désirant plus du tout?!…
La Baie des Elphes…: