Arbre situé, tout au long du parcours de l’auteur sur ses terres Anastasiennes aux environs des deux tiers de leur ensemble; en retrait, par rapport à son parcours actuel et définitif.
Aux abords d’un chemin emprunté par les tous autres promeneurs, solitaires, jeunes couples, familles avec enfants, poussettes, patins à roulettes, planches, vélos et chiens… qu’il découvre maintenant mais de loin; entre lesquels il slalomait auparavant, aux tout débuts de ses parcours; pratiquant alors la course à pied…
Appelé ainsi, en lisant, comme de bien entendu Sceptre, au lieu de Sept, en hommage lui aussi à Hergé, son œuvre qu’il parcourt lui aussi inlassablement, cela depuis sa prime jeunesse, alors dans l’attente encore de la parution progressive des volumes la constituant; cela jusque à ces jours actuels…
Arbre, selon son titre, faisant partie de ceux numérotés par l’auteur.
Portrait exécuté à Aproz, dans la maison louée, depuis le départ de la famille de Granois, Savièse.
Fusain et brou de noix, sans adjonction d’acides. Décrété, en son état actuel comme correspondant à ce que son auteur recherchait, au départ.
Portrait tiré de l’ouvrage Jehane ; inspiré de celui de Jeanne d’Arc, son opposé en tous points ; personnage assoiffé de pouvoir, devenue maîtresse incontestée du Château ainsi que de toutes ses dépendances.
Pouvoirs tout aussi bien matériel que spirituel ; roi, prince, nobles de tous titres ainsi que cardinaux ; et c’est aux fins d’asseoir sans conteste ce dernier, cardinaux emmurés dans leur conclave, qu’elle se fait introniser Papesse par eux ; ne pouvant recouvrer leur libération qu’à cette condition !
Avant, tout comme son opposée, qu’elle ne soit condamnée à être brûlée vive, accusée de sorcellerie par Leuhr, inquisiteur improvisé pour l’occasion.
Encre de Chine, sans adjonction d’acides. De part son attitude immuable ; telle que peut la découvrir le malheureux qui s’en approche.Personnage rencontré lui aussi dans certains ouvrages littéraires de l’auteur.
Qui énonce une énigme à tout être se trouvant à portée de voix ; tout comme elle lui jetterait un sort ; car sa proche victime, jusque ici personne n’ayant pu y répondre valablement, se trouve aussitôt non transformé en statue de sel, mais, en l’occurrence de sable.
Ce qui explique le vaste et immense désert au coeur duquel elle siège, l’entourant de toutes parts, étale pratiquement à l’infini, constitué des restes de cette monumentale hécatombe ; victime ensuite essoufflée par le vent, mêlée à toutes autres l’ayant précédée ; le tout inlassablement brassé, de dunes en tant d’autres…
Lharpenteur-Lhobereau : Encre de Chine et Acides :
double portrait de Lharpenteur et Lhobereau, deux personnages mythiques passant tout leur temps à se poursuivre et s’entretuer ; délimitant à eux deux les limites extrêmes du Cercle dont le coeur est le Château ainsi que le Zéro-Point.Le premier, trappeur canadien; le second, personnage issu de la révolution Française.
Encre conséquente de par sa taille, exposée sur le mur de pierres vives d’une cheminée érigée dans le salon de la demeure d’Aproz. Un de ses beaux-frère, en visite, frappé par elle ; sans connaître leur origine et leur histoire, désireux auprès de l’auteur de l’acquérir ;
ont dirait qu’ils surgissent tout comme directement de ce mur de pierres !
: – Pas question, mon vieux ! Car je te l’offre très volontiers !
Mais celui là ne voulant rien entendre et insistant pour son achat. Ainsi, une encre parmi les rares vendue par leur auteur.
Encre photographiée par son fils, dans son appartement de Neuchâtel.
C’est à dire, en parallèle avec son écriture toute proche alors de sa décomposition extrême, avant d’amorcer sa seconde phase elle de reconstruction, Heel, vivant lui-même cet état, plongé jusque aux extrêmes eux aussi tréfonds du trou;
alors ayant atteint la juste veille de ce Zéro Point acquis comme vécu…
et c’est au souvenir de cet état que lui inspira l’élaboration, plus tard, de cette encre et brou de noix ;
étendu sur sa couche, tard dans la nuit, pour un bref sommeil, progressivement extrait de celui-ci pour lui échapper tout à fait… son attention attirée par un étrange bruit venu du galetas se trouvant juste au-dessus de sa tête…
encore confus, qu’il peine tout d’abord à identifier, mais qui se précise de plus en plus qu’il augmente… celui, lui semble-t-il, d’une boule assez volumineuse, roulant tout au long du vaste galets… pour venir buter contre l’un puis l’autre de ses bouts opposés.
Bruit qui persiste et se prolonge, ce jusque à devenir pratiquement obsessionnel.
A un point tel qu’il ne peut résister à s’extraire de sa couche pour sortir de son appartement, gagner une porte, de côté, sur le même palier, la franchir, au coeur d’un petit débarras, puis enfin gravir lentement, avec la prudence requise, le vieil escalier de bois, extrêmement raide menant à ce galetas ; tout en regrettant mais trop tardivement de ne s’être muni d’une lampe torche…
enfin, le couvercle d’une trappe repoussé, sa tête émerge à fleur du sol poussiéreux de cet endroit presque perpétuellement déserté ; soulagé de découvrir, éclairé par les rayons d’une lune pratiquement pleine, filtrés par un vélux pratiqué dans le toit;
pour découvrir, dans la juste pénombre qui lui est délivrée, au bout opposé à la trappe où il se trouve, tout au fond, ce qui lui semble bien être en effet une boule assez conséquente… apparemment figée, mais qui se met en branle pour se diriger directement sur lui… et qui approche de plus en plus, avec le roulement d’une grosse bille de bois telle celle, plusieurs fois utilisée par lui, faisant parie d’un jeu de quilles que possédait son grand-père ;
bientôt, sur le point de l’atteindre, parvenue à quelques centimètres à peine de sa tête; pour interrompre brusquement sa course, se figer.
Soudainement quasi tétanisé, face à ce qui est, en fait, une tête, campée sur son cou tranché ; ses yeux rivés droit dans les siens… tête exsangue, glacée, au teint de cire, hirsute, échevelée… mais arborant un rictus, plutôt que sourire, sardonique… réalité ? Sinon fidèle reflet, tout comme échappée de la surface d’un miroir, puisque rigoureusement et exclusivement la sienne propre !!!
Sous le choc combien brutal qui lui est asséné, écroulé brusquement tout au long de l’escalier, meurtri, à demi KO… avant de retrouver ses mouvements pour se précipiter dans ses appartements, portes close à triple tours !
Là haut, cette tête ayant repris elle sa course pour venir buter avec fracas contre le bout opposé du vaste galetas ; un bref instant interrompue pour reprendre une fois de plus le parcours inverse…
Et c’est la nuit suivante, après une journée vécue, farouchement cloîtré chez lui, tel un somnambule, nuit déjà bien avancée, le même bourdonnement ayant repris, au-dessus de sa tête, qu’Heel extirpe du foulard habituel dans les plis duquel repose Adolphe, son six coups, pour l’armer au hasard de deux balles et finalement la braquer sur lui, à bout portant ;
Ainsi, le Point Zéro se trouvant juste atteint, au déclic de cet arme.
S’amorce, le lendemain matin, toujours avec son écriture, sa lente, progressive reconstruction, avec son départ;famille, amies et amis, travail livrés à un abandon qu’il croit définitif; sous la forme d’un départ pour l’Abbaye de Solème, en France voisine où il a décidé de se faire moine bénédictin. .