Archives de catégorie : Photographie

Le Palier de Jackob: Photo:

Palier de Jackob:

Une fois de plus, concrétisation ici, issue d’une image Biblique; celle évoquant, apparue dans son sommeil, de l’Echelle de Jackob; capable, pour lui, tout l’ensemble infini de ses échelons franchis, d’atteindre les Cieux!…

Ici, presque en conclusion du parcours total des terres Anastasiennes de l’auteur, d’un plus banal escalier reliant le parking supérieur du restaurant des Îles, à celui inférieur, lui destinés aux hôtes et visiteur du camping voisin.

Photo évoquant, pour l’auteur, un tout autre genre d’exploit! Réalisé par deux jeunes sportifs d’un genre assez particulier! L’auteur ayant eu juste la chance de se trouver là au moment opportun pour l’apprécier, comme applaudir avec enthousiasme, une fois réalisé…

Quoique rien ne lui lassait supposer, en arrêt; pour découvrir, alors au coeur de l’hiver, le premier, skis aux pieds, assis sur le capot d’une voiture parquée juste devant le restaurant;

: – Sans doute au repos, après une course sur les terres enneigées d’alentours! Songe-t-il…

Jeune skieur qui se retourne vers le second, lui demeuré au volant de la voiture;

: – Ca va! Tu peux y aller!

Voiture qui semble bondir, pneus hurlant, fonçant comme un bolide, droit sur la rampe de cet escalier, ses nombreuses marches conduisant jusque, au-dessous, au parking lui aussi enneigé…

Voiture stoppée net, au tout dernier moment, propulsant le skieur en avant, expulsé au-dessus de ce tremplin improvisé!

Son sort demeuré intact; deviné, en entendant son rire triomphant! Etaient-ils en train de mettre au point une nouvelle discipline olympique? Il ne le sut jamais.

Le Palier de Jackob: Comme tremplin de saut à skis improvisé!:

Le Bois des Cordes: Arbres: Photo:

Le Bois des Cordes:

Bien évidemment, ce bois, essentiellement constitué du superbe ensemble de Pins, longeant sur son entier les eaux étales tout large comme long des terres Anastasiennes de l’auteur; baptisé ainsi par lui, sous forme de jeu de mot; quoique de façon très subtile…

Evocation de deux des éléments instrumentaux; avec les cuivres constituant l’orchestre, vents et percussions, le constituant!

Que cet auteur parcourt toujours, à la limite de ces deux éléments, terres et eaux… les premières, dormantes, parfois, gercées comme brassées, voire jusque torturées, d’autres fois par les vents… terres lui délivrant une palette de couleurs aussi riches les unes que toutes autres du cours indéfiniment répété des diverses saisons… lui offrant quotidiennement tout autant que celui parcouru jusque là son lot d’images, Arbres, bien sûr, ombres, fantômes et êtres, par d’autres, prétendus exclusivement légendaires…

Mais que lui seul côtoie, non surpris, cependant, bien réels, palpables…

Le bois des Cordes:

La Baie des Elphes: Espaces: Photo:

La Baie des Elphes:

Photo ne découvrant que l’amorce de cette vaste baie, les rives de ses eaux présentes sur tout l’ensemble des terres intérieures Anastasiennes, dessinée en ample arc de cercle; que le commun des Pékins découvre en tant que roseaux, entourant de leurs frondaisons un arbrisseau unique, présent parmi leurs flots fournis… le tout très rigoureusement figé.

L’auteur, ses pas interrompus, face à leur bruissant ensemble, découvrant, avec ses yeux bien à lui, cette baie peuplée d’Elphes gracieuses, vives, mutines, enjouées, telles d’alertes et jeunes ballerines; innocentes èves, leur tout juste esquisses…

et qui s’avancent vers lui, l’entourent et l’entraîne, gêné et pataud, si gauche et trébuchant en ses sabots, en leurs joutes, rondes, pavanes, menuets; tentant mais bien en vain de leur résister;

: – Mais arrêtez, voyons, mutines dévergondées! Vraiment, je vous assure, je ne sais point danser!

Ceci sous l’oeil réprobateur mais impuissant de l’Eunuque impuissant, muselé, à qui pourtant incombe la charge de les surveiller! Interdire toute intrusion, justement de ce genre malvelu de mâle, parmi elle!

Auteur qui maintient, face à de telles évidences, mais oui, une identité irréfutablement féminine, à l’encontre de ce même Pékin, convaincu du contraire!

Folles gambades, bousculades, emmêlé, recouvert sous leurs flots, ponctuées de rires acides et humides…adjoints aux bourrasques rageuses d’un orage lui aussi déchaîné; sans doute issu des colères de cet Eunuque fou furieux; escomptant, par ces moyens, faire fuir cet intrus?

Mais lui aussi impuissant que lui… et peut-être, peu à peu, ne le désirant plus du tout?!…

La Baie des Elphes…:

Tableau: Stam de travail: Photo:

Tableau:

Qui se trouvait juste en face de moi, au coeur d’un fumoir me servant de lieu de travail, dans les sous-sols de la Brasserie Treize Etoiles; découvert et utilisé durant de longs mois, en train encore de mettre sur ordinateur le contenu de mon KHA-KAH…

Un lieu énormément apprécié pour son côté intime et secret; dans lequel je me trouvait la plupart du temps seul… doublement apprécié encore, du fait que l’inévitable musique rencontrée pratiquement partout ailleurs y était si bénéfiquement absente! Plongé en un silence bienvenu… idéal pour la rédaction de mes articles…

Le tableau? Goûté lui aussi; souvent, mon travail en suspend, pour mieux m’y arrêter… empreint de ce trouble côté ludique, onirique et comique, encore… propre au rêve, l’évasion vers des terres inconnues, inédites…

Finalement abandonné; comme d’habitude, pour la découverte, selon mes habitudes, d’autres lieux…

Toile empreinte d’onirisme, ludisme; et propre à l’évasion… :

Corps de Ballet: Photo:

Corps de Ballet :

Une parmi les photos préférées de l’auteur. Utilisée par lui pour illustrer la page de bureau de son ordinateur. Représentant, d’où son titre, l’ensemble des ballerines et danseurs composant, dansant sur scène, ce groupe en occupant tout le plateau.

Illusion réalisée, en cours de ses promenades quotidiennes sur ses terres jouxtant le Grand Fleuve Anastase, parvenu à sa hauteur, au fil de ses pas, lui l’impression, tout comme lui immobile et eux en mouvements! Identique illusion que celle vécue dans un train immobilisé en gare, alors qu’un autre, juste voisin, démarre…

Image préférée parce que, de nos jours, n’offrant plus que le spectacle désolé d’une vaste place rigoureusement déserte. Ceci dû à une violente tempête de vents ayant arraché et déraciné le tiers de ses participant… les bûcherons chargés de l’entretien de ces terres mandatés pour abattre tout le reste.

Rappel de l’oeuvre de cet artiste, quelques restes exposés au Musée de l’Art Brut à Lausanne, son essentiel avalé et disparu sous la pelle des bulldozers venu nettoyer le terrain, aprés sa mort; hérité par un obscur employé d’état, à sa retraite.

Oeuvre composée de mobiles suspendus aux branches d’arbres poussés en ces lieux; ainsi que d’écrits eux enfouis sous leurs racines.

Exemple parfait de la relativité, par le temps qui passe, de la réalité. Ce qui fut, maintenant disparu, et cela à jamais.

Avenir destiné lui aussi à la réalité cet atelier, pour l‘instant, habité par son KAH-KHA actuel, prévu pour disparaître dans sa totalité, pour ne laisser qu’un sous-sol parafaitement vide.

Corps de Ballet: maintenant disparu, sans aucune exception, dans sa totalité: Ne laissant, à sa place, que des espaces de gazon entièrement désertés…