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J’aime elle… Poème extrait du recueil Marines:

J’aime elle; quoique, en son attente mais qui tant, sinon trop se prolonge, en corps, dépourvue de toutes chairs comme os ; contre toute oraison, plus d’âge que de noms;

elle pourrait être, au désagrès de mes profonds tout comme ôtant besoins, tout aussi incessants, que bientôt obsédants, pour l’instant dépourvue quasi de toute vie; que rien ne changerait, pour lui ; Heel lui semble bien, au fin fond de la chose; à ses yeux élancés plus que toujours à toutes quêtes…

elle ne l’aimerait point, et jusque avec un forcené acharnement, qu’il en irait, tout comme en rirait de même, 0h certes, quoique jaune ?!

Ils pourraient, aux plus loin l’un de l’une ; s’entre fuir à tout rompre ; à jamais disparus, sans d’autres larmes, râleries, Heel toutes fois hésite à se le confirmer, las qu’exclusivement, plus que toujours, les siennes !? Comme, pourquoi point, inverser là les rôles ?! En varier le cours ! Moi riant aux éclats ; elle effondrée, comme hoquetante, toute en larmes !?

Elle pourrait croire, encore, comme sortie tout juste de ses couches et langes, aux anges; et autres pères fêtards comme autant de Joël.  Moy ne souscrire qu’à ces réalités communes à chacun ; consommées aussi bien natures, sur le pouce, que frites juste à point; rien se serait diffère. Nous fuir obstinément parmi les tels multiples et complexes entrelacs d’astres aussi bien tout à leur apogée ; que d’autres plus obscurément éteints…

Nous pourrions, comme eux tant, elle et moi, ne vivre que de drogues, sans autres joies de plus, que fièvres et vertiges ; tout comme encore ne fusse que de grains, ou autres botes encore, de rêche foin.

De retour mais tous deux, chacune et chacun très rigoureusement pour soi, enfouis en ces parfums diffus d’enfances recouvrées; épongés, disparus au coeur des ces brouillards mouvants, plus pernicieux que plages éventées; étales à l’ennui sous les si lents, distendus couchés d’évanescente lune; sous une pluie de plus, vécues comme endurées en tant que juste bruines; ses yeux pourraient être des plus apparemment défunts ; sans qu’Heel songea, ne fusses qu’envisagea de s’y implanter. Toujours extraits, tous deux, de toute vie.

J’aime elle ! Ses mains, entre autres tant de choses ; étoiles sous marines, frigides et glacées ; porteuses mais encore de ces silences de grands fonds…

J’aime elle! Ses lèvres par trop lourdes, portées en une moue; gorgées d’indifférence à tout ce qui n’est d’elle.

J’aime elle, tout mais comme Aele se pourrait d’aimer je ?! Aux grès, qui sait, de quelque distraction !? Lents jours que leurs légendes les plus affirmatives proscrivent éternels; plus lentes et si denses, intenses nuits encore; plus que vagues en vagues, ressacs et marrées, tout aussi incessants qu’inlassables refrains;

Elle pourrait ne rien être; lui ne vivre que d’amas d’allusions; amours, cependant identiques, de tous jours et plus, encore diverses nuits, promises à tous deux, sans frein.

Albine: Extrait du Recueil poétique Prénoms:

: – Tout n’était-il vraiment, s’interroge cet Heel, résidant, à leurs aises, qu’aux traits de cette enfant, aussi blanche que piège que celle, dans son rêve, d’identique assoupie ?

Selon quelque légende, une superbe pomme très scrupuleusement empoisonnée, offerte à sa tendre innocence; à laquelle elle ne sut résister, pour une irrémédiable éternité;

tandis qu’usines et casernes, voire jusque autres couvents de béton fort armé contre les maux et atteintes du monde, se parent de jours fades et gris ;

ainsi que borgnes rues, venelles, ainsi que chemins creux pavés de cet ennui ne pouvant que conduire tout ceux qui les empruntent que dans un sens, ou dans l’autre;

tout comme planent, ou rampent, sous des cieux tous farouchement éteints, en un air vivement engourdi,  quasi truffés de plomb, plus ronflantes grenailles, des relents que certains prétendent musicaux…

Heel optant, dès l’instant, là tout comme à l’écoute d’un vent, sinon plus fêle juste brise, extraite cependant de sa seule imagination plus que toujours encore de par trop débordante, qui grince, en ces arbres lointains, leurs chahutés comme bruissant feuillages…

S’immisce alors cet Heel, affleurant les abords, prudemment,  de la moite comme étale, si jeune et fraîche somnolente; ses yeux dès maintenant ouverts sur de grands larges vertigineusement offerts; emportée toute, aux grès de vagues et marrées; répandue de partout ; fuyant à leurs travers;

sa si seule comme unique chemise, non seulement très amplement ouverte, tout comme d’elle-même; on ne peut mieux troussée jusque à ras de menton, déjà, des plus totalement bientôt la quitte, voire, enfin, l’abandonne…

S’instaurerait alors, tout comme se précise, accrochée mais déjà aux angles, autres creux de meubles disparates, une trouble et moite clarté, gercée d’ombres d’un ambre doucement velouté, issue mais là, qui sait, d’entre deux airs tout aussi bien que lignes, volutes mais bientôt plus alors esquissés, échappés aux émois d’un jour que l’on suggère; mousses et grasses crèmes d’un lait de miel; élancées aux assauts de trop lourdes tentures ;

engluées à leurs plis de crêpe ici d’un rose lâchement délavé; mais ne serait ce que parfums d’une aube qui s’affirme cependant tout de même; tandis qu’en de plus autres dehors geint un chiot d’infortune à une trop abstraite lune…

: – Albine! Mais ainsi donc serait ce vous ? Vraiment ?! Par si blanche, onctueuse, en de par tels dessous, assumés sans dessus; et chaude, sinon moite; ainsi qu’aube naissante, miche si fraîchement tirée finalement de quelque four;

: – Filles, oh mes filles, attention mais voyons à ces vents insidieux qui, sous vos jupes rondes, enflent flanelles et jupons, aux aises des garçons ! Avant que n’enflent, las, de même, sinon en corps, de sus, vos ventres de lait tiède !

La Bergère au bois Normand: Extrait du recueil poétique Anou:

: – La bergère au bois normand!

Ennonce-t’Heel, enfin, en sa courte culotte, au pied du sapin blanc, lui promu, en ce genre d’occasion, de Joel ; de sa fluette voix,s’efforçant de ne trop fabouiller, oublier quelque stance, la mieux achalandée; en ce soir, par tous autres, vécues en tant que fête solennelle …

Le titre mis en perce, avant que de corriger ce malheureux lapsus, à flots échevelés;

: – Une bergère au bois dormant, tassant tant de nuits blanches, en son fond de besace,

à supputer sans frein la soudaine venue de son prince ramant, encore fort égaré dans les méandres de grand large…

Pour tremper son ennui, comptait ses moutons blancs ; en refaisant sans cesse un décompte à chaque fois différent, quant à son résultat ; en quête en corps, de sommeil…

Mais, de tous horizons, celui-ci ne pointant ne fut-ce que tout juste le plus infime bout de pied.

cette même bergère, pour tromper son ami, déjà en prévision de sa venue, tissait leur laine, en rêvant à d’autres princes mieux amants ;

ce tout en tricotant leur laine, et pour éluder quelque peu, sa peine de les savoir plus que toujours absents…

Tandis qu’une Seguine chèvre qui trépassait par là, telle le chat bptté, non salement y mit sa patte,

mais quelques autres, de surcroît ; que le loup d’autre conte, aussitôt dévora, quoique déjà par tel indigestionné, par un gras chaperon dont il fit le trépas ;en corps agrémenté de sa défunte mère grand. Entre la loire et le désert, à fort voraces croc.

Bergère, est-ce bien vrai ? Trois frais et jeunes petits tambours qui végétaient plus loin,

m’avaient dit, sans jambages, à s’en rompre la peau, cliquetant à rebours, que tu n’es, et de loin,

la plus belle . Les éclats d’un miroir fracassés par cette orageuse enfant, à l’appui de leur dire ;

pour des ans de malheurs en suspend.

Trois tambours sont parti, la queue entre leurs jantes, sans quémander leurs restes, en fort d’autres ailleurs, carillonner dès lors, ce douloureux constat, largement répandu au quasi porte-voix, sur les dunes et toits…

Tandis qu’au coin de l’âtre, un chat gris, débotté, au cours de cette même nuit, s’apprête et le ronronne, en guise de chandelle, à souffler sans vergogne une lune plaine, et puis finalement s’endort…

Alors qu’encore plus loin, à qui vieux prête vie, un si succinct Poucet, tout juste là distinct, de conte tant d’hivers que fort d’autres saisons, devenu très très grand, dévore d’un seul coup un gras ogre léchant.

Bergère, Heel vous le dit, en compagnie de tout l’ensemble de vos maigres moutons, le navire a des ailes, qui emporte vers toi un amas de ces princes…

Alors que plus encore au loin, cendrillon, de par trous cherche ailleurs comme en vain sa chausse de satin ; voire ne fusse, au besoin, que las juste pantoufle de quelconques chiffons…

Blanche, en ses neiges, éternelle, sa pomme, elle plutôt de solide insomnie, le chat ses bottes, en tous lieux; le monstrueux Poucet, évadés de ses poches gercées las de par trous, ses flots de cailloux blancs, à semer à flous vents; la freuse fée Cara, sa bosse d’apparat; réclament à grands bris, tant d’infantes jolies, en quêtes elles de ces trois carillonnant tambours…

Bêle une chèvre après le loup qui lui cherche son choux; l’ogre d’autres Poucets, pour n’avoir point mangé, alors qu’il était temps, leur soupe quotidienne, que d’autres se le disent, pour leurs affres et maux, demeurés si petits.

Bergère, il pleut des cordes disposes en suffisances pour pendre tout ce monde !

Projet tout juste suggéré que des plus promptement mené jusque à son terme le plus irrévocablement définitif.

Ex-Voto

Léon: Extrait du recueil de poèmes Prénoms:

Léon :

Ronfle et beugle la fête, éructe ses accents, par tel autant aigus, graves, que molle cire toute aussi que l’on vexe ; en accords distordus, arpèges les plus folles, émis à clous trottants en ces têtes poivrées…

Tandis qu’enfle léon, aux ébats, drus et clats d’intarissable hautant qu’assourdissant accordéon…

Sous les torches, lampions, mais depuis tant, soufflés, guirlandes effeuillées, paillettes et néons; en ces luttes ou transes, allons donc le savoir, qui le foulent et broient ; insensible aux sabots de ces garçons bouchers, marâtres boulangères dimanchement emboudinées ; tout à leur abstraction.

On rengaine, chez Jule, son éternelle histoire de dire, à bris et gloussements quasi tonitrueux de chopes éventrées; bascule, quant aux lieux, ce léon, rien de sus, que déchet de surcroît, émis en sa sciure; et puis bascule Yvon, toute ôtant, sinon sus, en ses fleurs grasses et jupons.

A son cours, le grelin, quoique droit, fait la queue ; Leuhr, quant à soi, plus prosaîquement, quêtant avec tant d’autres sa saucisse à friture;

en un coin éculé, on hurle, crie et clame ;

: – Vive Montan! Grinces-nous ton couplet, ne sautant un refrain;

jeté sous une table, sourit et geint Léon, à quelque rêve sans histoire; on écrase des pieds, ; aux mieux, broie d’autres mains ; exige un lent discours de Gustave le Bègue ; trucidant toute pause de si peu mais pourtant licencieuse ; avec tant de rires parfaitement férus à décorner un veuf !

: – N’est ce donc Cyprien?

La fête alors ainsi portée à telles plus astringentes gires ; le trombone embouché de cure dents à s’oiseaux, ivrement varappeurs, comme autres truches éplumées ; aux grès brinquebalant de chaises inversées, brassées à toutes tables aux pieds émis à l’air;

: – Ondine, vous zizi! En quête, mais sans croûte, de l’auteur abruti par ses sis justes jours;

: – Il est là, sous la nappe ! Oh Léon? Quoi de veuf ?!

: – Mais laisse le cuver encore au mieux son oeuf à moelle !

: – Le temps que l’on te montre un peu ce que font les abeilles aux fleurs de ton telle peu avenante espèce;

tout bientôt, s’éboulant à fracas, ce mais jusque, quasi, en assiettes de piles; Emile emmène Ethele, mais alors las tous deux, de par si ras de l’aile; Iris pieds enjoints quasi au plat dans l’auge où patauge à l’ennui, de ce fêle Alexandre ;

tandis que Fred et Ric, tangueusement louvoient, tant émis lors à double, du comptoir aux claviers, Octave pris d’incoerciblessixtes quintes du cerceau; Connie elle finissant par trou de même faire main lasse sur ces pourtant telles évasives, fabouilleuses avances d’un Auguste de trot;

jehane la pucelle ainsi que jean de la montagne, ont reconstruit château tout ainsi que masure, très ostensiblement beaucoup plus hauts qu’avant; Hortense règle ses comptes qu’Hidegrade maquille;

: – Léon, voyons, mais ressaisissez-vous donc un creux! Que l’on balaye, encore, aux grès de par tels autres zestes jusque en deçà de porte, en dos,  fort prestement et bruyamant claquée; qui se concentre très exclusivement à ronfler, hors de toute mesure; enfin sereinement ainsi béatifié.

: – Qui que ce fut, qu’on se l’élise, dom ou qui trotte de la tranche, sinon sa rosse Hinante comme son page pansu, Hildegrade, Gertrude incluses en ce seau, mes filles sages et prudes, closez leur donc  l’huis aux pieds, et ainsi que tous restes éparts en corps par de sus;

cadenassez l’accès, à ce si fâcheux canasson, de mes mangeoires et toutes écuries; ainsi qu’à l’écuyer celui de mes cuisines et tous plats; où je ne veux, doré navrant, à tous autant de mes repas, voir y traîner ses chausses;

enfin au chevalier, par trop envahissant, les aises de mes draps, ce par tel impudent, cavalier de la dune! Mais ne pouvait-il point,aussi, aux grès de mes quémandes renouvelées sans laisse, graisser un tant soit mieux son costumes de tôles, de combien éculé; cet insane manant, ne pouvait-il encore, était-ce trop alors lui demander, essuyer mais ne fusse que la semelle de ses basques, sur la descente de mes couches, avant que d’y grimper?! Chevalier de la lune, tournant et regirant jusque à mes plus intimes entoures; plutôt que ceux de ses moulins

: – Holà, mais donc ainsi, Hortense, Cunégronde, Hildegrade, Gertrude!  Toutes à moi, mes hommes! … mais que me dites tous? Quichotte serait mort, tout comme au champs d’horreur? Voire celui là tout autre, de ce biblique coq. 

La lune, rouge de son sang, humide de mes larmes,  maigrirait à bu d’oeil; tandis que broute, aux bois, sa malingre cavale; quoique harnachée toujours, brinquebalante trique, de la poupe à sa proue, pour d’autres abordages; tout armes et boulets, qui sait, fort aptes, mais en corps, à trucider un monde qui, pour l’heurt, triche aux cartes et se saoule la bête, en de louches tavernes… 

Quichotte serait mort, aimable Philomène?! Ce cher dom vénéré,de si nistres déboires, ainsi que dague au vert, sa manche de guingois, sinon pis de travers!?

: – Holà, gentils puçots, mais dieux donc, fort le clames-je, ne voyez-vous donc point, que je m’apprête à me pâmer?! Qu’on s’enquière promptement, mais voyons, m’administre  mes sels, et des plus illico! Comme prestissimo! avant, comme à mon tour, rejoignant cet incommensurable Héro, toute ôtant ne défunte!

Vignes: Encre de Chine et acides:

Vignes :

Reproduites et interprétées par l’auteur de mémoire ; situées sur ses anciennes terres, alors qu’il avait élu domicile avec sa famille à Granois, de Savièse ; plus précisément entre l’un et l’autre de ses multiples châteaux ; en l’occurrence celui de Montorge, plus quelque quelques ruines de son portique d’entrée et une brève partie de ses murs d’enceinte ; avec un reste de réservoir à eaux de pluies.

L’autre de la Soie; toutes traces désormais disparues ; ses quelques maigres restes ayant été utilisés par les vignerons de l’endroit pour empierrer leurs vignes alentours.