Le dernier Génie, ayant pour mission de protéger Yelsha, se trouvant à bord du Mayriblue encore pour un instant à quais; son capitaine en titre n’étant autre que Nooh, toutefois, le si peu qu’il en reste.
Celui-là même, mais oui, dont toutes mers et autres océans n’ont jamais voulu héberger la dépouille en leurs flots; destiné ainsi, tout comme le plus anodin des Pékins déjà gisant sous terre, avant d’en faire ôtant, agonisant des plus banalement en ses draps de grabat, avant de se voir portés en guise de linceul…
Ayant, pour l’instant invité cette jeune Enfant, non seulement d’accéder à son bord, après avoir une à une jeté les multiples amarres, de pendre, toutes voiles hissées là encore par ses soins, à sa suite, la barre, et gagner peu à peu le plus vaste de tous les plus reculés grands larges…
Dans les eaux baignant, tout juste voisines de celles, caché aux regards de tous autres promeneurs par de pleines brassées bruissantes abritant le Tombeau encore fleuri une grande partie de la bonne saison de nénuphars pourpres de Yelsha…
Voilier tout comme, toutes voiles hissées à ses très nombreux mats, s’apprêtant pour un nouveau départ;
Face auquel, en appréciant le spectacle qui lui est ainsi vastement offert, à chaque fois, arrivé à sa juste hauteur, le promeneur qu’il est interrompt un long moment le cours de ses pas…
englobant encore, en ses vues l’ensemble tout aussi vaste, sous formes, pour tous autres, de simples roseaux, à ses yeux la conséquente troupe dansante, au rythmes des rafales de vents qui en anime les aériens ébats de ces jeunes, gracieuses et vives Elphes qui, parfois, l’invitent à se joindre à leurs rondes endiablées, plus calmes menuets…
L’auteur, ainsi, pour les avoir côtoyées de si près, réaffirmant la nature exclusivement féminine de leur genre; peu soucieux de ses inévitables contradicteurs; tout occupé à joindre, mêler, confondre l’ensemble de ses pas aux leurs… avec elles, emporté en de plus vives cabrioles…
que ne réalisant, encore à la recherche d’un souffle passablement compromis, ainsi que fort plus tardivement, que le grand comme imposant Voilier Mayriblue, l’ensemble de ses amarres larguées, se trouve maintenant tout proche du grand large, derrière lequel il s’apprête à bientôt, tout altier comme entier, à disparaître…
Le Mayriblue, à quais: Cependant proche d’un nouveau départ: Au premier plan, une partie de l’ensemble, emportées en leurs danses et jeux, des Elphes de ces lieux:
Patiemment, avec toutes les précautions et extrêmes attentions requises pour ce genre d’exhumation, effectué par l’auteur… Estimé par lui, tout comme confirmé par un très grand nombre d’experts parmi les mieux avertis, devant dater aux environs très reculés de l’Age du Bronze!Experte dont Nohe, qui lui offrit spontanément ses services haut de combien compétents et pertinents; dans la découverte de ce tombeau comme de sa mise à jour et son étude!
Ont peut y distinguer, sur sa droite, la partie demeurée intacte de la dalle qui le refermait, retirée toujours par ses soins; malheureusement sur un caveau absolument vide. Non victime, comme un grand nombre d’entre eux, de prédateurs en quête d’objets précieux, mais dont le temps passé a eu raison du fossile de squelette qu’il contenait; ce dernier des plus entièrement désintégré.
De plus, défunt qui devait être dépourvu de tous bijoux; tout comme d’objets protecteurs qui étaient déposés à leur service par les membres de sa famille, ses amis d’alors, comme la chose était pratiquée à l’égard des plus riches d’entre eux.
Venue, sous forme de souche, récupérée par l’auteur pour être recueillie dans son Atelier d’Aproz; sous laquelle son Penseur, une parmi ses toutes premières sculpture, exécutée au chalumeau, à su trouver refuge…
Venue servir de conclusion, tout comme de nouveau départ, sur la Place dite du Minautore, pour ses incessants parcours quotidiens tout au long de ses Berges et terres Anastasiennes…
La Source: Point de départ et d’arrivée du KHA-KAH! Image concrète du Cercle!:
: – Alors, qu’attendez-vous? Qui l’aime autant que je me plaît, à mon tel avenant et propre égard, me suive! Qu’on s’en jette à ras trou encore mieux que tant trop en dévers de cravate, plus hoquetante glotte!
Ponctuant son invite d’une tape magistrale assénée dans les reins du plus proche voisin; à décorner un veuf; tout en portant le débordant d’une barrique à sa bouche; éclusée d’un seul coup; besicles et dentier suivant le même cours.
Un Thu mais cependant qui ne se fait prier, après avoir soigneusement remis en place les jointures de son poing, portant une autre rebondissante et tressautante chope à sa barbe inondée, pour ne dire ruisselante;
: – C’est pas tout, mes brebis, tout comme autre fretin; mais il va d’ici peu, si mes vues ne m’égarent, quoique à tort, il ne peut que bientôt se faire tard!
Qu’on m’amène carrosse, ses infinis chevaux varapeurs! Et cela des plus prestement et vive diligence! Chromes, cuirs et dorures en flous genres ainsi qu’autres laquais! Son cocher à l’appui, inclus là à ses basques!
Limousine aussitôt, demeurée sagement au proche littoral, ne se le faisant point rebeugler, et jusque au porte voix, en tous genres de requêtes de son maître, propre tout hautant que l’ensemble de ces lieux; et qui roule déjà à freins égarés et autres tombereaux béants, tout au long de l’interminable et sinueuse route reliant la presqu’île à la côte lointaine, tout comme le contraire; ses bas côtés étroitement cernés par les eaux certes calmes de cette mer envahissante, mais dont montent inlassablement les flots…
indifférente au pourtant délirant spectacle des milliers de lampions érigés pour la fête, qui en balisent, tout au long de son cours le bitume de l’eau doucement envahi, prochement submergés…
C’est même pas à mi parcours, qu’un hourra des plus vif, et grassement nourri, sinon jusque gavé, l’intrigue au plus haut coin; ses multiples et galopant chevaux en tressautant de fort vive surprise!
: – L’ultime borne est mise, dûment homologuée ; tous records assurés, désormais, tous records acquis au fil des ans, depuis l’instauration de cette fête, relégués au passé! confondus!
Fonce et rue le carrosse, à jantes éperdues, autres essieux broyés… jusqu’au moteur enfin crachant asthmatiquesrâles jusque bientôt pitoyables, avant de s’interrompre, eux aussi lentement submergés par ces eaux plus que toujours montantes…
: – Le record de plus hautes marrées est battu! Haut de combien, archi pulvérisé! Hurle-t-on de partout, comme encore à tout fendre; comme à plates coupures! L‘horizon marin maintenant occultant là tous autres espaces, et ce jusque à l’extrême pointe déjà d’une presqu’île qui ne l’est plus du tout; cernée là de partout par ces eaux ne cessant de monter…
Thu quêtant de partout, au-delà jusque de ces plus grands larges désormais mis, dispos jusque à quasi porté de poing!
: – Il devrait être là, ce frauduleux et malfourbu carrosse?
Sans doute en train, chemin sans doute pris des échotiers, en train de se livrer au pâturage de quelques bois, ici et là, masticage impromptu, quoique retardataire, de quelques pins marins?
Un Thu bien par trop éloigné des lieux fort submergés du drame, pour voir, si l’on peut dire encore, agoniser soudain, sans autre cri de plus, fut ce las chuintement, une ultime lanterne de l’engin tout entier, carrosseries et chromes, emporté engloutis sous ces amas de flots, mais ne cessant de croître…
ivres mais non gavés, voraces, bien au contraire, de tous espaces soumis, livrés à leur insatiable et rapace portée…
Aele et Heel: Photo extraite de Mayriblue: ayant juste gagné les flots sans cesse grossissant de la mer… :
Sur la rive de la plage: au tout début de la Fête de la plus Haute Marrée… :