Venue, sous forme de souche, récupérée par l’auteur pour être recueillie dans son Atelier d’Aproz; sous laquelle son Penseur, une parmi ses toutes premières sculpture, exécutée au chalumeau, à su trouver refuge…
Venue servir de conclusion, tout comme de nouveau départ, sur la Place dite du Minautore, pour ses incessants parcours quotidiens tout au long de ses Berges et terres Anastasiennes…
La Source: Point de départ et d’arrivée du KHA-KAH! Image concrète du Cercle!:
: – Alors, qu’attendez-vous? Qui l’aime autant que je me plaît, à mon tel avenant et propre égard, me suive! Qu’on s’en jette à ras trou encore mieux que tant trop en dévers de cravate, plus hoquetante glotte!
Ponctuant son invite d’une tape magistrale assénée dans les reins du plus proche voisin; à décorner un veuf; tout en portant le débordant d’une barrique à sa bouche; éclusée d’un seul coup; besicles et dentier suivant le même cours.
Un Thu mais cependant qui ne se fait prier, après avoir soigneusement remis en place les jointures de son poing, portant une autre rebondissante et tressautante chope à sa barbe inondée, pour ne dire ruisselante;
: – C’est pas tout, mes brebis, tout comme autre fretin; mais il va d’ici peu, si mes vues ne m’égarent, quoique à tort, il ne peut que bientôt se faire tard!
Qu’on m’amène carrosse, ses infinis chevaux varapeurs! Et cela des plus prestement et vive diligence! Chromes, cuirs et dorures en flous genres ainsi qu’autres laquais! Son cocher à l’appui, inclus là à ses basques!
Limousine aussitôt, demeurée sagement au proche littoral, ne se le faisant point rebeugler, et jusque au porte voix, en tous genres de requêtes de son maître, propre tout hautant que l’ensemble de ces lieux; et qui roule déjà à freins égarés et autres tombereaux béants, tout au long de l’interminable et sinueuse route reliant la presqu’île à la côte lointaine, tout comme le contraire; ses bas côtés étroitement cernés par les eaux certes calmes de cette mer envahissante, mais dont montent inlassablement les flots…
indifférente au pourtant délirant spectacle des milliers de lampions érigés pour la fête, qui en balisent, tout au long de son cours le bitume de l’eau doucement envahi, prochement submergés…
C’est même pas à mi parcours, qu’un hourra des plus vif, et grassement nourri, sinon jusque gavé, l’intrigue au plus haut coin; ses multiples et galopant chevaux en tressautant de fort vive surprise!
: – L’ultime borne est mise, dûment homologuée ; tous records assurés, désormais, tous records acquis au fil des ans, depuis l’instauration de cette fête, relégués au passé! confondus!
Fonce et rue le carrosse, à jantes éperdues, autres essieux broyés… jusqu’au moteur enfin crachant asthmatiquesrâles jusque bientôt pitoyables, avant de s’interrompre, eux aussi lentement submergés par ces eaux plus que toujours montantes…
: – Le record de plus hautes marrées est battu! Haut de combien, archi pulvérisé! Hurle-t-on de partout, comme encore à tout fendre; comme à plates coupures! L‘horizon marin maintenant occultant là tous autres espaces, et ce jusque à l’extrême pointe déjà d’une presqu’île qui ne l’est plus du tout; cernée là de partout par ces eaux ne cessant de monter…
Thu quêtant de partout, au-delà jusque de ces plus grands larges désormais mis, dispos jusque à quasi porté de poing!
: – Il devrait être là, ce frauduleux et malfourbu carrosse?
Sans doute en train, chemin sans doute pris des échotiers, en train de se livrer au pâturage de quelques bois, ici et là, masticage impromptu, quoique retardataire, de quelques pins marins?
Un Thu bien par trop éloigné des lieux fort submergés du drame, pour voir, si l’on peut dire encore, agoniser soudain, sans autre cri de plus, fut ce las chuintement, une ultime lanterne de l’engin tout entier, carrosseries et chromes, emporté engloutis sous ces amas de flots, mais ne cessant de croître…
ivres mais non gavés, voraces, bien au contraire, de tous espaces soumis, livrés à leur insatiable et rapace portée…
Aele et Heel: Photo extraite de Mayriblue: ayant juste gagné les flots sans cesse grossissant de la mer… :
Sur la rive de la plage: au tout début de la Fête de la plus Haute Marrée… :
Avec Tohn, collègue Photographe, lui Chroniqueur attitré et dûment assermenté de la Cour; deux personnages semblables, avec le premier, craints tous deux par l’ensemble des infortunés Hôtes du Château et ainsi prisonniers à jamais du Cercle, en fonction de leurs exceptionnels respectifs pouvoirs…
En effet, après consultations et conventions entre eux, capables, le premier, à coups tout simplement de spatule et gomme, de sa toile, le second, quant à lui, de ses propres tabelles, n’importe laquelle ou lequel de leurs compagnons de captivité, aux grès de leur choix commun, de le faire ainsi définitivement disparaître du Cercle et du Château;
Arbre situé, tout au long du parcours de l’auteur sur ses terres intérieures Anastasiennes, aux deux tiers environ de sa promenade quotidienne; peu après avoir quitté le Mayriblue; lui même ayant hissé, toutes amarres larguées, ses voiles; sa proue fendant les flots, lancé aux assauts du grand large…
Son titre attribué par l’auteur, en fonction de l’image qu’il évoque; celle d’un ouvrage antique, large lui aussi ouvert sur sa couverture, ses pages infinies…
Fendant, lui, d’une plume aérienne, finement acérée, les flots d’alinéas, phrases, chapitres, pages se faisant suite, sans la plus infime relâche, tout comme fuite, perdu au long d’une très longue, intarissable histoire…
In Folio: Image d’un ouvrage antique et précieux: ouvert sur le Grand Large d’une très longue histoire… :
Un des Personnage féminin, hôte malgré elle du Château et enfermée, en compagnie des vingt trois autres convives, résidente du Château, dans le carcan du Cercle.
Matérialisée, comme encore, sous forme d’Arbre, imposant, de par sa taille, comme on peut le découvrir, malgré la photo prise par l’auteur, d’assez loin, corroborant à son statut, en tant que personnifiant la Génitrice Universelle; celle qui dicte et impose à l’humain le plus infime, anodin de ses geste, comme sa propre pensée…
Située, conformément à son prestigieux statut, en presque tout début de l’ensemble des Arbres répartis tout long des Berges longeant les eaux du Grand Fleuve Anastase; tout juste faisant suite à la Révérendissime Mohne, Mère Abbesse et fondatrice de l’Ordre des petites Soeurs Motardes; que l’on découvre, à ses côtés…Plus précisément, tout comme il ne peut que se devoir, exclusivement à sa suite…
Mahe: Au tout début de l’ensemble des Arbres longeant les rives du Grand Fleuve Anastase: