Génie: Bois:

Génie : Capturé sur les terres Anastasiennes de l’auteur; parmi tant d’autres répandus sur ces lieux…

Récupéré, après de longs mois durant lesquels celui-ci, armé d’un gros ciseau à bois et d’un marteau, emmenés à chacune de ses promenades, enfermés au fond de son inséparable besace … Ayant depuis de longs mois, alors que la souche qui le contenait était encore sur pieds, impliquant encore trois autres d’entre eux ; arbre énorme, imposant mais fragilisé à la suite d’une violente tempête, abattu par les forestiers assurant l’entretien de ces terres ; sa souche, tout aussi imposante, ayant conservé trois d’entre eux ;

puis, un jour, incendiée de l’intérieur par un groupe d’iconoclastes.

L’auteur étant bien décidé à sauver d’une nouvelle atteinte par le feu ou toute autre, l’un de ceux-ci ; et c’est muni de ces outils, s’assurant à chaque fois que personne ne se trouve en vue, à chacun de ses passages, s’efforçant de le libérer à grands coups de son marteau; dans la crainte toujours qu’un autre groupe de ces jeunes malfrats ne récidive avec un autre feu… ciseau s’efforçant de faire céder un bois pratiquement aussi dur que la pierre !

Et c’est un jour durant lequel il pleuvait des cordes, réjoui par ce temps qui allait lui permettre, assuré par ce temps de disposer de tout son temps pour avancer dans son entreprise, qu’il atteint cette massive souche; désappointé vivement par la découverte d’un intrus planté, sous son parapluie, juste à son pied ; rassuré toutefois à la pensée qu’il n’allait, sous un tel déluge, trop longuement s’attarder ;

celui-ci, cependant semblant, tout comme elle, avoir pris ici racines !

: – Mais qu’est-ce qu’il fabrique, ce parfait abruti, sous de telles trombes, à demeurer planté là de la sorte !?

Tout aussitôt après, pris de quintes de rires en se disant ;

: – Et toi donc !? Tout autant abruti, et ne valant pas mieux !

C’est quelques jours plus tard, le bois qui le retenait à sa souche ayant finalement cédé, qu’il emporte son monumental trophée, sur plus de trois cents mètres, de bien cinquante kilos, jusque sur les berges où l’attend sa 2CV.

Enfin venue trôner au coeur de son atelier d’Aproz ; hors d’atteinte désormais de toute déprédation supplémentaire !

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