Ethelle: Extrait de Prénoms:

Est-elle blonde, ou préférablement prune? Selon les coûts et les couleurs de l’heure? De cet auburn précieusement cendré, d’autres diraient, précocement fané, fond de tain, pensait-on, de toute trame digne de ce nom, propre à là quelque lune suivante; à de plus tards, promise, tout comme d’autre de trop ; ou définitivement remise ?

Pas plus que plume qu’on essouffle à flous vents égarés ; si ce n’est quelque brise; au mieux ronde des plus renfles et molles, au détour ambigu de portée, sans espoir de reprise.

Ethelle? Fort peu! Vous le révélerais-je? Mais à vrai dire, à sa suite m’emporte!

Ne nous prédit-on pas que le gros comme gras d’appareils à sous, tous se devant amérindiens, seront en panne tous, pour de fort proches et douloureux demains.

Geint le piano des autres sous les doigts gourds du pompiste de bar, ou pongiste du coin ; l’un et l’autre, de surcroît, des plus sourds, pis que pots.

Pour un regard, un seul, l’espace d’un instant, échappé, soudain qu’elle ne muselle, déjà qui en disait si long ; se pose, impose la question ;

: – Ethelle vraiment de notre ronde?

Visage flou, laiteux, de passive aquarelle; plus proche mi-carême. Est-elle issue, déesse apparemment déchue, de ces grands yeux marins, embués de naufrages, aux draps brouillés, étreints, de lascifs matins; remis a d’autres lents demains.

Suis-je fol? Ou lors mûr pour de suivantes, plus terrifiantes affres.

Ethelle, outré, ce cri dit de nos âmes incidemment fouaillées?

Ce spasme unique, tiré droit et profond de vertiges discrets, comme fonds de terroirs; le feu blond crépitant sous les pluies lâchées drues? Une évasive incarnation; après l’annonce des plus inconvenante faite lors au mari; entorse faite, ce jusque à nos moins mornes normes;

Le corps s’agite, un peu, follet, conscient soudain de se trouver à découvert, sous l’orage impromptu, de partout déferlant à gras coups de butoirs lynchés drus; défis plus que cinglants, de ceint fouet lâchés au fessier de l’histoire; en cet abrupt instant, où tout, brutalement disjoncte, sans espoir de répit.

Ethelle, ce rire hoquetant et transi, après ces flots de larmes tout juste ravalées, trop goulûment, fâcheusement gobées?

Ethelle, effondrée toute, ouvrage déjeté au plus terne abandon, à sa prime des pages, en un coin de baillant guéridon; si large offert ; puis, en fuite, à même les tapis disjoints.

L’aimais-je? Ah crains très fort que si ; harnaché de tout corps au délirant de son tremplin; et ventre à mers, aussitôt fuis au large, son faste le plus grand; toutes rames rompues et voiles pourfendues.

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Volumes du KAH-KHA

Volume du KAH-KHA :

Présentation ici du premier volume de l’oeuvre entière du KHA-KAH, en comprenant quarante en tout ; ensemble composé, dans sa totalité de douze mille page que l’auteur s’était fixé comme objectif pour son œuvre littéraire; pas une de moins comme de plus ! Pour rappel, l’oeuvre complète de l’auteur, dans toutes ses disciplines, se référant à des chiffres tous répertoriés dans ceux uniquement répertoriés par rapport à des symbole.

Oeuvre littéraire composée de huit romands, huit pièces théâtrales et enfin huit recueils poétiques, chaque volume de deux cent pages.

Le tout enfermé à l’intérieur de caissettes de bois façonnées par ses soins ; le volume contenu paraphé par un CD sonore, en guise de cartouche pharaonique.

Ecriture élaborée durant la période abstraite vécue par lui, volontairement hermétique; de surcroît, toutes pages entremêlées entre elles ;

chacune considérée par l’auteur comme étant unique, se suffisant à elle-même.

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Caissette fermée

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Caissette ouverte avec le volume contenu

 

Kaledo: Sculpture-Mobile:

Kaledo : Sculpture-Mobile :

La seule, réalisée par l’auteur, sur son cadre de bois, exécutée uniquement su verre ; constituée de quatre rayons superposés comprenant chacun un ensemble de soixante quatre plaquettes gravées au poinçon puis peintes de couleurs spécifiques pour ce genre de matière.

Ainsi correspondant à un vitrail sur quatre couches.

Elle encore avec, pour motif, un jeu ; chacun des deux joueurs, après avoir fait le choix d’une couleur spécifique, disposant, à tours de rôle, une plaquette ;

à noter à nouveau l’ambiguïté de ce jeu, chacune d’entre elles composée des couleurs combinées de l’un aussi de l’autre des deux adversaires.

Le but consistant à joindre le premier un côté à celui opposé du cadre qui les enferme.

Nom choisi par leur auteur, évoquant le Kaléidoscope.

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endroit

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envers

Monolith: Sculpture-Mobile:

Monolith :

Avant dernière Sculpture-Mobile consacrée elle aussi à l’expression auditive des rythmes ;

mais ici, de fa4on la plus élémentaire possible.

Constituée d’un cadre sur le support duquel ont été établi une série de rails perforés chacun d’une série répétitive des valeurs originale, c’est à dire valeur simple, pointée et faisant partie d’un triolet.

Tous les trous pratiqués garnis ensuite de tiges d’allumettes mobiles, pouvant être tirées ou enfoncées .

Réalisation,sur un support d’un plectre, petite plaque rigide ; qui va permettre à ce plectre appliqué sur un des rails choisi par l’utilisateur la concrétisation des rythmes choisis par lui.

Oeuvre rythmique parmi les préférées de l’auteur, de par la simplicité quasi élémentaire de sa conception.

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Monolith; envers

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Monolith;

 

 

 

L’Infant: Encre de Chine et Acides:

L’Infant :

Personnage mystérieux qui apparaît brusquement ou disparaît de la même façon dans plusieurs ouvrage de l’auteur ;

tout comme échappé d’un autre monde ; aux facultés divinatoires.

Par exemple dans celui intitulé et consacré à Jehane. Alors au faîte de sa prise de pouvoirs, régnant sur tout l’ensemble du Château et de ses hôtes;  tout comme de sa gloire éphémère ;

surgi en sa compagnie, au sommet d’un donjon, qui s’apprête à se faire introniser en tant que première et unique Papesse ; pour lui apprendre sa fin toute proche à surgir, brûlée vive sur le bûcher.

Tout comme dans le Cercle, surgi de la même façon cette fois aux côtés de Heel qui s’efforce, cela depuis des heures, vainement, d’assembler un ensemble de plaques de cristaux trouvés à l’intérieur d’une grotte dans les soixante quatre cases d’un rayon de bois ; (évocation du Kod!) Finalement lassé, ayant abandonné ce genre d’entreprise, sans un mot, c’est l’infant qui a pris la relève, là sans aucune hésitation ; sur le point de placer le dernier, interrompu dans son ultime geste par Heel qui pressent quelque chose, une fois ce dernier cristal mis en place;

qui l’averti d’avoir, tout juste la chose réalisée, à venir promptement se mettre à l’abri à ses côtés; pour gagner déjà cet abri.

Et c’est aussitôt l’explosion phénoménale d’une lumière combien plus insoutenable, aveuglante, qui éclate, les enveloppe; contraints de se réfugier précipitamment derrière une première porte refermée à la hâte sur eux, condamnée, suivie d’une seconde comme d’une troisème, suffisant tout juste pour empêcher cette lumière de passer au travers.

Porte cette fois murée.

Heel ne se doutant encore que le fameux Zéro-Point vient d’être définitivement instauré, au coeur duquel il se trouve lui aussi définitivement emmuré.

L’enfant à nouveau mystérieusement disparu.

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Enfant, à son âge lunaire…