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L’Infant: Encre de Chine et Acides:

L’Infant :

Personnage mystérieux qui apparaît brusquement ou disparaît de la même façon dans plusieurs ouvrage de l’auteur ;

tout comme échappé d’un autre monde ; aux facultés divinatoires.

Par exemple dans celui intitulé et consacré à Jehane. Alors au faîte de sa prise de pouvoirs, régnant sur tout l’ensemble du Château et de ses hôtes;  tout comme de sa gloire éphémère ;

surgi en sa compagnie, au sommet d’un donjon, qui s’apprête à se faire introniser en tant que première et unique Papesse ; pour lui apprendre sa fin toute proche à surgir, brûlée vive sur le bûcher.

Tout comme dans le Cercle, surgi de la même façon cette fois aux côtés de Heel qui s’efforce, cela depuis des heures, vainement, d’assembler un ensemble de plaques de cristaux trouvés à l’intérieur d’une grotte dans les soixante quatre cases d’un rayon de bois ; (évocation du Kod!) Finalement lassé, ayant abandonné ce genre d’entreprise, sans un mot, c’est l’infant qui a pris la relève, là sans aucune hésitation ; sur le point de placer le dernier, interrompu dans son ultime geste par Heel qui pressent quelque chose, une fois ce dernier cristal mis en place;

qui l’averti d’avoir, tout juste la chose réalisée, à venir promptement se mettre à l’abri à ses côtés; pour gagner déjà cet abri.

Et c’est aussitôt l’explosion phénoménale d’une lumière combien plus insoutenable, aveuglante, qui éclate, les enveloppe; contraints de se réfugier précipitamment derrière une première porte refermée à la hâte sur eux, condamnée, suivie d’une seconde comme d’une troisème, suffisant tout juste pour empêcher cette lumière de passer au travers.

Porte cette fois murée.

Heel ne se doutant encore que le fameux Zéro-Point vient d’être définitivement instauré, au coeur duquel il se trouve lui aussi définitivement emmuré.

L’enfant à nouveau mystérieusement disparu.

infantbs

Enfant, à son âge lunaire…

Extrait de Anou: Chanter? Me rites-vous…

: – Chanter? Me rîtes-vous, histoire de m’allumer ? Au courant mais sans doute, de ma voix de crécelle capable d’effrayer jusque aux corbeaux des champs, chaque fois que je le tente, à défaut d’entreprendre !…

Ou plus simple, alors, pour changer juste de sujet ? Un soir, frigorifiés, au loin du feu? Esquisser seulement l’ascension d’une gamme, à m’ouïr, vraiment je vous l’assure, vous ferait dévaler, à vous rompre le tout, les plus vertigineuses rampes, quasi de toutes autres!

Que dire, encore, de plus ? Les feux qui me dévorent ne sachant se décrire!

La nuit n’est que silence, tapissée d’ombres grises, tout juste après nos rires, nos attentes feutrées, le cristal ébréché qui sait d’une ou deux larmes nous ayant échappé…

La lune d’ambre tiède, sinon un peu plus pâle encore pourtant déjà qu’à ses si lasses aises; gerce d’or effusé une lèvre vermeille, où s’égare un sourire, frileux, timide, retrouvé; prise au piège, sans doute, mais là fort moins que moi, de vos yeux où fleurit une perle oubliée; par trop précieuse pour se voir cueillie; ne fut-ce seulement qu’effleurée ;

la lune est là, tout simplement ; le sait Heel;mais sans ne l’exprimer.

L’orage au dehors? Vous inquiétez-vous, peut-être ? A son bruyant sujet! Vive enfant, n’est que songe, voire tout juste mirage ! Une ivresse de plus, dentelles de pénombre; en un ailleurs que seuls d’autres nous prédisent très proche…

J’avais pourtant fermé vos lèvres, aux miennes encore jointes, pour ne goûter, tous deux, qu’à ce murmure, en fait, de juste brise fêle, prémisse enfin d’un au-delà du rêve; surtout, ne le laisser se perdre! En égarer le cours !

: – Mais que disiez-vous donc, au juste, mon amour? Alors que le mot seul, ici, n’est point de nous ; plus que de quelque mise ; d’avantage que moue?

…où l’heure ne sonne d’avantage que ne bat sa compagne ; ne s’égraine le temps… 

pensée

Extrait de Psalma, film réalisé par l’auteur dans son atelier du Rawyl.

Sympho_Rythmes: Sculpture-Mobile:

Sympho-Rythmes :

Il s’agit de la dernière réalisation de l’auteur concluant la série consacrée à ses Sculptures-Mobiles recréant de façon auditive les rythmes.

Tout comme son nom l’indique, Sympho, parce que capable de reproduire simultanément ou pris individuellement selon le choix de son utilisateur les rythmes choisis ;

rythmes découverts par le jeu des six plaques mobile, capables d’être déplacées sur le plateau de sa surface ; enclenchés ou déclenchés en actionnant une petite plaquette rigide venue s’appliquer au contacte avec les tiges d’allumettes enfoncées ou retirées afin d’en rendre auditives les valeurs déterminées…

une audition mais ici des plus légère, semblable tout juste à de la pluie venue cingler la vitre d’une fenêtre…

La roue intérieure mobile est mue par le plateau d’un tourne-disques dont la rotation se trouve ralentie à l’extrême.

Anakhonda

en guise d’auréole, derrière l’Auto-buste Genésien 1 de l’auteur.

Symphorythm

en détail

Méditations Spongieuses:

Méditations Spongieuses :

C’est à juste quelques heures avant un récital poétique de Heel et son comparse d’alors, Respicure, prévu dans une cave de la vieille ville de Sion, arrivé sur les lieux avec leur matériel, micro et ampli, pour en faire les réglages qu’ils durent déchanter ;

ce dernier hors de fonction, du fait de deux ou trois ampoules égarées en cours de route ; de retours inverse de leur parcours, récupérées, heureusement intactes ; à nouveau sur les lieux, après une série d’essais, Heel tout autant catastrophé ;

le texte se trouvant incompréhensible, du fait d’un accompagnement musical beaucoup trop fort.

Au souvenir de son amie Jack, ballerine, improvisée récitante et qui avait enregistré l’ensemble de ses poèmes constituant son recueil Marines, Heel lui téléphone et peu de temps plus tard, elle se trouve sur place pour étudier le texte et se le mettre en tête ; présente encore pour le réciter, sur l’accompagnement musical enregistré, face au public nombreux présent pour l’occasion… comme à un Heel admiratif, devant l’audace de cette enfant n’ayant pas un seul instant hésité à réciter ce texte pourtant scabreux, provocateur, issu de ces années rimbeausiennes vécues par leur auteur.

Mantra: Sculpture-Mobile:

Mantra :

Oeuvre réalisée durant la longue période de réalisation du Kod, l’établissement progressif des règles le régissant, avec l’aide précieuse et fidèle de son ami Gaby.

Son histoire étant assez comique !

En effet, au cours de cette longue période de recherches, tâtonnements multiples pour arriver enfin aux règles définitives, lassé finalement par eux, cet ami, lors d’une de ses visites à Aproz (venu chaque fois depuis Salin jusque ici) cet ami et cobaye avait décidé de faire savoir à l’auteur qu’il en avait marre et d’arrêter ainsi les frais !

Parvenu chez l’auteur, une fois de plus, avec la ferme intention de le lui faire savoir, ce dernier lui découvre ce Mantra réalisé dans sa totalité en un seul week-end ;

: – Regardes-moi ça ! Un tableau composé de quatre échiquiers où il va nous être possible de noter quatre parties différents du jeu dans son évolution !

En le découvrant, incapable de lui exprimer cette intention et terminant avec l’auteur la concrétisation finale du Kod !

mantra