Auteur, très longtemps en quête d’une solution enfin satisfaisante, mais en vain ; ce jusque à l’illumination subite.
Plutôt qu’un échiquier conventionnel, c’est à dire horizontal, offrant ainsi des vues accessible aux deux joueurs, pourquoi ne pas en utiliser, pour ce jeu particulier d’un se présentant de façon inédite, c’est à dire verticale ?!
A la manière d’une grille de confessionnal; un cadre de bois composé de soixante quatre alvéoles !
Chacun des joueurs se faisant face séparé de l’autre par cette grille ; son endroit réservé exclusivement au premier ; son envers, de manière identique au second.
Grille dans les alvéoles desquelles viendraient se loger autant de cubes de bois, amovibles.
Avec la possibilité offerte, à chacun de ces cubes, toujours par le jeu des chiffres, cette fois sans l’aide de couleurs, seuls vingt quatre de bois plus clair, pour les blancs, et vingt quatre de bois plus sombre pour les noirs, de définir, du côté du joueur l’insérant dans son alvéole choisie par lui l’identité précise des pions, pièces du jeu, cela tout en interdisant à son adversaire de percer cette identité ; ne découvrant, quant à lui, que le côté directement opposé de ce cube !
Une fois le processus de ce cube réalisé, le Kod, dans sa réalité enfin concrète était né !
Récite-t’Heel encore, par tel infatigable sur le présent sujet, qu’agreste funambule, au fil de son idée,n’hésite à y danser;
…c’est un ciel flou, quasi d’arrière automne, croulant d’échine sous le faix, à verses éboulées de mille en de tant suset normes, mornes feuilles, ocres, fauves et autres, bruissantes, fêles, bistres, sanguines, scintillantes, crépites sous la braise de soyeux incendies;
épandues mieux, en corpsmais alors des plus morts, sous les pas, eux distraits, de grèveur solidaire;
c’est un ciel, mais ici par si las, engoncé sur sa tête comme en corps, là le sien, assumé de guingois, porté ras, sis en berne, aux relents écoeurés de sirop fort tassé, son nuage, bien dur,qui s’écaille, de lait;
jeux de perles, cristaux, sur fond de fiel azur, nappe, ailleurs, endeuillée des résidus insanes de quelque lendemain d’agapes;
tout comme cape, juste, négligemment jetée, en vrac, sur l’épaulement de collines, là-bas, frileusement bossues;
étale mieux encore, couches de rances leurres sur un quignon de foin,vautres plis filandreux, jusque à ras de gazons carbonisés à point;
voracement mordue à crocs, épines, dards, troussés, de buissons creux;
griffée aux cris d’un cor, plus enfle cornemuse;
au tronc nu, là surgi,roidement empalée, qu’elle ne savait point là, sournoisement jetée à terre;
rugueux épouvantail, lançant à l’air, pourtant de rien, plantées en serres et males dents ses ivres poings rageurs, torturés, de racines;
mais vengeur de quel crime? Etranglant une brise, jusque à son râle ultime, pour s’être indûment réclamée marine?
Plus loin … c’est, à côté, en un chantier désert, de par trop incisif, l’acide et rauque grincement d’une grue désoeuvrée, s’essayant à la transe;
d’autres cieux que la nuit chichement effiloche en longs lambeaux sanguins, sanglés de bleu distrait, ailleurs de mauve, pourpre, sous l’orange lunaire;
c’est, mais voui,par si chère Anouchka, le puits sans fin, où s’en va naître, à son fond, rugir, osseuse, poindre, une étoile, son ombre;
sinon larme en ses yeux? Pour mourir un peu plus? Ou sourire mais de mieux, quelque plus tard, après;
ors enfin, voire velours épinglés sur grelot de cristal, ou sanglot de satin? Pour attiser un feu…mais qui l’est,comme en corps, cependant des pis roide.
C’est Aele, toute ailes éployée; et puis danse, alors fête, ivrement éthérée; …étirée sur tout ça;
Plus loin, c’est, du rire, un éclat, fiché tout comme en terre, lors en guise de croix;
un vieux vent, mais ici de tout juste rinçage, essoufflé dans sa course indocile, trop molle, par de sus, de plus en plis s’étiole en tant d’autres remous de rupestres jupons, guêpières, autres dentelles, gentiment chahutés, aux grès de rires acides de quatorze à plus d’ans;
pris à ces jeux d’enfants, furtifs et curieux, apeurés ou frileux, aux grès de ces déguisements qu’un âge adulte impose à leurs fêles printemps;
masques tombés, l’espace fruste d’un instinct, à la quête, qui sait d’effusif mirage;
déjà, mais eux en corps, sur l’horizon, fondus, de brumes, brises floues, fraîchement délavés, s’en vont;
…Anouchka, esseulée, foule un or en fusion, embrasée de paillettes et pépites froissées;
plus loin, ce serait bien, peut-être, le sourd envol, ici sur d’autres cieux encore, de taches encres croassantes, lancées sans heurts, plus que jadis croissantes, en raides rondes étriquées, valses gauches, cuivrées, qu’écrasent, broient de noir sur gris ces cieux quasi de plomb fumé;
…c’est un départ, renouvelé, sans laisse; l’attente?
…c’est l’absence trop veuve; un goût de terre, encore, qui meurt, gercé en coin de lèvre, sillons d’autres labours, ouverts sur quelque appel qui se voudrait peut-être de quelque improbable recours, cri mais pris à l’étau de tels givres, autres glaces, mais lors si loin d’être rompues;
attente enfin d’une première neige?
D’un deuil porté blanc.
Mais soudain, il fit frais, comme noir; ailleurs gris; il fait froid; Heel frémit;
C’est Aele, toute ailes éployées, danserait Anouchka, mais si fêle et terrée…
Enfin, de retour de quelques jours passés à Loèche les Bains, l’auteur propose à ses visiteurs le quatrième et ultime volet consacré à ses personnages; toujours, avec pour fond sonore, un choix de chants grégoriens enregistrés par ses soins.
L’auteur vous invite à nouveau à découvrir les interprètes de la pièces théâtrale Anou-Elsa exécutée durant trois week-end au Petit théâtre de Sion, mais cette fois en assistant à la dernière répétition de son texte seul, juste avant la première !
Etrangement, à l’encontre de ce qu’il envisageait, exécutée devant quelque justes dizaine de spectateurs et recueillant, pour ceux demeurés jusque au bout, de rares applaudissements polis; devant une salle comble, et qui fut, tout comme les suivantes une réussite.
Tout comme tant d’autres pièces, comme metteur en scène, confronté à des situations catastrophiques !
Entrée en scène, pour l’une, par le retard d’une actrice ou d’un acteur, ayant contraint les autres interprètes à devoir improviser jusque à leur venue !
Lors d’une autre,une actrice installée au piano, faisant semblant de jouer une pièce exécutée en réalité auparavant sur enregistrement par lui, et qui quitte l’instrument alors que celui-ci joue encore !
Pour une troisième, le pire étant venu d’un acteur qui se prend les pieds dans le décor, celui-ci s’écroulant sur eux tous et réduit à un état déplorable. Contraignant les protagonistes à passer tous ensemble une nuit blanche à le réparer en toute hâte !
Avec la diffusion intégrale de cette pièce à qui l’auteur, avant chacune des représentations avait offert au public l’occasion d’acquérir sont texte; après oh combien d’années écoulées, demeurés jusque là dans l’attente vaine de le recevoir, ayant enfin, par cette vidéo, la possibilité de le parcourir.
A l’époque, il est vrai, l’auteur, non au courant de l’informatique et des ordinateur, travaillant tous ses textes sur une petite machine à écrire, pour obtenir à la fois, à l’aide de papiers carbone, juste quelques exemplaires (qu’un ami, Jean-Marc Lovey appelait Tapuscrits!) n’avait pas eu le courage de s’atteler à ce travail, satisfaire ainsi les nombreuses demandes.