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Teha et Sohn: Photos:

Teha et Sohn:

: – Sohn! corvée de bois! A toi, Teha, celle de champignons ainsi que toutes baies propres à tout dessert convenant à ces lieux!

Aussitôt, tous deux, redressés, face à la double sommation de ce tel trouble fête de paternel, sans le réaliser, venu interrompre leurs joutes;

mais combien plus encore pour en inaugurer de neuves; autres phases de vues, qui sait avant mais d’en venir aux mains; et dont le champs, de clos qu’il fut jusque là, s’en va s’ouvrir prochainement aux dimensions de ces forêts aussi vastes qu’entières;

tout comme par hasard, fillette campée, jambes et cuisses entrouvertes, tout comme offerte, émise sans ne s’en douter, à portée de souffle mais de combien tronqué d’un colosse tapis pratiquement entre elle, enfoui au plus profond d’une évase robette tout au coeur de laquelle il s’engouffre; accueilli par ses jambes et cuisses plus généreusement encore ouvertes…

: – Eh bien, quoi?! C’est pour aujourd’hui ou demain?!

: – Mais on y va, oh là! Et pi y a pas le feu, que je sache, après tout;

: – Eh ne va pas si vite, mais voyons, trop fugace soeurette! Vive fillette ici qui se retourne sur son si gauche et pataud poursuivant; un rire qui lui échappe en de telles cristallines cascades qu’elle déverse sur lui; un instant en arrêt, mais juste ici le temps de lui permettre de remonter à hauteur de genoux, amorce juste de ses cuisses;

: – Déjà rendu, pauvre malingre frérot!

Aux grès là d’autres rires, lui échappant encore, plus agile que fort mutine biche…

: – Nous devant de poursuivre, voyons! En quête toi de ton bois, comme moi de mes baies, par trop entreprenant frérot!

: – Ils peuvent bien attendre, si fugueuse et volage soeurette!

: – Pourquoi ne pas prendre, pauvre idiot, avant trou, quelque champs de sus, nous laissant quant au mieux à nos aises!

Fillette ainsi donc qui poursuit, attentive à ne prendre point trop d’avance sur son soupirant; à cette proposition indirectement prometteuse, quant à lui, semblant recouvrer, en plus de celle là par telle évidente, d’inédites vigueurs;

course ainsi reprise, de sentes en vallons, sources, torrents franchis, autres pentes abruptes où toujours cette vive petite, en plus mais de telles autres charmes, fait montre de toute son adresse; avant enfin de se laisser choir toute au coeur de neuve, fort agreste clairière;

aussitôt généreusement répandue; comme presque aussitôt rejointe par un défait puceau proche à rendre son âme, mais tout aussi vivement ragaillardi par ce qu’elle lui découvre, comme jamais encore… 

Désormais seuls et tranquilles; elle grisée là de se découvrir de par tels pouvoirs, sinon jusque emprises, à le voir mais ainsi remonter cette fois à hauteur de ses cuisses plus, en corps, partagées comme de façon là la moins équivoque;

robe légère, vaporeuse corolle ainsi que tous jupons troussé plus au-delà d’une taille, à la différence de tant de restes, découverte en effet des plus fine, ainsi que portée nue déjà sous les pans haut troussés de bien plus fine encore chemisette…

Teha:

Sohn:

Vernissage: Photo:

Vernissage :

Photo prise, à l’Ecole Normale des garçons où on avait demandé à l’auteur d’exposer quelques unes de ses Encres de Chine; posant ici devant l’une d’entre elles;

Photo prise par son ami et collègue, après avoir été son maître de direction chorale, d’harmonie et de contre-point, au Conservatoire de Musique de Sion, Michel Veuthey.

Afin d’illustrer un article sur sa peinture, rédigé aussi par lui et paru dans une revue; à sa lecture, auteur surpris par l’enthousiasme élogieux dont son contenu était empreint; jugé par l’auteur excessif dans ses louanges, son enthousiasme.

Unique occasion ou presque, au cours de son exposition, où il avait eu l’occasion de vendre quelques unes d’entre elles, la plupart à des collègues d’enseignement établis dans cette même Ecole. Bien d!autres d’entre elles données à des amis, des connaissances.

Heel dans le rôle de peintre; posant devant une de ses Encres de Chine:

Zéro Point: Photo:

Zéro Point :

Le plus important de tous; étant donné qu’il marque celui de départ de tout l’ensemble de ce que l’auteur va découvrir tout au long de ses terres Anastasiennes, y compris celui conclusif de son périple quotidien.

Point désormais disparu; à son tour, fauché sous les tronçonneuses des forestiers. Appelé encore, par lui, le Portillon; comme aussi celui dit en tant que Seize Cent Quarante Six.

Porte ouverte permettant d’accéder, le temps ici interrompu… ou mieux encore, n’ayant plus cours, sur l’espace cosmique; l’ensemble, à choix, des mondes parallèles…

Zéro Point: Sur les berges du Grand Fleuve Anastase:

Fée Liesse et Fée Lasse: Photos:

Fées :

Outre les multiples arbres, eux matérialisés, pour les quelques pékins égarés surces terres Anastasiennes, dénigrant leur présence, pour l’auteur, Ombres, Fantômes, Génies, Elphes mais ici féminines,  rencontrés et fréquentés tout au long de son parcours quotidien sur les terres Anastasiennes appartenant à l’auteur, en voici deux photos prises par lui, particulières.  

Deux photos, ici, consacrées à celle de la Féée Liesse; et celle de la Fée Lasse! Elles ainsi, à la différence de tant d’autres, matérialisées et palpables, sous formes d’arbres; avec une partie des Elphes, Génies.

La Première, saluant familièrement l’auteur, à chacun de ses passages quotidiens, branches levées, et à qui, comme de bien entendu, Heel répond tout aussi chaleureusement.Mieux encore, parfois passant à sa hauteur, lui rendant son salut par une tape amicale, à même son tronc.

La seconde, elle, ses branchements affaissées, pendants piteusement tout au long de ses flancs… Toutes deux, selon leur statut, parées de longues et vaporeuse tuniques.

Fée Liesse:                                             Fée Lasse:

Psalma: Vidéo:

Psalma:

L’auteur rappelant aux quelques visiteurs de son site, ayant peut-être eu l’occasion de le visionner, comme à d’autres n’ayant éprouvé ce malheur, puisque enregistré le tout premier dans Youtube, tourné et interprété par lui dans son atelier du Rawyl 15, (2 mètres sur deux mètres! ) sur le thème de son ouvrage poétique du même nom, tenant à exprimer quelques considérations à son sujet.

Malgré son aspect apparemment décousu, empreint, et cela de la plus, apparemment, insignifiante des images figées, comme de la moindre scène offertes, que pas une seule d’entre elles n’est gratuite, faisant office de remplissage!

Chacune d’entre elles chargée de symboles; fidèle au contenu de cet ouvrage poétique. Dans un fond hautement tragique, soulignant, tout au long de son déroulement, et ce jusque aux toutes dernières séquences la dualité déchirant tout créateur par la dualité de ses réalisations artistiques confrontées à la réalité de sa famille; ainsi, durant son travail, par la force des choses, coupé d’elle.

En accord avec ses convictions, se devant cependant de conclure ce film par une séquence plus légère, pour ne dire, ou plutôt voire quasi comique! Celle dans laquelle on retrouve l’auteur-interprète, faisant suite à sa partie de roulette russe, porte de son atelier du Rawyl 15 finalement ouverte; symbole ici, après le drame, faisant suite à son enfermement absolu, souligné par la répétition des images du décor ambiant, de sa libération.

Des premières séquences du décor, obsessionnellement répétitives, figées; des suivantes dans lesquelles les choses s’animent; des disparitions bientôt de tous objets superflus; symbolisant l’isolement du héros pris dans la rédaction de plus en plus intense de son texte; des ses vues progressivement chaotiques puis, de la même façon, envahies de fumées; symbole du cauchemar naissant, bientôt jusque total; finalement le tout rentré dans l’ordre; images de retour à leur aspect initial, mais soulignant l’enfermement encore total du héros cloisonné dans les murs de son atelier-prison comme cellule.

La densité comme l’intensité de tout l’ensemble de ce film, proche de l’insoutenable! En voulant, pour preuve, les aveux d’un de ses anciens amis, Gérard George, ayant participé et contribué à la réalisation, depuis ses tout premiers balbutiements jusque à sa conclusion finale de son KHA-KAH; sans parvenir jamais être parvenu à en visionner son ensemble dans toute son intégralité!

Heel, prisonnier et proie livrée de ses démons d’alors: