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Le Pentacordes:

Le Pentacordes :

Sculpture-Mobile de l’auteur, seule sans rapport aucun avec toutes les œuvres de ce genre réalisées par lui.

Et pour cause, puisque rappel, de par sa forme, des toutes premières esquisses de mobiles effectuées durant sa jeunesse, dont une commande de sa grande sœur, infirmière à Genève, transportée par elle et suspendue dans la salle de repos de l’hôpital dans lequel elle travaillait.

Son projet, avec cette future réalisation, étant ni plus ni moins de sculpter l’air !

Intitulé ainsi parce que créé sur la structure des chants grégoriens, ses huit mode avec le neuvième appelé Pérégrin ; représentés par les neufs fils de nylon appelés à accueillir les six cent vingt neufs allumettes qui le composent.

Mobile, une fois réalisé, qui l’est à double ; tout à la fois, se mettant en mouvement au moindre courant d’air, ; mobile encore, du fait que les allumettes dont il est fait coulissent sur leur fil, ainsi capable de varier à volonté son apparence.

Pour ce faire, l’auteur contraint de travailler à la loupe ; tout d’abord, pour perforer ces allumettes à chacun de leurs bouts ; ensuite pour passer dans ces trous les différents fils de nylon appropriés.

Pour terminer, l’extrémité de ces fils tendus à l’aide de plombs utilisés par les pêcheurs.

: – D’après vos achats, vous pêchez le gros ! Truite, brochet?

: – Oh bien plus gros encore !

Pentacorde

Le Pentacordes

6f

Détail du Pentacordes

Mnémos 1

Mnémos 1 :

Première Sculpture-Mobile, faisant partie d’une série de cinq œuvres du même genre, comme son titre l’indique, destinée à faire travailler l’observation et la mémoire de celui qui s’y attelle.

Composée de deux cadres et de soixante plaquettes mobiles chacun. Pour le premier gravées de lignes entrecoupées, à l’origine, toutes ces lignes se présentant d’une façon continue.

Pour le second, composées, gravés eux aussi et en couleurs, de motifs géométriques.

Ces plaquettes insérées dans des alvéoles formant un cadre fixe.

Enfin d’un cadre dépourvu d’alvéoles, permettant à ces plaquettes de se mouvoir sur son ensemble.

Selon le principe d’un jeu original qui consiste à remettre dans leur ordre normal une série de chiffres ;

celui-ci, selon le même processus, après avoir mélangé ces plaquettes de les replacer au hasard sur ce cadre mobile, à l’exception d’une seule qui se joindra aux autres, une fois ces lignes reconstituées sans aucune coupure entre elles.

Pour ce qui est de celui à motifs géométriques, selon le même processus, le but étant de retrouver le motif général de départ.

Mnemos 2 Mnemos 1

Le Grelin

Tous ceux n’ayant parcouru l’œuvre littéraire de l’auteur, en tout ou en partie vont très certainement se poser la question ;

: – Le Grelin?!  De quoi donc s’agit-il ? Une plante ? Un animal ? Ou végétal ? Ou encore minéral ?

N’appartenant à aucune de ces catégories puisque, en fait, faisant partie des nombreux instruments de musique réalisé, quoique des plus inédit et ne figurant dans leur liste qu’à un seul et unique exemplaire ;

conçu de l’imagination délirante et tout hautant  débridée de Leuhr, pasteur défroqué et alcoolique; encore musicien des plus particulier, passionné par l’œuvre de Jeesby, ( Jean-Sébastien Bach, pour les non initiés ) et créé avec l’intention d’interpréter l’ensemble de ses pièces de façon maximale ; avec bien entendu celui de ses propres œuvres et autres improvisations de son crus.

Un instrument pratiquement monstrueux, sinon jusque gidantesque ! Mélange d’orgues géantes et clavecin ne leur cédant, de par sa taille, en rien ; mélange indissociable auquel viennentt s’ajouter encore les instruments à cordes, vents, cuivres et bois ainsi que quadruple batteries .

Grelin ainsi nanti capable de venir à bout de n’importe quel tympan incapable de résister à l’ampleur de ses registres portés jusque aux plus extrêmes ultra-sons.. décibels assourdissants…

Leuhr déchaîné tout au larges comme longs des ses multiples pédaliers comme claviers superposés ; une fois lancé dans une ou d’autres de ses interprétations comme démentielles improvisations, qu’il est impossible d’interrompre…

 

Conte du Samedi

… et Samedi:

Aller et rebours:

Une traverse de chemin, non conventionnellement de fer mais de mer, au dévers d’une voie présumée de barrage, ainsi vaque à l’ennui et ce jusque à qui ne voudrait l’apprendre, tout autant par le coeur qu’au sérieux, pas mieux que le cueillir, tant la chose, bien dur, évidemment s’entend, son grince, désœuvré, mais tout de même vague à l’âme;

un gras colimaçon, lui qui rame à ses basques, sans ne tergiverser lors de plus ostensible ration, abondant en son sens, puisque par tel unique;

la lune détoilée, pour ce genre d’occasion, de par telle outrageusement féminine, un peu pour se distraire, effiloche le temps, mais sans y prendre grade pour ôtant, par trop s’y consacrer;

l’araignée d’un espoir, autrement vue, du noir, avant qu’il fut rompu, rembobine son fil, ainsi le tire à soi, aux émois d’une mouche, prise à son autre bout, ainsi donc le mauvais, aux agrès de si proche infortune, souriant jaune, tout de même;

un trombone, en coulisses, en rythmant à mesures, ainsi que contre temps, l’inéluctable comme globale, pour bientôt, toute déconfiture;

sur l’aquarelle d’un damier quoique n’en menant large, un mille pattes très ostensiblement efféminé, lui joue aux dames avec un cancrelat mais qui ne triche pour autant;

herbivore, à ses heurts, un serpent à sonnets vivement venimeux, se lance à corps pourtant perclus à la pourchasse de quelques veuves rimes telles enfin inédites; en faisant, pour ce faire, aux accents de tocsin, tressauter ses grelots;

aux tels flots mais ainsi de dormeurs éconduits, prend à sa charge un ver parmi les mieux étourdiment luisant, aux émois d’une lune qui s’en voile sa face jusque la mieux abondamment achalandée, suppléant à l’autre astre justement endormi, pour faire d’une nuit blanche, quoique fort impromptu, le plus étourdissant des jours;

de dépit, le serpent, acculé à de telles sornettes, sa farce déjouée, à défaut fort de doigt, comme c’est très couru, s’en dévora sa queue, ne lésinant sur des moyens, quoique par si réduits, mais là tout aussi qu’elle et tant ce qui s’enfuit, jusque à ras d’oesophage;

séchant soudainement, le pourtant si savant cancrelat, par trop imbu mais jusque là de sa science infuse, à de pareils éclats, effusé de par trous, se vit finalement réduit à plus qu’état de poudre mais jusque encore impropre à se déjeter aux cieux;

déçu d’être esseulé, ce par tel éperclus mille pattes les prit toutes à son col, sans espoir de recours; à jamais disparut sans ne laisser par dévers soies jusque à la plus infime tresse;

quant à ce là toujours identique ingrédient, le trombone, qui fut, à quasi triple, sinon sextuples croches, gagne d’autres coulisses qu’il couvait depuis creux en son sac à varices;

un anonyme cheminot, quant à lui, écrasant au tassage quelque colimaçon qui le lui rendait bien, avant son âme, au vieux, à la mine si propre, en guise de couleuvres, à gober des traverses, aux profonds désagrès de celle découverte, seule demeurant à bord, ou quasi de si presque, tout de go, là le fit;

un ange de passage, au détour de celui, d’une cigale de tantôt, prit la gale sur lui, abandonnant la scie à l’araignée d’un soir, qui, n’en sachant que braire, de fort loin fine mouche, mais en un premier temps, profita du second pour tronquer au plus gourd le fil de cette histoire;

eh bien voilà, petite soeur, qui était triste, ce soir las!

Le conte y est, je crois, assurément le bon, selon les ronds avis;

puisque, selon les incontournables préceptes de son saigneur, toute plume au repos, quant à celui de plus mais cependant de trop, puisque alors du dit manche;

Pratifori;

1950 Sion;

12 11 66; 23 05

ecritue

Broutage du Lilas Sauvage

« Lilas, le lit Lallo, ou peut-être Lulli, en leurs édits les plus obscurément posthumes,

« sa massive absorption quasi systématique à tous égards, ne relevait-elle point, que l’on le sache tout comme encore le cache, de l’exclusif fait de ces boucs promus émissaires;

sinon celui de combien plus encore abrasif de meutes angéliques, plus encore acharnées à la tâche »;

: – Mais, de toutes rations, le clame-t-Heel à l’encontre de ces deux premiers, creux m’en chaud, croyez-moa, tout ôtant là que glace à la glaise, puisque tant en effet, tout ce glas m’indiffère, ce jusque au plus gras coin;

puisque, de mieux encore, s’efforce-t-il de poursuivre, en son essence ici quasi monumentale, me le suis laissé rire, plutôt extraite à la pioche, par d’autres troupes de forçats bénévoles ; sinon fort mieux encore de fossoyeurs confessionnels.

Heel le croit, en son tort intérieur, penchant jusque à y choir définitivement pour la suivante de ces dissolutions, quoique des plus fondamentalement hypothétique à flous brins;

car, des plus virtuellement, en effet, un arbre prochement voisin de ces lieux de carnage, voire quelque chose d’accrochant, lui ressemblant fort fort, tout aussi près là d’un champs florissant de tant d’autres cyprès, avait lisiblement ses branches aussi bien intérieures que torses toutes enchevêtrées;

en nombre encore jusque des plus inqualifiables, émises pour l’instant en supporte chapeau aux normes de cerceau ainsi que ras de forme, dont aime à se parer quasiment à l’ennui l’être que l’on décrit volage ;

: – Fleurs ainsi dites de lilas, pour revenir à ce premier surjet, vous étiez donc ainsi de toutes les couleurs voire formats jusque les plus invraisemblables, ainsi qu’essences olfactives ;

subtilement parées, quoique très indisposes, promues mais de combien au fatal holocauste, aux faims de tenter d’échapper ainsi, aux allures de toutes fleurs que celles de ce fâcheux lilas, à cet effroyable carnage broyeusement mandibulaire encore exécuté aux sons tonitruant et rauque du cor,

plus revêche olifant, hurlés du fond des bois, tout là que romantiques;

toutes terres à leurs plus éperdus entoures retournées aux labours de cris et bramements

proprement indicibles;

ces fleurs ainsi voracement cueillies en gerbes d’apparat, patiemment mastiquées, non encore seulement digérées à leur juste mesure, tout au mieux que saveurs, qu’aussitôt prestement dirigées, leurs juste résidus qu’expulsée vers un bas naturel propre à ce genre de fin.

le somptueux carnage se poursuivant sans frein, d’une ici fêle aurore des plus parfaitement indéfinie

jusque à de plus encore tant vagues comme ombreux, souverains crépuscules, de nuits encore sans dunes, autres jours survivants, sinon jusque à ces heurts, précédant de fort peu une retraite enfin aux flamboyantes torches ;

en suite, mais ainsi très plus tard, ces toujours identiques essaims autres troupes de plus survenues en renforts, de prédateurs repus, sinon jusque gavés de ce pantagruelique broutage, fort en faim, sainement assouvi, en ruminant les miasmes, aux fortuits aléas de rêves sirupeux, chacun, lors, en son lit, comme tout autant que las, cuve les sourd relents de cet intempestif broutage, pleinement assouvis.

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