Archives de catégorie : Vidéo

Vitrail

Vitrail:

Forme: L’auteur ayant opté pour ce mode de réalisations destinées à illustrer les différents ouvrages de son oeuvre littéraire, toutes photos y étant proscrites.

C’est à la suite de son accident de vélo, sa longue convalescence, contraint, à l’âge de septante ans de devoir réapprendre à marcher, qu’il découvrit, en plus de CG Jung dont la lecture devait l’éclairer enfin sur tout le contenu énigmatique jusque là de son KHA-KAH, un ouvrage sur les symbole, en faisant tout autant.

Bien avant ces révélations, instinctivement, au cours de ses quotidiennes pérégrinations sur ses terres, il avait attribué un arbre bien précis à chacun des vingt quatre personnages du Cercle; avec la ferme conviction que tout ce qui arrive à l’un d’entre eux atteint également son double végétal; et réciproquement.

Arbres ainsi dotés eux aussi d’une âme, et avec lesquels, durant ces mêmes pérégrinations, cet auteur dialogue…

Une conviction qui devait se manifester de façon concrète par la suite.

Conviction partagée, et ne faisant que renforcer d’autant la sienne, découverte dans cet ouvrage sur les symboles, par une tribu africaine très développée appelée Dogon!

Leurs membres consacrant des journées entières, par des cérémonies spécifiques, à implorer le pardon anticipé de l’âme d’un arbre qu’ils s’apprêtent à couper, très strictement pour leurs besoins.

Le tout avec, comme fond, un des montages sonores de l’auteur intitulé Cercle.

Quelques graphiques ont été extraits de vidéos issues de MT Films ; Marianne et Tristan Devanthéry ; Vidéo Création.

Quelques graphiques ont été extraits de vidéos issues de MT Films ; Marianne et Tristan Devanthéry ; Vidéo Création.

 

 

Nadia:

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Nadia :

L’auteur se souvient de ce jour où l’on frappe à la porte de son atelier de musique, ouvert, à Sion, après la fermeture de l’Ecole Normale dans laquelle il enseignait jusque là ; jour mémorable oh de combien! Sur le pas de la porte qu’il va ouvrir se présente une fillette de neuf à dix ans, en petite jupette jaune canari, au sourire lumineux, accompagnée de sa maman et de sa plus jeune sœur.

Pour une première audition et éventuellement se voir inscrite parmi ses élèves.

Toujours avec le même sourire, la voila qui s’installe devant le clavier sur lequel ses petites mains se posent.. avant de s’élancer, doigts voletant de touches en touches…

Et la magie opère aussitôt ! Sous le coup, auteur qui ne peut s’empêcher de lui demander, son morceau terminé, non seulement de lui jouer un suivant, mais ensuite tout l’ensemble de son répertoire. Découvrant très brièvement la mine inquiète de sa mère qui doit sûrement penser que si ont lui fait une telle demande, c’est parce que son jeu n’est pas satisfaisant. Tandis qu’il réalise… Cette petite ne fait pas, comme tant d’autres, de la musique. Non seulement elle la vit mais elle est habitée par elle !

Quelques années passent, tout d’abord, durant lesquels l’auteur tente de lui apprendre, après les avoir mises en laisse, à maîtriser ces deux petites mains, semblables à deux petit chien fous, doigts lui échappant, emportés par leur virtuosité naturelle, tel le petit caniche de George Sand, ayant inspiré à Frédéric une de ses œuvres.

Années vite écoulées, étant donné la facilité avec laquelle tout ce qu’il lui demande est exécuté aussitôt, au bout desquelles l’auteur réalise qu’il n’a plus rien à lui apprendre.

Inscrite tout d’abord au conservatoire de Sion, puis à celui de Lausanne, où elle poursuit ses études jusque à l’obtention d’un masters de pédagogie puis de virtuosité.

Pour enseigner à son tour, maintenant de retour au conservatoire de Sion. Inscrite encore à l’université pour y étudier le droit.

Auteur qui invite ceux qui le veulent bien à partager son écoute, emportés tout comme lui, sûrement par cette même magie demeurée

 

 

 

 

 

 

Anou-Elsa: Musique

Comme il fut dit précédemment, au sujet de la pièce théâtrale Anou-Elsa, une année fut consacrée à la rédaction de son manuscrit, une seconde à sa mise en scène, une troisième au travail du texte avec les deux jeunes actrices, et enfin la dernière, précédant les répétitions au Petit Théâtre de Sion, elle à la confection de la musique destinée soit à entrecouper les différentes scènes, soit à accompagner, en fond sonore les différentes répliques…

Ne voulant s’impliquer, en plus de tout le reste, dans la composition de cette musique, l’auteur en confia le soins à un de ses amis de vieille date Jacky Lagger, chanteur et créateur de chansons pour enfants.

Mais toujours derrière lui, à lui donner ses instructions et jusque rigoureuses directives. Contraignant cet artiste de nature assez fantasque à une discipline de fer. L’ayant obligé, avec contrôles, à lire le scénario entier, puis le reprendre, scène après scènes.

Il me faut, au début, un thème léger, très aérien, repris à de multiples reprises, sous formes de variations.

Deux thèmes différents pour les scènes de cauchemar ; celui concernant Anou, mystérieux, sombre et pesant ; pour celui d’Elsa, impliquant des séances de tortures, plus agressive, violente.

Celle du maquillage, à ambiance africaine, sur fond de tam-tam, obsédante.

Celle encore du concerto pour orchestre et machine à écrire….

: – Tu es sûr que tu veux bien ça ?

: – Mais oui, et comment! 

Repris à plusieurs reprises ; L’orchestre plus conséquent! plus alerte, vif !

Pour découvrir enfin une version moderne de la Marche, Turque de Wolfgang, sur laquelle il emmanche sa machine !!!

Pour la scène des grands magasins, celle commune à ce genre d’endroit, insipide, entêtante !

Ami ressorti enfin de ces séances, épuisé !

Mais auteur satisfait, pour ne dire comblé ; ayant réussi finalement à obtenir exactement ce qu’il envisageait dès le départ.

 

 

Anou-Elsa: Texte

L’auteur vous invite à nouveau à découvrir les interprètes de la pièces théâtrale Anou-Elsa exécutée durant trois week-end au Petit théâtre de Sion, mais cette fois en assistant à la dernière répétition de son texte seul, juste avant la première !

Etrangement, à l’encontre de ce qu’il envisageait, exécutée devant quelque justes dizaine de spectateurs et recueillant, pour ceux demeurés jusque au bout, de rares applaudissements polis; devant une salle comble, et qui fut, tout comme les suivantes une réussite.

Tout comme tant d’autres pièces, comme metteur en scène, confronté à des situations catastrophiques !

Entrée en scène, pour l’une, par le retard d’une actrice ou d’un acteur, ayant contraint les autres interprètes à devoir improviser jusque à leur venue !

Lors d’une autre,une actrice installée au piano, faisant semblant de jouer une pièce exécutée en réalité auparavant sur enregistrement par lui, et qui quitte l’instrument alors que celui-ci joue encore !

Pour une troisième, le pire étant venu d’un acteur qui se prend les pieds dans le décor, celui-ci s’écroulant sur eux tous et réduit à un état déplorable. Contraignant les protagonistes à passer tous ensemble une nuit blanche à le réparer en toute hâte !

Avec la diffusion intégrale de cette pièce à qui l’auteur, avant chacune des représentations avait offert au public l’occasion d’acquérir sont texte; après oh combien d’années écoulées, demeurés jusque là dans l’attente vaine de le recevoir, ayant enfin, par cette vidéo, la possibilité de le parcourir.

A l’époque, il est vrai, l’auteur, non au courant de l’informatique et des ordinateur, travaillant tous ses textes sur une petite machine à écrire, pour obtenir à la fois, à l’aide de papiers carbone, juste quelques exemplaires (qu’un ami, Jean-Marc Lovey appelait Tapuscrits!) n’avait pas eu le courage de s’atteler à ce travail, satisfaire ainsi les nombreuses demandes.