Ses six faces se subdivisent en 3 x 2 faces opposées que nous déterminons en: A – A’; B – B’; C – C’.
Trois de ses faces sont marquées d’un Y déterminant un triangle. Les trois autres d’un X barré; le triangle est ici déterminé soit du fait qu’il est noir ou pointé. Ce triangle fonctionne comme l’aiguille de la montre. Suivant la façon dont il est disposé sur l’échiquier, il déterminera un des quatre chiffres impairs: 1 – 3 – 5 – 7; une autre de ses faces un des quatre chiffres pairs: 2 – 4 – 6 – 8.
Chiffrage:
La face cube fonctionnant, suivant les quatre possibilités de son orientation, comme les aiguilles d’une horloge, (Dans les sens conventionnel pour Blanc Joueur conventionnel); dans le sens inverse pour Noir; joueur adverse); les pièces, pions et cases du jeu d’échec en sont les chiffres: Pion conventionnel: = 1. Pion inversé: = 2. Tour: = 3. Cheval: = 4. Fou: = 5. Dame: = 6. Roy: = 7. Case: = 8
Une première catégorie de cubes offre, selon son orientation sur l’échiquier, les possibilités suivantes, correspondant aux chiffres impairs.
La première photo, (depuis la gauche) sur la position 1, révèle un petit pion; conventionnel au jeu d’échec.
La deuxième, sur la position 7 révèle le roi;
La troisième, sur la position 5 un fou<,
Enfin la quatrième, sur la position 3 un cheval.
Une seconde catégorie de cubes offrant elle, selon le même processus, le choix des chiffres pairs, c’est à dire le 2, petit pion inversé, le 4, une tour, le 6 la dame et enfin le 8 une simple case.
Auteur, très longtemps en quête d’une solution enfin satisfaisante, mais en vain ; ce jusque à l’illumination subite.
Plutôt qu’un échiquier conventionnel, c’est à dire horizontal, offrant ainsi des vues accessible aux deux joueurs, pourquoi ne pas en utiliser, pour ce jeu particulier d’un se présentant de façon inédite, c’est à dire verticale ?!
A la manière d’une grille de confessionnal; un cadre de bois composé de soixante quatre alvéoles !
Chacun des joueurs se faisant face séparé de l’autre par cette grille ; son endroit réservé exclusivement au premier ; son envers, de manière identique au second.
Grille dans les alvéoles desquelles viendraient se loger autant de cubes de bois, amovibles.
Avec la possibilité offerte, à chacun de ces cubes, toujours par le jeu des chiffres, cette fois sans l’aide de couleurs, seuls vingt quatre de bois plus clair, pour les blancs, et vingt quatre de bois plus sombre pour les noirs, de définir, du côté du joueur l’insérant dans son alvéole choisie par lui l’identité précise des pions, pièces du jeu, cela tout en interdisant à son adversaire de percer cette identité ; ne découvrant, quant à lui, que le côté directement opposé de ce cube !
Une fois le processus de ce cube réalisé, le Kod, dans sa réalité enfin concrète était né !
Récite-t’Heel encore, par tel infatigable sur le présent sujet, qu’agreste funambule, au fil de son idée,n’hésite à y danser;
…c’est un ciel flou, quasi d’arrière automne, croulant d’échine sous le faix, à verses éboulées de mille en de tant suset normes, mornes feuilles, ocres, fauves et autres, bruissantes, fêles, bistres, sanguines, scintillantes, crépites sous la braise de soyeux incendies;
épandues mieux, en corpsmais alors des plus morts, sous les pas, eux distraits, de grèveur solidaire;
c’est un ciel, mais ici par si las, engoncé sur sa tête comme en corps, là le sien, assumé de guingois, porté ras, sis en berne, aux relents écoeurés de sirop fort tassé, son nuage, bien dur,qui s’écaille, de lait;
jeux de perles, cristaux, sur fond de fiel azur, nappe, ailleurs, endeuillée des résidus insanes de quelque lendemain d’agapes;
tout comme cape, juste, négligemment jetée, en vrac, sur l’épaulement de collines, là-bas, frileusement bossues;
étale mieux encore, couches de rances leurres sur un quignon de foin,vautres plis filandreux, jusque à ras de gazons carbonisés à point;
voracement mordue à crocs, épines, dards, troussés, de buissons creux;
griffée aux cris d’un cor, plus enfle cornemuse;
au tronc nu, là surgi,roidement empalée, qu’elle ne savait point là, sournoisement jetée à terre;
rugueux épouvantail, lançant à l’air, pourtant de rien, plantées en serres et males dents ses ivres poings rageurs, torturés, de racines;
mais vengeur de quel crime? Etranglant une brise, jusque à son râle ultime, pour s’être indûment réclamée marine?
Plus loin … c’est, à côté, en un chantier désert, de par trop incisif, l’acide et rauque grincement d’une grue désoeuvrée, s’essayant à la transe;
d’autres cieux que la nuit chichement effiloche en longs lambeaux sanguins, sanglés de bleu distrait, ailleurs de mauve, pourpre, sous l’orange lunaire;
c’est, mais voui,par si chère Anouchka, le puits sans fin, où s’en va naître, à son fond, rugir, osseuse, poindre, une étoile, son ombre;
sinon larme en ses yeux? Pour mourir un peu plus? Ou sourire mais de mieux, quelque plus tard, après;
ors enfin, voire velours épinglés sur grelot de cristal, ou sanglot de satin? Pour attiser un feu…mais qui l’est,comme en corps, cependant des pis roide.
C’est Aele, toute ailes éployée; et puis danse, alors fête, ivrement éthérée; …étirée sur tout ça;
Plus loin, c’est, du rire, un éclat, fiché tout comme en terre, lors en guise de croix;
un vieux vent, mais ici de tout juste rinçage, essoufflé dans sa course indocile, trop molle, par de sus, de plus en plis s’étiole en tant d’autres remous de rupestres jupons, guêpières, autres dentelles, gentiment chahutés, aux grès de rires acides de quatorze à plus d’ans;
pris à ces jeux d’enfants, furtifs et curieux, apeurés ou frileux, aux grès de ces déguisements qu’un âge adulte impose à leurs fêles printemps;
masques tombés, l’espace fruste d’un instinct, à la quête, qui sait d’effusif mirage;
déjà, mais eux en corps, sur l’horizon, fondus, de brumes, brises floues, fraîchement délavés, s’en vont;
…Anouchka, esseulée, foule un or en fusion, embrasée de paillettes et pépites froissées;
plus loin, ce serait bien, peut-être, le sourd envol, ici sur d’autres cieux encore, de taches encres croassantes, lancées sans heurts, plus que jadis croissantes, en raides rondes étriquées, valses gauches, cuivrées, qu’écrasent, broient de noir sur gris ces cieux quasi de plomb fumé;
…c’est un départ, renouvelé, sans laisse; l’attente?
…c’est l’absence trop veuve; un goût de terre, encore, qui meurt, gercé en coin de lèvre, sillons d’autres labours, ouverts sur quelque appel qui se voudrait peut-être de quelque improbable recours, cri mais pris à l’étau de tels givres, autres glaces, mais lors si loin d’être rompues;
attente enfin d’une première neige?
D’un deuil porté blanc.
Mais soudain, il fit frais, comme noir; ailleurs gris; il fait froid; Heel frémit;
C’est Aele, toute ailes éployées, danserait Anouchka, mais si fêle et terrée…
Pour transformer des armées napoléoniennes, alignées au cordeau, en rangs d’oignons, parées de leurs plus chamarrés costumes en de plus modernes, elles devenues invisibles, comment l’auteur allait-il s’y prendre ? !
Le problème s’accentuant encore par le fait que cette invisibilité devait permettre à chaque adversaire, afin de pouvoir manoeuvrer ces armées, de percevoir les siennes, au détriment du joueur opposé ! Lui aussi de ces mêmes prérogatives !
Après une intense cogitation, auteur optant pour la seule solution possible; remplacer les pions et pièces conventionnelles de ce jeu par des chiffres! Allant de un à huit; un et deux pour les petits pions; afin d’augmenter les possibilités de mouvements, celui-ci optant pour deux sortes distinctes de petits pions ou soldats; un conventionnel, se déplaçant droit devant lui pour prendre une pièce de l’adversaire sur les cases de côté; un second, à l’inverse, progressant de côté pour prendre une pièce adverse devant lui; trois pour les tours; quatre pour les cavaliers; cinq pour les fous; six pour la dame; sept pour le roi et huit pour les cases qui elles aussi peuvent se mouvoir, selon n’importe quelle pièce de jeu (Leurres).
Ces chiffres traduits visuellement par des couleurs.
Auteur qui réalise la concrétisation de ses trouvailles sous la forme de cases godets, (des dessous de meubles!) une pour chaque pion et figure du jeu; pour lesquels il confectionne des petits triangles de couleurs appropriées.
Chaque joueur, avant la partie, construisant ses pions et pièces selon un code personnel, lui seul capable de les identifier. (d’où le nom de son nouveau jeu, le Kod). Testant sa trouvaille avec le concours d’un ami, il peut constater que la confections de ces pions et pièces prend plus de temps que celui de la durée d’une partie effective!!!
Pour remédier à cet handicap, pions et pièces remplacés par des cubes de bois peint incrustés dans une trame d’alvéoles. Identifiés selon l’orientation de celui-ci.
Comme promis à celle qui m’est la plus chère, voici un tout premier poème extrait du recueil de poésie Marines.
Un recueil de poèmes, tout comme celui intitulé Anou (pour Anouchka), écrit par son auteur peu de temps après sa miraculeuse rencontre, enfin, avec celle qui allait devenir, promu quant à lui Heel, Aele !
Rencontre qui devait marquer le tout début de sa véritable vie !
Tout comme son titre l’indique, ensemble de poèmes, ainsi que tout le reste de son œuvre, avec Céline, leur petite fée et Julien, leur petit prince, lui étant dédiés ;
En grande partie consacrés à la mer qu’ils allaient bientôt découvrir, au cours de leur voyage de noces, parcourant la Provence en vélo-moteur !
Une fabuleuse découverte, riche de souvenirs impérissables et toujours vivants.
Nous irons voir la mer
n’importe où elle se trouve; nous irons la trouver, retrouver, voire, qui sait, jusque à de plus impossibles ailleurs…
Nous descendrons profond, fort bien plus que son fond, faute de l’avoir vu; encore jamais atteints, ses abysses sans fin, toutefois le dit-on ; jusque à son clos bouchon.
Mais que nous forcerions, selon l’ivresse de l’instant, que l’on dit, mais encore, au-delà de ses nuits sans issue; de force, ou farce sauterions; champagne de saines déraisons.
Largués, campagnes, horizons; à deux âmes conjointes, algues; vives que n’émeuvent vraiment plus que raz, ses marrées…
Déjà l’accouplement des mouches, à nos yeux comme coeurs, ne représente plus la moindre des valeurs?!
Pour nous, quant Anou, en gants de soie et négligente lavallière, nous irons voir la mer; creuse baignoire d’une eau, dit-on, plus que jamais salée par trop, gorgée de tous poissons flottants, par bancs altiers, d’autres plus rares, et prétendus volants; à morts, bronzés, argents, sous le soleil, notre pair de tous jours, nourricier.
La mer, source, ment-on, de toutes et jusque extrêmes origines, peut-être, pour se rassurer; noeud de départ et de virée, voire finale arrivée; point de chute ou de fuite d’une étoile gisante en ses bas fonds secrets; ou de deux?
Qui le dit, d’avantage; vapeurs de traîne unique, en ses brumes, perlée… Rien de bien plus qu’infime, pour ne dire que malingre éclair, d’île en îles, disent elles, comme ils, qui ne fît même peur aux enfants; lorsqu’elle soudain sombra, corps, volutes et biens, toutes voiles émises, fort loin, devant; se le murmure-t-on, de mousse à loup marin.
Nous irons voir la mer, tous deux… La neige me l’a dit, de pays froids, rugie; tombée là dans le creux d’une oreille qui se le tint pour cru; dispose à ses errances ; quelque flocon gisant, givrés, pleurs d’un hiver à survenir, soudain, lors qu’on ne l’attend plus.
Le chante ici ou las, quelque refrain? Nous irions voir la mer! Semer en ses labours une tempête monstre; retourner à grands flots et grondants tourbillons ses gerbes bleu cendré, nacrées d’aubes fangeuses…
Nous irons, te l’assure, vers un suivant automne vendanger jusque à dos de ses vagues énormes, leurs ultimes et mousseuses bavures; cueillir à telles pleines brassées, varechs, troubles vases aux relents embrumés de poivres et salpêtre, arrachés à ses plus antartictes extrêmes; anthracites néants.
Nous irons voir la mer, n’importe où, toute elle gît; c’est à dire, de partout… Et nous ferions l’amour, sans nous chercher d’excuse, autre enfin, que celle de le faire; comme on forge son nid, harponne l’esturgeon, quelque rat de gouttière; de passions en couleurs, aux reliefs passés,espoirs encore comme toujours à naître;
nous serions visionnaires de monde imaginaire, palpable seul, alors pour l’être épris de ce qu’il sait à chaque jour, son heure, être sa naturelle fin première?
Nous irons voir la mer, étale pour nous seul; sagement alanguie? Attendrions longtemps, curieux de suivre, pas à pas, une à une, un à deux, les heures qui toutes, patiemment nous effacent, chaque jour un peu plus; sans compter toutes nuits…
Nous laisserions encore fleurir le vin nouveau, pour l’ivresse des autres; insouciants mais déjà de récoltes perdues.
Nous mêlerons nos vies au creuset de nos rêves; en une coupe unique vidée jusqu’à la lie.
Nous attendrons, couchés, mais ainsi qu’il se doit, l’emprise sûre du vague de nos âmes; doucement emportés, pour ne dire mieux, bercés; envols d’oiseaux gris, sur la mer; que l’on dit endormis.
Pour la première fois, peut-être, je connaîtrai ta main; ouverte, offerte paume; désoeuvré coquillage ; tout comme à l’abandon, de nacre si précieuse, au détour de ces plages désertes; en un très tôt matin; sous la mienne qui la berce, l’enferme…
Ferme tes yeux! Et goûte, écoute, maintenant, issus du coeur de cette conque, offerte… les murmures et rumeurs infinis de la mer?!
Aele et Heel, après la première, au Petit Théâtre de Sion, de la pièce théâtrale Anou-Elsa.