Elle ne fut, en chemise, d’entre velours et soies,
cotons, de lins, dessous, dentelles et rubans
auparavant parant son corps,
ultime reliquat qui, lâche, l’abandonne encore,
dès lors plus, anthracite, que délesté regard
brusquement de tout plomb…
Jetée vers un passé, au-delà de bas fonds,
peut-être, las, en guise de fragile bouée,
mais se défendant fort d’aspirer au secours
le plus succinct fut-il.
Aux vient et va, brassée, crêtées d’écumes et varechs,
de vagues sans issues;
… plus, dispensée, qu’indigeste pâture
aux requins désoeuvrés de l’entoure…
Encore une ancre, à la dérive;
comme prise en des sables mouvants;
… jetée, contre raz et marées,
aux courants, leurs plus vagues dérives…
prise, voire, en ses propres haubans,
dérisoire alibi, peut-être ultime espoir
mais si lâche, ténu de quelle conque survie?…
Plus qu’éphémère amarre ?
… Que délesté regard dardé vers un futur,
ultime là défi, que ses voeux incendient?
Elle ne fut plus que fuite,
aux grands larges, lancée,
toutes voiles dehors, désormais sans entrave,
étrave à fleur, fendus, de flots
… que le présent dévore à dents affûtées, belles,
du plus sobre intérieur aux extrêmes confins
de plages désertiques, enfin de ce qui fut un corps.
Elle n’est plus, emportée
que ce gouffre béant où tout gire, un instant,
en suspend, retenu, comme au fil de pensée,
sans issue, brusquement découvert,
qui s’effrange, effiloche, enfin gît,
négligemment rompu.
… Plus aride que marbre,
en mal d’horreurs, où fut gravé ce chant.
à Lautréamont
Valentine