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Heel est mort…: Extrait de Marines:

Heel est mort!

Mais là qu’on se rassure, sans de trop excessifs efforts; tout comme on cesserait, mais juste par oubli, distraction d’un instant,  juste un peu trop longtemps, de respirer la dose prescrite à leurs mode convenue d’emploi; c’est à dire, comme encore tout de même le rire, un peu comme on s’endort.

Mais sans ne se fier à leurs trop apparentes, tapageuses et pleurnicheuses doléances, mêlées à de tout autres, jacassant à tue-tête, là sans aucun rapport avec le non intéressé, désormais .

Tout comme Heel pourrait être, survolant toutes mers, plus vastes océan ; volatile en suspend ; quoique sans ailes, battantes, en usage, ; plumage de sortie, voire autres accessoires; certes plus gauche, sans ne vouloir trop le froisser, que tous autres oiseaux, professionnels pratiquent si naturellement, en ce genre de matière ; mais loin d’être pataud, en son commun, personnel pelage ; plongé de tous ses membres, du couvre chef au sabot, aux incidences et courants de ses entre deux eaux;

louvoyant, mais en corps, à la rame en leurs flots, tourbillons et rapides truffés d’étoiles engourdies; puis, en fuite, soufflées comme fêles chandelle, sur sa table de vie.

Comme, échoué au coeur, ses tréfonds jusque finalement atteints, de vases sous marines.

Heel attend, pourrait il le leur laisser, à défaut de l’entendre, tout juste suggérer, en évasifs, furtifs borborygmes, entremêlés de râles; de ces eaux par trop denses, pour ne jusque compactes, le lové de rideau… 

Pour alors entonner, mais exclusivement pour soi, comme de rien entendu, à susurrante chansonnette, comme aigrelette et hoquetante voix, une extraite comptine de tout un répertoire depuis tant disparu là de toutes mémoires…

Heel n’est plus, le dit-on, en dressant le définitif constat. Soucieux tout juste, de n’avoir plus, conformément à tous prescrits usages, désormais, qu’à se taire. Ne venant que gercer de rides vagues, convulsives, son visage éthéré, le miroir, sa surface, de ce qui n’est là plus qu’étang aux eaux elles tout ôtant défuntes;

Heel est mort !

Mais n’allez pas, pour cette délicate attention, l’en remercier ! En de nombreux, intarissables comme vibrant hommages, éloges encore dithyrambiques à glapir ! Le laissant à jamais plus que froid;

Heel est mort ! Ainsi donc, et sans autre, vivent eux !

Heel fut mort ! C’est un fait ! Toute sa vie usant, mais qu’il fut, là, bien le seul à ignorer.

Génie: Bois:

Génie : Capturé sur les terres Anastasiennes de l’auteur; parmi tant d’autres répandus sur ces lieux…

Récupéré, après de longs mois durant lesquels celui-ci, armé d’un gros ciseau à bois et d’un marteau, emmenés à chacune de ses promenades, enfermés au fond de son inséparable besace … Ayant depuis de longs mois, alors que la souche qui le contenait était encore sur pieds, impliquant encore trois autres d’entre eux ; arbre énorme, imposant mais fragilisé à la suite d’une violente tempête, abattu par les forestiers assurant l’entretien de ces terres ; sa souche, tout aussi imposante, ayant conservé trois d’entre eux ;

puis, un jour, incendiée de l’intérieur par un groupe d’iconoclastes.

L’auteur étant bien décidé à sauver d’une nouvelle atteinte par le feu ou toute autre, l’un de ceux-ci ; et c’est muni de ces outils, s’assurant à chaque fois que personne ne se trouve en vue, à chacun de ses passages, s’efforçant de le libérer à grands coups de son marteau; dans la crainte toujours qu’un autre groupe de ces jeunes malfrats ne récidive avec un autre feu… ciseau s’efforçant de faire céder un bois pratiquement aussi dur que la pierre !

Et c’est un jour durant lequel il pleuvait des cordes, réjoui par ce temps qui allait lui permettre, assuré par ce temps de disposer de tout son temps pour avancer dans son entreprise, qu’il atteint cette massive souche; désappointé vivement par la découverte d’un intrus planté, sous son parapluie, juste à son pied ; rassuré toutefois à la pensée qu’il n’allait, sous un tel déluge, trop longuement s’attarder ;

celui-ci, cependant semblant, tout comme elle, avoir pris ici racines !

: – Mais qu’est-ce qu’il fabrique, ce parfait abruti, sous de telles trombes, à demeurer planté là de la sorte !?

Tout aussitôt après, pris de quintes de rires en se disant ;

: – Et toi donc !? Tout autant abruti, et ne valant pas mieux !

C’est quelques jours plus tard, le bois qui le retenait à sa souche ayant finalement cédé, qu’il emporte son monumental trophée, sur plus de trois cents mètres, de bien cinquante kilos, jusque sur les berges où l’attend sa 2CV.

Enfin venue trôner au coeur de son atelier d’Aproz ; hors d’atteinte désormais de toute déprédation supplémentaire !

Elise: Extrait du recueil poétique Prénoms:

Elise :

…Yvonne ou Cunégonde, si tant est qu’un possible passant fut tenté d’appliquer à ses quelques printemps un quelconque prénom plus ou moins convenant ;

légère et vaporeuse enfant, là, moite et suffocante sous les amas de trop de draps agglutinés à ses entoures, autres duvets ventrus, grassouillets polochons de plumes comme plombs, répandus sur ses rêves et autres encore plus évasives songeries ;

fort jeune et vive enfant que pourrait considérer cet hypothétique passant en tant que, pourquoi point, agreste ballerine, toujours nantie de ces frêles ainsi que verts, n’avait rien su, d’avantage, en corps, que vu, que se lève, lui , quoique là juste à peine, un jour résolument nouveau…

frileusement s’ébroue, empêtré, quant à luit, en un agglomérat poisseux de nuages cendrés; encore comiquement autant hirsute que que gauchement échevelé.

Chemise, de retour, mais plutôt à la belle endormie, quoique juste à demi, des plus évidemment nocturne ; ce jusque en ses plus extrémistes franges, volants et autres plis, encore farouchement intimes, par si lisiblement vaporeuses dentelles; demeurée toute prise tout comme aux vertigineuses cimes de ces mâts aussi bien de cocagne, artimons et tels autres haubans là de fringant voilier élancé aux assauts de grands larges…

Mais de retour, une fois de plus, à ceux de cette alerte Elise, elle éprise toute, en corps, en ses draps, eux enfin en partie rejetés ; avec nombres de restes, troussés jusque aux entoures de taille des plus fine, souplement déliée ; sinon lâche ceinture elle aussi haut troussée, plus évasive et vaporeuse qu’écharpe à son tour déjetée, négligemment échue ; pour libérer, dressés à l’air de petits seins aigus ; esquisses là si juste de vifs mamelons, mais à la pointe lourde, roidement érigée;

Elise, sans ne prendre trop à leur fébrile éveil, tout à l’inverse, se laisse emporter de vagues en d’autre flots, enivrée d’évasions; toute une année vaste, une lente fuite d’heures d’une journée entière pour bientôt proche de prime crépuscule, vers les ombres plus denses d’une nuit de retour, ne pouvant être autre que lunaire…

Tout comme cet astre de tous jours, si peu là demeuré ne fut-ce que tout juste en cours, mais enfin de si peu, puis progressivement s’étiole, s’effrite, désagrège…

Considérations: Texte:

Considérations sur tout l’ensemble de ce qui constitue le KHA-KAH :

Leur auteur ayant pris, dès l’amorce de cette œuvre tout juste entreprise, combien prévu de longue haleine, d’effectuer ce travail, une fois le cap de cent article atteint, celui-ci ayant été , il y a peu, franchi.

Pour tous yeux, à l’exception des siens, réalisation reflétant un échec total ou presque, quant à son résultat. En effet, le nombre de plus ou moins intéressés par lui ne dépassant que très très rarement le nombre de dix ! Selon les siens, tout au contraire, l’ayant surpris. Auteur ne s’attendant à parvenir à ce chiffre. Cela pour deux raisons ;

la première, au souvenir à jamais gravé en lui de l’une des Pointes Sèches lancées à son endroit, de la part d’un de ses anciens amis, seul ayant su le percer à jour avec autant de réalisme, le qualifiant d’Inimitable Colporteur de Néant !

Toujours aux yeux pratiquement de tous autres que lui, révélation considérée en tant qu’injure ? Aux siens, tout le contraire, comme le plus réaliste compliment ; puisque dés le début de cette monumentale entreprise, reflétant à merveille ses plus profondes intentions ainsi que conventions.

Pour tenter de faire tout de même un peu sourire ces quelques plus ou moins assidus fidèles suivant la progression de ses travaux, auteur qui leur révèle ici un de ceux-ci, réalisé lui aussi, une fois son œuvre suffisamment avancée pour le réaliser.

A l’exemple du peintre Dali,travail consistant à s’attribuer des notes en relations avec toutes les disciplines artistiques entreprises par lui dans le cadre de son KAH-KHA. Et dont il vous dévoile le lamentable résultat !

Ecriture : 2; Musique : 1; Peinture : 2; Sculpture : 3;  Ballet : 4; Photographie : 2,5; Dessin : 2; 

Pour une moyenne, ainsi de 2.35 ! Si piètre Résultat corroborant l’enthousiasme combien maigre des visiteurs parcourant son site ! Surtout quand il aura appris que la note maximale est de dix ! Ainsi, résultat qui aurait dû l’inciter, tel ainsi recalé, à renoncer ne fusse seulement qu’à la divulgation de ses travaux. Pour autant qu’il eut été sensible à son seul amour-propre ! Ce qui ne fut jamais le cas.

Un autre fait est à tenir encore en compte, ; l’auteur parfaitement conscient, dès ses premiers écrits de la difficulté de ses quelques rares lecteurs d’alors à le suivre, comprendre; tout comme de ceux, plus rares encore qui devaient suivre.

L’évolution de l’art, et ce pratiquement sous toutes ses formes, ne tend plus que vers l’évènement, le spectaculaire, l’explosif! S’est égarée la vie et poésie de la bougie que l’on soufflait, mais toujours à regrets, longtemps après sa danse, tendres évolutions, avant juste de s’endormir. Remplacée, de nos jours, par les feux d’artifice!

: – J’écris, le disait-Heel, tout comme crée pour des générations passées, ou alors à venir; peut-être jusque condamnées à ne jamais ne fusse seulement qu’entrevoir le jour!

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Premier des quarante volumes constituant le KAH-KHA littéraire.

J’aime elle… Poème extrait du recueil Marines:

J’aime elle; quoique, en son attente mais qui tant, sinon trop se prolonge, en corps, dépourvue de toutes chairs comme os ; contre toute oraison, plus d’âge que de noms;

elle pourrait être, au désagrès de mes profonds tout comme ôtant besoins, tout aussi incessants, que bientôt obsédants, pour l’instant dépourvue quasi de toute vie; que rien ne changerait, pour lui ; Heel lui semble bien, au fin fond de la chose; à ses yeux élancés plus que toujours à toutes quêtes…

elle ne l’aimerait point, et jusque avec un forcené acharnement, qu’il en irait, tout comme en rirait de même, 0h certes, quoique jaune ?!

Ils pourraient, aux plus loin l’un de l’une ; s’entre fuir à tout rompre ; à jamais disparus, sans d’autres larmes, râleries, Heel toutes fois hésite à se le confirmer, las qu’exclusivement, plus que toujours, les siennes !? Comme, pourquoi point, inverser là les rôles ?! En varier le cours ! Moi riant aux éclats ; elle effondrée, comme hoquetante, toute en larmes !?

Elle pourrait croire, encore, comme sortie tout juste de ses couches et langes, aux anges; et autres pères fêtards comme autant de Joël.  Moy ne souscrire qu’à ces réalités communes à chacun ; consommées aussi bien natures, sur le pouce, que frites juste à point; rien se serait diffère. Nous fuir obstinément parmi les tels multiples et complexes entrelacs d’astres aussi bien tout à leur apogée ; que d’autres plus obscurément éteints…

Nous pourrions, comme eux tant, elle et moi, ne vivre que de drogues, sans autres joies de plus, que fièvres et vertiges ; tout comme encore ne fusse que de grains, ou autres botes encore, de rêche foin.

De retour mais tous deux, chacune et chacun très rigoureusement pour soi, enfouis en ces parfums diffus d’enfances recouvrées; épongés, disparus au coeur des ces brouillards mouvants, plus pernicieux que plages éventées; étales à l’ennui sous les si lents, distendus couchés d’évanescente lune; sous une pluie de plus, vécues comme endurées en tant que juste bruines; ses yeux pourraient être des plus apparemment défunts ; sans qu’Heel songea, ne fusses qu’envisagea de s’y implanter. Toujours extraits, tous deux, de toute vie.

J’aime elle ! Ses mains, entre autres tant de choses ; étoiles sous marines, frigides et glacées ; porteuses mais encore de ces silences de grands fonds…

J’aime elle! Ses lèvres par trop lourdes, portées en une moue; gorgées d’indifférence à tout ce qui n’est d’elle.

J’aime elle, tout mais comme Aele se pourrait d’aimer je ?! Aux grès, qui sait, de quelque distraction !? Lents jours que leurs légendes les plus affirmatives proscrivent éternels; plus lentes et si denses, intenses nuits encore; plus que vagues en vagues, ressacs et marrées, tout aussi incessants qu’inlassables refrains;

Elle pourrait ne rien être; lui ne vivre que d’amas d’allusions; amours, cependant identiques, de tous jours et plus, encore diverses nuits, promises à tous deux, sans frein.