Kod chapitre 1:

Dans une série d’articles consacrés à ses sculptures-mobiles, l’auteur vous propose, avec ce tout premier, de faire plus ample connaissance avec la première, au niveau déroulement de ses créations, c’est à dire le Kod.

Dont il est fait mention déjà, dans son site, sous la rubrique Historique.

Présenté en quatre chapitres dont le premier est consacré en un jeu d’Echec conventionnel, créé par lui, en collaboration avec son épouse Anou.

Particulier toutefois, d’une part de par la taille de son échiquier ; cinquante centimètres de côté ;

d’autre part, par la particularité des pions et pièces le composant ; chacune réalisée en coulant du plomb fondu dans un moule de papier d’alu enterré pour éviter toute déformation.

Extraites de leur moule, patiemment épluchées à l’aide de pinces à épiler par leurs deux créateurs…

Une fois chose faite, recouvertes d’une couche de bronze ; brun clair, pour les pièces représentant les blancs du jeu conventionnel ; rouille, pour celles représentant les noirs.

Les cases noires et blanches de l’échiquier, entièrement confectionnées par Anou seule, réalisées en céramique, de couleurs jaunes, pour les blanches et rouges pour les noires.

Echec

Echiquier mesurant cinquante centimètres de côté.

Auteur invité, après l’avoir proposé, à présenter l’ouvrage terminé dans une exposition de jeux d’Echec particulier, organisée dans le cadre des championnats Suisse de ce jeu, à Locarno.

Parti ainsi de son atelier du Rawyl, à Sion, pour gagner cette ville Tessinoise, par le train, l’échiquier sous un bras et l’ensemble des pions et pièces dans un sac à main.

De part le poids total du tout, vous laissant imaginer son poids, ses bras ayant rallongé de cinq centimètres pour l’aller et une fois encore autant pour le retour.

Un détail, encore, en cours de trajet, passant par le Centovalli, le petit train le conduisant dut interrompre, presque une heure durant sa course pour une panne, ceci juste à la hauteur d’un petit village typique de la région, offrant l’occasion à cet hauteur, de mémoire, la réalisation d’une de ses encres de chine elle aussi parmi les premières.

Tessin

Auteur qui allait omettre le fait que cette toute première création est dédiée à son grand frère qui l’a initié au jeu d’échec, durant son adolescence. Et qui, lorsque celui-ci est parvenu une fois enfin à gagner une partie, lui a jeté, par dépit, toutes les pièces du jeu à la tête !!!

Il est évident que si la partie concernée s’était déroulée avec cet exemplaire alors encore inédit du jeu, avec une identique et percutante conclusion, l’auteur aurait cessé de vivre, vous évitant d’avoir à parcourir présentement les complexes arcanes de ce KHA-KAH!

Très assurément, en son honneur, pour cet exceptionnel fait salvateur, l’humanité entière, la chose exécutée,  lui aurait érigé une statue!

Une chose encore ; le reste de plomb a été utilisé par l’auteur, avec la même technique que pour cette création; une fois fondu à son tour, pour  confectionner le tout premier de ses quatre Auto-Buste appelé Impérator !

Autobustimpérator

 

Loges

Invités dans les couloirs et loges réservés pour un soir à ce petit monde, occupé au maquillage, à la recherche et essayage de costume; répéter une dernière fois la chorégraphie; écouter les ultimes remarques et conseils du maître…

Inquiet, méditatif, sérieux, attentif tout comme facétieux ; apprêté pour affronter enfin la scène, ravir et combler un public nombreux …

Que le spectacle commence !

L’ensemble des photos proposées ont été extraites de vidéos mises à la disposition de l’auteur par son amie Jack; réalisées par MT Film Marianne  et Tristan Devanthéry. Vidéo Création.

Coulisses

L’auteur vous invite à déambuler en sa compagnie dans les coulisses de la salle de spectacle, avant le levé du rideau, son ouverture pendant celui-ci et après sa fermeture ; en côtoyant ces jeunes apprenties ballerines, comme à leurs côtés, tout ce petit monde de la danse, en effervescence, appliqué, dans l’attente, encore dans leur ombre, à son entrée en scène comme sous les feux de la rampe, enfin…

L’ensemble des photos proposées ont été extraites de vidéos mises à la disposition de l’auteur par son amie Jack; réalisées par MT Film Marianne  et Tristan Devanthéry. Vidéo Création.

 

Everies édition

http://kha-kah.ch/everies/Tout comme pour Bio, mis à la disposition de potentiels lecteurs, l’auteur vous propose ici un résumé et un extrait d’Everies, ouvrage faisant partie de ses recueils poétiques et qui est lui aussi disponible.

Résumé :

Histoire de la rencontre d’un jeune poète, exilé de sa ville et réfugié sur une colline la dominant, surmontée des ruines de l’un de ses château (qui pourrait bien être celui du Cercle) et d’une petite fille égarée en ces lieux ; aux abords d’un étang.

Victime de méprise, pourchassé par la foule, il se jette dans cet étang qu’il sait insondable, sans fond… tout comme franchissant ainsi, sans le réaliser, le passage irréversible au-delà du miroir.

Abandonnant derrière lui toute son œuvre rédigée sous le pseudonyme de Galaway.

Extrait de Rêveries :

Heel est assis, en cet instant aussi unique que concis…

cette heure où coulent, de sa plume, ainsi ces quelque mots, après avoir quitté cette ville, sous toutes ses coutures très hâtivement traversée autant que parcourue quasi sur toute ses langueurs;

abandonnée derrière, déjà si fruste paillasson, voire insigne carpette;

escaladés les flancs de lointaine colline toute la dominant, et jusque aux pieds finalement de ruines d’un château, le si peu qu’il en reste, en coiffant l’occiput;

ne sachant que prêter mais alors à toutes confusions loisibles quant à leur présumable, en de tels autres siècles rétamés là plus qu’elles, palpable plus ou moins ici réalité;

ainsi qu’aux rives les plus proches d’un étang, quant à lui, mais tout aussi défunt;

étouffé de soies mêmes en ses propres roseaux desséchés, quant à eux, de sinistre surcroît;

alors ainsi que juste déposé, à même leur humus, las comme par la plus inavouable de toutes les inadvertances;

étang, Heel le sait bien, là quoique aux apparences les plus si vraisemblablement cadavériques, mais seulement éteint, voire émis à l’état, pour l’instant, de par si juste veille…

à la lisse surface évasivement dépolie là de quelque miroir au tain plus que passé, quoique de combien plus antique encore que voulant le paraître, que point la plus infime ride ne s’en vient déparer d’avantage qu’il ne saurait lui sière, ne fusse qu’en gercer l’immuable et sereine étendue;

aux eaux lasses et mornes, simplement assoupies, apprêtées mais déjà aux emprises de glaces, givres et jusque rutilants cristaux se devant des plus proches;

dociles et disposes à leurs étreintes;

étang si domestique à toutes vues autant qu’apprivoisable et prêt à ronronner pour un quignon de foin, mais qu’Heel sait sans fond, recelant en ses flancs écornés jusque aux plus irascibles tornades, tempêtes et typhons, autres rats de marrées, comme encore mieux le sent à ces fêles et subtiles relents échappés, quoique par si furtivement de ses vases, parfois, tout juste frémissantes, ou plus profondément entre brassées, sinon mais jusque mises là tout comme à frémir, plus renflement bouillir sous les feux de cet astre se refusant encore, pour ce qui est de luit, à tranchement mourir;

ceux encore, mais combien plus laiteux, voire jusque décharnés, d’une lune hésitante, par si prude, rétive, à se dévoiler toute;

suffisant, avec elles, à extraire mais encore de leur plus conséquente léthargie quelque peu de ces terres en cernant l’anonyme gisance;

aux aspects et touchés, sinon de marbre le plus roide, de très fruste pierre ponce;

un sujet, à défaut pour l’instant d’expérience requise, et jusque en tous recoins encore les plus invraisemblables de son si morne ensemble, traité des plus assurément, aux hasards là de quelques ouvrages, sinon mais jusque manuels d’élocution finalement primaire;

aux faims quoique fort relatives, qui sait, d’une réponse, alors studieusement contraint de regagner ces bancs plus dépolis encore de si lointaine école, que décrété par tous, autres qu’Heel et puis elle, en tant que quasi presque strictement légendaire?

0j

Ballet

C’est juste après avoir dû renoncer à présenter, sous la rubrique Danse, le Ballet Circonvolutions, pour des questions de droit d’auteur, celui ci ayant été filmé par la TSR (Télévision Suisse Romande) que l’auteur retrouve son amie Jack, jeune ballerine dont il fit connaissance au conservatoire de Sion, chorégraphe et interprète de ce Ballet; son mari en ayant rédigé le texte , et, à sa demande, lui en composant la musique.

A qui il fait part de sa déconvenue ;

: – Peu importe! Je dirige maintenant une école de danse. Eh bien, ce Ballet, on va le remonter!

Et tu pourras ainsi le filmer toi, et à ta guise !

Un peu de temps plus tard, elle le rappelle:

: – Désolée, mais je ne dispose pas assez d’élèves qualifiées pour le faire. Mais rien ne t’empêche de faire ton propre film avec l’ensemble de mes classes.

Et c’est ce travail que l’auteur vous propose, sous les rubriques Loges, Coulisses, Danses; sous forme de vidéo. 

Avec, comme fond musical, une reproduction de celle de Circonvolutions. Non extraite du film réalisé par la TSR, mais copiée de la bande originale conservée par l’auteur.

Vous n’y découvrirez pas davantage les petits rats de l’opéra de Paris, les ballerines du ballet Béjard que les danseuses étoiles du Bolchoï.

Mais de jeune apprenties ballerines, échappant aux affres des exercices indéfiniment répétés jusque à la presque perfection; mais elles ravies, avec leurs moyens, par la pratique de cet art et l’exécutant avec enthousiasme et joie.  

L’ensemble des photos proposées est extrait de vidéos mises à la disposition de l’auteur par son amie Jack; réalisées par MT Film Marianne  et Tristan Devanthéry. Vidéo Création.