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Ambiances; suite et fin:

Ambiances ; suite :

L’auteur termine ici, avec ce second volet, l’ensemble des pièces qui les composent ; toujours sur fond sonore de chants Grégoriens, leurs huit Modes avec le neuvième intitulé Pérégrin ; textes relatifs à des extraits de de son œuvre littéraire, en rapport avec des personnages concernant chacun d’entre eux ;

textes issus de son écriture volontairement quasi abstraite et nébuleuse ; donc pour lecteurs avertis tout hautant qu’aguerris!

Nadia:

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Nadia :

L’auteur se souvient de ce jour où l’on frappe à la porte de son atelier de musique, ouvert, à Sion, après la fermeture de l’Ecole Normale dans laquelle il enseignait jusque là ; jour mémorable oh de combien! Sur le pas de la porte qu’il va ouvrir se présente une fillette de neuf à dix ans, en petite jupette jaune canari, au sourire lumineux, accompagnée de sa maman et de sa plus jeune sœur.

Pour une première audition et éventuellement se voir inscrite parmi ses élèves.

Toujours avec le même sourire, la voila qui s’installe devant le clavier sur lequel ses petites mains se posent.. avant de s’élancer, doigts voletant de touches en touches…

Et la magie opère aussitôt ! Sous le coup, auteur qui ne peut s’empêcher de lui demander, son morceau terminé, non seulement de lui jouer un suivant, mais ensuite tout l’ensemble de son répertoire. Découvrant très brièvement la mine inquiète de sa mère qui doit sûrement penser que si ont lui fait une telle demande, c’est parce que son jeu n’est pas satisfaisant. Tandis qu’il réalise… Cette petite ne fait pas, comme tant d’autres, de la musique. Non seulement elle la vit mais elle est habitée par elle !

Quelques années passent, tout d’abord, durant lesquels l’auteur tente de lui apprendre, après les avoir mises en laisse, à maîtriser ces deux petites mains, semblables à deux petit chien fous, doigts lui échappant, emportés par leur virtuosité naturelle, tel le petit caniche de George Sand, ayant inspiré à Frédéric une de ses œuvres.

Années vite écoulées, étant donné la facilité avec laquelle tout ce qu’il lui demande est exécuté aussitôt, au bout desquelles l’auteur réalise qu’il n’a plus rien à lui apprendre.

Inscrite tout d’abord au conservatoire de Sion, puis à celui de Lausanne, où elle poursuit ses études jusque à l’obtention d’un masters de pédagogie puis de virtuosité.

Pour enseigner à son tour, maintenant de retour au conservatoire de Sion. Inscrite encore à l’université pour y étudier le droit.

Auteur qui invite ceux qui le veulent bien à partager son écoute, emportés tout comme lui, sûrement par cette même magie demeurée

 

 

 

 

 

 

Anou-Elsa: Texte

L’auteur vous invite à nouveau à découvrir les interprètes de la pièces théâtrale Anou-Elsa exécutée durant trois week-end au Petit théâtre de Sion, mais cette fois en assistant à la dernière répétition de son texte seul, juste avant la première !

Etrangement, à l’encontre de ce qu’il envisageait, exécutée devant quelque justes dizaine de spectateurs et recueillant, pour ceux demeurés jusque au bout, de rares applaudissements polis; devant une salle comble, et qui fut, tout comme les suivantes une réussite.

Tout comme tant d’autres pièces, comme metteur en scène, confronté à des situations catastrophiques !

Entrée en scène, pour l’une, par le retard d’une actrice ou d’un acteur, ayant contraint les autres interprètes à devoir improviser jusque à leur venue !

Lors d’une autre,une actrice installée au piano, faisant semblant de jouer une pièce exécutée en réalité auparavant sur enregistrement par lui, et qui quitte l’instrument alors que celui-ci joue encore !

Pour une troisième, le pire étant venu d’un acteur qui se prend les pieds dans le décor, celui-ci s’écroulant sur eux tous et réduit à un état déplorable. Contraignant les protagonistes à passer tous ensemble une nuit blanche à le réparer en toute hâte !

Avec la diffusion intégrale de cette pièce à qui l’auteur, avant chacune des représentations avait offert au public l’occasion d’acquérir sont texte; après oh combien d’années écoulées, demeurés jusque là dans l’attente vaine de le recevoir, ayant enfin, par cette vidéo, la possibilité de le parcourir.

A l’époque, il est vrai, l’auteur, non au courant de l’informatique et des ordinateur, travaillant tous ses textes sur une petite machine à écrire, pour obtenir à la fois, à l’aide de papiers carbone, juste quelques exemplaires (qu’un ami, Jean-Marc Lovey appelait Tapuscrits!) n’avait pas eu le courage de s’atteler à ce travail, satisfaire ainsi les nombreuses demandes.