Mayens de Sion:

Un vieux chalet isolé en pleine nature, acheté et habité par mon grand-père paternel; situé à l’entrée de ces mayens, au-dessus d’une petite chapelle; avec une partie de forêt où l’on accède par un petit chemin; hantise de l’enfant que j’étais, le long duquel son grand-père paternel, accompagné de ses enfants, oncles et tantes, effectuait le parcours, à chaque fin de journée, en récitant le rosaire…

Puis refuge, en solitaire, durant toute son adolescence et ensuite à l’âge adulte ; chalet dominant le village de Vex et la plaine du Rhône…

Anou, à l’une des fenêtres de ce chalet… occupée à la lecture, une de ses passions… tout aussitôt après leur mariage, cérémonie et discours enfin venus à terme; voile et robe ainsi que costume enfermés au placard; remplacés par nos jeans, teeshirts, basquets  et sabots. Pour tout un mois de Juillet de lune de miel, pour l’instant, vécue en ces lieux retirés; avant d’entreprendre tout un périple, sillonnant la Provence à vélo-moteur, en guise de voyage de noces ! Au seul  chants des cigales, et cinglés de Mistral!

Sans oublier, bien sûr, entre autres combien multiples souvenirs, la découverte de la mer… comme, dans le cadre du festival d’Avignon, celle d’une pièces théâtrale de Boris Vian, Les Bâtisseurs d’Empire… l’audition, au choeur d’une église ayant conservé les plaies d’une seconde monstrueuse guerre mondiale, par un organiste aveugle, guidé par la main par une jeune enfant jusque à son instrument, de La Messe de Nicolas de Grigny…

Anou à la fenêtre:

 

 

 

 

L’Heure du Chat: Théâtre:

Lincarcéré: – Certes les murs y sont, du gris le plus cendré, de sordide béton; et le chambranle d’une porte, en grinçant sur ses gonds grippés, entre ouverte comme au plus large, battante sur le vaste néant qui l’entoure…

enfin une fenêtre ouverte large, mais peu importe, puisque l’ensemble de ses carreaux brisés, elle sur un unique pan de mur;  croulantes ruines, sur leurs bases, plus lointains fondements… ce aussi loin que portent tous regards, seules échappées, mais pour encore combien de temps; très prochainement englouties sous les eaux stagnantes répandues composant le décor entier…

Lesilence : – ………

Lincarcéré: – Seul sonne, quasi tonne, magnifié par le lourd, pesant silence qui l’entoure de toutes parts, digne, dingue donc, et reding, dingue, … mais, au juste, quelle heure dont pourtant il n’est strictement personne pour s’en soucier? En quel honneur?… Voire tocsin, là pour quel malheur?…. et puis en quelles horreurs?! …..

Le juste quart, la demie ou deux tiers de combien… Plus que toujours personne pour en dénombrer les coups sourdement assénés……

Lincarcéré: – J’aimais la nuit sans fards; le plus infime attrait, parmi tous ceux sachant avec un tel enthousiasme là jusque passionné réduire tout homme à jamais infirme!

Lincarcéré: – Lorsque se meurt une lampe, s’essouffle d’elle-même une chandelle agonisante, pour lutter contre elle, ses ombres et plus franches noirceurs, là encore à jamais; puisque, las, n’ayant rien qui serait susceptible d’en ranimer la flamme; leur insuffler encore ne fusse ici que veuve vie;

Lapause: – C’est vrai! Puisque Heel le leur crie!

La cheminée abonde en son sens, ainsi que ses non vues; béante gueule aux crocs de glaces pierres; orbite cave, évidée jusque en ses plus insondables tréfonds; dont l’oeil flasque fut gobé; par qui, nul ne le tait, ainsi plus que flasque mollusque…

Lapause ; (prolongée… imitant Lesilence) : – ……..

Lincarcérée; (reprenant la relève) : – La nuit, originelle, non pas, comme tant d’autres avant elle, banalement tombée; mais écroulée de cieux, jusque à cela décrétés par tous autres mortels, en tant qu’inabordable, s’instaure; comme la mer, elle lançant à tous assauts ses vagues jumelées aux assauts de tout ce qui se prétendait pourtant insubmersibles… avec telles quelles hargnes, qu’aux tours de tous restes, engloutis à jamais……

Lesilence ; (de même) : – ……..

Lapause: – ……..

Lincarcéré: – Rarement, quant Heel prend la parole, jusque là fusse par le plus mauvais de tous ses bouts, c’est pour ne plus la lâcher;  cela de son talon jusque au fin bout de sa semelle;

Lincarcéré: – Mais encore pour ne plus la leur rendre, davantage que vendre ; ne fut-ce que jusque le plus passionné de tous autours offrant; en corps, au prix de peau, et autres cris de l’ours! La prendre et là point par la main, tout comme encore de court; si ce n’est mise au poing, punie, tout comme au coin… mais toujours à la gorge;

Lapause: – ………

Lincarcérée: – Pour alors, du haut jusque vertigineux de sa dunette, comme encore, consciencieux à l’extrême, de celui du grand mat,

: – Terre!

Lapause: -……..

Lincarcéré: – Quelle est donc la fallacieuse vigie, qui telle effrontément, osa lui crier ; 

: – Terre !

Alors que rien que quelques résidus de ruines, les plus si lassement austères, pierres et cendres roidies, émergent, pour si peu de ces stagnantes et mornes eaux baveuses…

Lapause: – ……….

Lincarcérée: – Je me suis faite seule!

Lincarcéré: – Nous clame, en corps, de surpoids cette folle ou bien ivre égérie!

Lapause: – ………

Lincarcéré: – L’heure, ici, passe, comme en de tous ailleurs, mais avec moins de hargne… lasse aussi bien que chausses; quoique, par la farce des doses, statique et figée… avec le chat, tout simplement s’étire, en longe, rages et flous travers…

Lesilence: – ………

Lincarcéré: – Pourquoi polluer de mots les pages et les plages de tant de rives vierges? Promises pour le feu qui toujours, recelé ce jusque aux plus insondables tréfonds de néant, de ses braises pugnaces, selon ses hébétudes, en aura le dernier?

De cris qu’écorne, éventre comme au enfin étripaille le silence… ainsi que toutes mers, plus vastes, voraces océans, étales sur eux tous, en guise de linceul.

Lapause: – ………

Lincarcéré: – Où le geste s’essouffle, et ce jusque au plus simple; dont l’élan s’amenuise, restreint, de plus en peu, puis moins que très bientôt plus rien; tout enfin se résorbe; soucieux plus qu’aux apprêts de son proche comme intime déclin, plus alors attentif qu’à son acquise et quasi totale fin;

Lincarcéré: – A forge de creuset, et désespoir de clause, Heel se fit une fosse; quoique banalement commune, travaux, en faims conclus à terme, inclus en ses tréfonds; pour n’en plus resurgir. Que tous autres restant se virent contraints, preux ou poux, à défaut du gisant, prudemment, de combler.

Lesilence: – ……………

Lincarcéré: – Tandis que le Chat, à défaut de souris, pour se distraire, un creux, pousse d’un bout de patte un instant de velours, sans quelque préavis, un tout autre, de griffes, en guise de pelote, tout au mieux embrouillé, ainsi qu’émis en boule, le fil encore indéfiniment renouvelé de tant d’heures à s’ensuivre;

Lapause: – …………

Lincarcéré: – Le silence est tissé de ces cris d’oiseaux morts, éructés sans écho, craché creux vers ce monde inédit, où l’animal, humain, végétal tout ôtant que marin, minéral, brusquement se découvre sans ombre! Entier gît, sous le poids de tous cieux en fission;

Lincarcéré: – Pis et sus, mais si mal, qu’entre temps, comme bûches et braises, un chat cuit, se faisande, à ses aises… macère en un fond bouillonnant de soupière… Si fortement indisposé, en guise de lapin; que me faisant des faux;

Lesilence: – ………..

Lincarcérée: – Heel n’avait point le droit, davantage que le gauche, de ne me laisser ainsi de luy, que sa pipe de chaume, certes fumante alors, mais cela pour si peu!

Lapause: – ………….

Lincarcérée: – Qu’avais-je lors su faire, vraiment ? Pour mériter de pareilles infortunes? Je me le somme en vrille; pour méditer ce genre ainsi si las de glas?… Plus que cendres mais alors combien roides ! Telles, en corps que siennes ? Voire d’humide tabac?

Lapause: – ………..

Lincarcérée: – Quelques juste feuillets issus de ses délires, ébats de plume bègue…

Lapause: – ………….

Lincarcérée: – Dont celle que je porte, tout comme soyeusement émise, en berne, à mon chapeau de deuil combien prématuré!

Lapause: – ……….

Lincarcérée: – Comme, en corps de me fuir… de lancer à ce jour que l’on ment renouveau, autant que lui, défait, ce cri vain de défi; sa vie, mais seulement, sans là ne crier mare, d’en franchir irréversiblement le seuil;

Lapause: – ……..

Lincarcérée: – Poursuivant donc sur ma pesée, je déposais ma tête au coeur, ainsi que nid, couvant, sinon mouvant de ses licences;

Lapause: – ……….

Lincarcérée: – Son plaisir, en mon ventre, alors tissait sa trame, par effractions, toujours; son délire, désormais oiseau mort avant l’ultime cri; aux ailes fracassées ; échu las, plus que, jeté à coeur comme tréfonds de puits; dont l’écho, sans éclat, se referme sur lui;

Lapause: – …………

Lincarcérée: – Heel ne creusa ses terres, labourées, puis demeurées en friches, plus qu’offertes à ces eaux à sourdre, leurs fonds; voraces à imbiber puis gorger leurs sillons; eaux en fin, élancées aux assauts, jamais gavées, las, jusque de tous cieux… plus que rideau définitivement tiré sur un acte dernier.

Lapause: – ………….

Lincarcérée: – Heel a foré mes chairs! Noyé l’enfant nouveau! Avec toutes flammes, à mort, éteint la femme qu’il pressentait déjà, encore comme toujours, pourtant, plus goulûment geyser;

N’Eme: Pièce théâtrale:

Quelques pages initiales de N’Eme :

Soliloque de Lechatier qui déambule en solitaire, pour l’instant, d’un bout à l’autre de la scène…

Lechatier: – Il paraîtrait des plus verbalement, eh voui, je vous le somme en mille, tout ôtant que Gusthâvre, d’après ce que l’on comme tant d’autres encore, avec eux tous, me l’ont redit, ainsi, mais de surpoids, appuyés par les ires de ma concierge mal aimée, pour ne pire, très très très vivement t’haïe que que je soliloque un peu trop bruissament pour l’oreille sursensible à ce genre de verbiage des autres locateur de notre ci-céyante saynette;

Lechatier, (toujours lui): – Je parle, cause, éructe et déblatère, selon ces ouïes-rires, ceci comme ce glas, jusques aux heures les plus indues, du jour et de la vie … alors que le café refroidit en sa chope de lierre, du dépit de combien attitré de ne point se voir ingurgité à grands autres fracas et brûlantes golées;

de ce faîte, ces fort bruyants ébats verbaux faisant fuir à court de jantes et jusque gire d’ailes tous les chats de passage autant que de gouttières, s’il en existe seulement en ces tristes parages, que tant je quête et guête de par trous.

Lechatier, (lui encore): – Comment donc m’expliquer ce genre ainsi par tel noueusement alambiqué de féru paradoxe, propre à défigurer la victime, dont ce plus exclusif moi, de par ce drame là quasi fondamentalement cornélien?

Lechatier: – Croyez-moi donc ainsi, tout autant que la sol et si seul, ahhhh que le temps me dure, parmi les pâtures, de reuvoiiiiir mon chaaaaat tôt!

Lechatier, (comme toujours présent, plus jamais causant: – creusant mon effroyable solitude, si désespérément, dont se trouve exclue cette si mirifique gent féline qui m’agrée avant trou;

tant ainsi donc que, las, à défaut d’elle, je soliloque de plus bêle ; aux désagrès de tels fraccas faisant fuir à tout rompre tous ces possibles chats de combien plus encore lointainement qu’il ne leur fut, las, primitivement loisible;

alors que tout cet entourage qui me côtoie me clame en se gaussant de moy et de mon infortune à n’en trouver ne fusse las qu’un seul, comme sur touts les toits ainsi, autres, que tons qu’ils pullulent à quasi trous de bas !

Lechatier, (Plus que jadis si coriacement présent) : – Mais je parle, que ris-je, me cause strictement qu’à moy-m’aime, puisque si seul en ces terroirs; aux désagrès de tels, combien vains bas vardages, sempiternelles pérégrinations aussi verbales que pédestres, bruissantes à l’excès, ne sachant que faire fuir, en solitaires, couples trios et quatuor, voire jusque meutes et vrombissants essaims de ces tels multiples chats fuyant; de par leurs intolérables absences, ne laissant à mes basques que meutes comme essaims de rats!

Lechatier, (et, en corps, que lui seul): – Et l’heurt se fait attendre, tel que gazon, à tondre, pour un tel identique négatif résultat. Truffé d’impitoyable solitude…

(pourtant bruissament perturbée par l’entrée, sur ce fait, là de par si sot Fat)

Lefat: – Auuuugh! Pour point que je ne m’abusasse, mais c’est bien ce chercheur, fort à défaut de poux, comme quêteur et quémandeur ainsi que pourchasseur de chats, que je découvre en ces pas rages, si bénéfiquement céans, et cela pour moi seul!

Dites-moi, veule amy, n’auriez-tu point, entre perçut, voire ne fusse qu’ouï le passage de par tel somptueux à souhaits de mon chair Erudit?!

Lechatier: – Norétu, mais ce quant à toi-m’aime, par hasard ou Neptune, d’identique ration, plus fondamentalement appréhendé de même le subreptice rampage d’un quelconque chat tout autant de soupière, chaton, ne fusses que chat teigne?

Lefat: – Aaaaahogh! Ce qu’il ne faut en tondre ! Comme, en corps de surpoids en démoudre; subreptice rampage, me le susurres-tu sans braire! Mais j’en vis, il y a juste ici l’espace de quelques chiches pas, à la pelle, au tonneau, encoublant tous ceux-ci comme obstruant mes vues; certains plus plantureux que monts, cimes alpestres et montagnes; épandus de partout!

Lechatier: – Où, ouh ouh, si sot Fat de mes deux, vis-tu de tels monceaux de pareilles merveilles?! Aux telles voraces faims que je courrasse à leurs plus virulentes frousses!

Lefat: – Où que t’emportent de tels échevelés élancements, ne pouvant que t’applaventrer sur eux! Mais mieux précisément, pour revenir enfin à des choses de combien plus précieuses, ainsi qu’à mes croûtons, mon si chair Erudit, dis-le-me-le, l’aurais-tu côtoyé, voire juste que perçu?

Lechatier: – De par tel incident, ainsiiiiih donc, il y eut, en si majeur comme exempt là du mieux infimiste bémol! De surpoids, à mes tels éperdus et frangibles endroits! Las le diiiis-je à mon cours; un fort chat, qui pis est, mais que point lors ne vis-je la mieux qu’Anne à sa propre tourmente, ainsi que plus rampante Edwyge, pour ne point la gommer; que donc je ne vis point, ouinnnnnnn! Alors qu’il était temps, haaannn! Ne m’en ayant rien dit, hiiiiiiiii! Et puis qui me passa, hhhhhhha! Quasi caustiquement jusque entre l’écart ce jusque de mes jambes, beuuuuuuuuh!

Lefat: – Ahgnh, ho yyyh donk! Que je crache! Un mal ainsi de sus s’en vient, selon ses propres termes, cingler jusque à le fendre l’huis de ce virtuel tout aussi non lors adéquatement acquis; tandis que l’art, si chaud, rancit en mes tréfonds quasi de toutes poches, se trouve ainsi soyeusement maintenu coi; agrémentant ainsi jusque aux ébats les sus primesautiers de ma démarche quelque peu vinaigrée, certes, mais aux goûts de certains, puis élancée fort cependant ainsi que mieux je le démontre, aux apprêts de ciseaux virtuosement biseautés;

Lefat: – Encore, mais qu’il est dur, si si mon par tel pauvre cher, je tiens fort à ce terme, tout autant que molosse à son os là le mieux achalandé, de voir si valheureusement souffrir cet oeuf quasiment là tout comme furieusement émis à frire;

Lechatier: – Le chat, vois-tu, pour ne rien te mâcher, est tout, pour ce tel éperclu de quant à moy;

Lefat: – Ayh hau ihhh lha! Mais fort voui, je te crois, ineffable chatier, en ce qui tant consterne ton par si gras et sus volumineux malheur très vastement admonesté à tes endroits les pis majestueusement sensibles à ce genre de gerçures; mais qu’en est-il de mon chair érudit?

Lechatier: – Pour au mieux te sus prendre à quasi bouts trottants, il est mort, mais bien dur! Le drame allant de soie! Voire, en corps, combien plus fermement, si la dose est plausible, que mon propre quêté! 

Illustration de N’Eme.

Mayriblue: Conclusion:

Aele nage, à son rythme, son souffle, tout comme alors au coeur ici de son élément le plus naturel; fendant l’ensemble de ces eaux lourdes qui l’entourent, étroitement l’enferment, la submergent parfois, orageuses, rétives; emportée mais alors tout comme malgré elle en une brasse aussi fluide que l’onde qu’elle pourfend…

Eaux mouchetées encore de bulle grasses, tout comme savonneuses, venues crever à la surface avec un bruit, plus vague bris de pétard mouillé; zeste, si l’on peut rire, de feux, vantés par Thu, de tous les artifices que le siècle n’eut encore jamais vécu, jusque là;

Aele nage, toujours, plus que jamais, emportée tout droit devant elle… attentive, farouche, obstinée, seulement, avant tout, au délié comme encore à la grâce du geste; dans un silence maintenant absolu; loin de ces foules submergées, sûrement englouties, sans distinction pour femmes, enfants, jusque vieillards… insensible à ces cris gorgés parfois de tasses, pris de quintes, tranchement étouffés, de cet ahuri d’Heel qui l’appelle, tantôt sur sa gauche, ou sa droite, en son dos; 

: – Aele! Elle? Je t’en prie, te le crie, attends moi!

Aele toujours nage toujours, portée toute au devant, insensible à tout ce qui n’est d’elle… Tout comme Heel la suit; fort essoufflé, le tente; 

: – Aele, Elle ! Mais n’entends-tu que je te hèle ?! Hurle-t-Heel à tout fendre; et c’est alors, brusquement, un relent de vase extraite tout comme des bas fonds, bien plus profonds abysses de ces eaux, qui l’atteint de plein fouet; marécages et terres, sables et boues comme vases enfin ici remontées, enfouies depuis des lustres, jusqu’à ras de surfaces…

Aele prise depuis longtemps déjà en ces mêmes remous; comme soulevée par eux…

Heel, toute Aele oubliée, atteint directement par un impact enfin solide, et qui s’en vient atteindre juste à son entre-jambes! Le mufle d’un requin, agrémenté de tous ses croc ?! Voire aiguillon venimeux d’une raie? Le poinçon meurtrier de quelque poisson scie ou faux, comme encore marteau?

Heel palpe cette chose qui monte jusqu’à lui, en tâte l’amalgame fait tout d’abord de fer; une hampe, dirait-on, semblable à ces mats au long desquels on hisse bannières et drapeaux; l’amorce ensuite d’un cône, tout d’abord effilé, peu à peu s’évasant, des plus étrangement, composé étrangement, en ces lieux aquatiques, de bardeaux et autres tuiles rondes; cône qui sûrement se dessine, s’affirme, tout comme émerge enfin, Helle soulevé par une masse, agrippé à tout ce qui s’offre à lui, en guise de quelque plus ou moins possible prise… lorsque lui parvient enfin un cri d’Aele ; apparue à la fenêtre d’un donjon voisin;

: – Hell ! Espèce de grand niais ! Mais qu’est-ce que tu fous là-haut?

Que veut-elle dire par ce là-haut? Et c’est alors seulement qu’il songe à jeter un regard au-dessous, étouffant un grand cri à la découverte du donjon à la pointe la plus extrême il se trouve fiévreusement arrimé, avec l’ensemble monstrueux de tout l’ensemble du Château !!! Tandis qu’elle poursuit, lui hurlant de plus bêle ;

: – Mais te voilà franc fol ! Veux-tu bien, et des plus promptement me redescendre de tout ça!!!

:- Impossible, mon irascible et par trop exigeant t’amour! Incapable désormais du plus infime geste ! Tu le sais pourtant bien; victime du plus incoercible des vertiges !…

Aele et Heel:

Cheminée:

Oeil de Nylon : Cheminée :

Celle, condamnée par un mur de pierres, située dans la chambre qu’occupe Jehu, promu par Thu, maître des lieux, chef de la garde du château.

Intrigué, à coups de pioche, pierre après pierre, qu’il remet à jour, curieux de savoir, dans de tels lieux truffés de courants d’air et glacés, de savoir si elle est est toujours opérationnelle. Celle-ci, pendant un essai, refoulant davantage de nuages de fumée que dispensant de la plus réduite chaleur !

La croyant obstruée de suie, dont il s’emploie à en nettoyer l’âtre, mais pour découvrir une fuite d’échelons de fer plongeant dans les profondeurs du conduit, ainsi qu’une autre élancée elle vers le haut…

Empruntant ces échelles de fer, ce qui va le conduire à la découverte tout d’abord du Château tout entier, glissé entre les murs doubles qu’elle contient ; lui permettant ainsi, dans un premier temps, être découvert, d’accéder à toutes les pièces qui le composent !

Après avoir accédé, ici directement dans l’immense grenier composant l’ensemble des combles du Château, la découverte comme l’usage de tous les appareils mis tout comme à sa disposition par le comte Thu, par le biais d’une télé-commande, devenu virtuel et retrouvant ainsi l’accès à nouveau de tout l’ensemble des pièces composant cette académie de danse abritée alots par le Château ; ainsi, présent directement à leur intérieur, cette fois, mais de manière toujours indétectable !