Archives de catégorie : littérature

Tableau: Stam de travail: Photo:

Tableau:

Qui se trouvait juste en face de moi, au coeur d’un fumoir me servant de lieu de travail, dans les sous-sols de la Brasserie Treize Etoiles; découvert et utilisé durant de longs mois, en train encore de mettre sur ordinateur le contenu de mon KHA-KAH…

Un lieu énormément apprécié pour son côté intime et secret; dans lequel je me trouvait la plupart du temps seul… doublement apprécié encore, du fait que l’inévitable musique rencontrée pratiquement partout ailleurs y était si bénéfiquement absente! Plongé en un silence bienvenu… idéal pour la rédaction de mes articles…

Le tableau? Goûté lui aussi; souvent, mon travail en suspend, pour mieux m’y arrêter… empreint de ce trouble côté ludique, onirique et comique, encore… propre au rêve, l’évasion vers des terres inconnues, inédites…

Finalement abandonné; comme d’habitude, pour la découverte, selon mes habitudes, d’autres lieux…

Toile empreinte d’onirisme, ludisme; et propre à l’évasion… :

Luhys: Poète incontesté du groupe: Photo:

Luhys:

Autre Personnage, hôte malgré lui du Château et éternel prisonnier du Cercle.

Poète lui aussi assermenté, intronisé en tant que tel, après approbation de Thu, en tant que Chef de la troupe, par tout l’ensemble, à l’unanimité, de la troupe de ses infortunés compagnes et autres gnons.

Quoiqu’il en fut, en soit comme en sera, qu’il est impossible, une fois lancé en un de ses combien multiple poèmes, puisés en un hautant intarissable répertoire, de faire taire… ne fusse que tenter d’en tarir ou restreindre les flots…

Organisateur incontesté de soirées consacrées aux récital de ses œuvres poétiques; lui seul, en présence de tout l’ensemble de la troupe, à chaque fois en dénombrant, cela sans exception, la présence de tous; quitte à se lancer à la chasse de possibles absents, comme de récalcitrants ramenés de force; aux besoin enchaînés sur leur siège!

Enfin, à la suite de l’exercice, attentif aux applaudissements crépitant de l’ensemble, le délirant enthousiasme à réclamer avec insistance, passion, un bis, ter comme autre quater…

Les probables passifs, voire manquant de suffisamment ostensibles ravissements, condamnés à demeurer en place, pour des prolongations dont lui seul décide de l’arrêt; ayant donné finalement satisfaction à leur intraitable bourreau!

Luhys: Sur les Berges du Grand Fleuve Anastase: A mis parcours:

Leyhs: Tapissier: Personnage du Cercle: Photo:

Leyhs: Tapissier:

… Ponctués d’autres rires éructés d’une gorge quasi dépoitraillée, prestement redressée, lancée et dévalante toute une volée déjà de neuves rampes de surpoids, Aele clame de plus bêle ce qui semble être cri de guerre, carnassier raliement;

: – Pénéloooope!

Tout l’ensemble des troupes aussitôt convergentes élancées sur ses pas, emportés dans la vertigineuse dégringolade d’autre escalier, aux marches cette fois en colimaçon; tous virages là pris jusque à la corde roide, si proche à tout instant mais de se voir abruptement rompue;

: – Pénélope! Lehys, voulais-je rire, ou plutôt le décrire!

Se reprend Aele avec un souffle mais là commun à tout ses pourchasseurs, aux basques éperdues de par telle déconfite victime;

après bien des débours, ensembles de couloirs enfilés tels aux pas plus que jamais de frousses, pièces, halls, salons pourfendus à tout comme la nage, sinon telles autres rages de meubles fracassés au tassage sous les pas de ces meutes oh combien carnassières, finalement parvenues à l’atteindre!

Il est là, en effet, farouchement campé sur le seuil d’une porte aussi massive que blindée; quoique lisiblement inquiet face à l’irruption d’un tel amas de troupes ainsi des plus lisiblement lancées à ses personnels et assassins assauts; n’hésitant tout aussi bien à fendre ainsi sa peau qu’interdire à tous cris hautant qu’à tout l’ensemble de ces forcenés vandale, son accès!

: – Sois-en persuadée, telle véhémente égérie, que je me trouve fermement décidé à opposer jusque le rempart de mes os, sous vous coups, mis à vif, pour vous interdire de progresser plus avant!

: – Mais ce n’est point à ta peau qu’ainsi nous en avons! Simplement désireux, et cela à n’importe quels cris, de découvrir et consulter une de tes oeuvres,

: – Moah?… Mehhh!… Euhhhh?

Je ne vois, te l’assume, ce de quoah tu prétends que je vous cache!

: – Mais fort bien dur, de ta foutue tapisserie! Où donc la tapis-tu?!

Sentant le poids de la menace, quant à l’intégrité de celle-ci, il bondit en retrait, mis des plus lestement à l’abri salvateur, ce toutefois l’escompte-t-il, d’un huis refermé sur lui et qu’il s’apprête à clore plus définitivement encore, à grands renforts de poutres traversières, chaînes de tous calibres, verrous et chausses-frappe.

Contré mais cependant dans sa tentative d’esquive par le pied de cette Aele, fort rageusement décidée à interrompre, mieux rompre cette tentative se voulant stratégique!

: – Minute, goupillon!

: – Point si preste, quenouille!

Et c’est ainsi sans hurler gare, plus que les sommations pourtant de vigoureux usages, éructées de buccins, cor de buses, clairons et autres trompes de surpoids, que le si secourable ensemble de ces meutes tout aussitôt échevelées se propulse aux assauts du rempart que tente mais toujours de tisser ce fâcheux tapissier.

Tandis qu’ Aele admoneste son ami fort marri:

: – Mais enfin, dis le leur, à eux tous aussi, ce que tu m’as appris! Que son oeuvre est à terme! Que toi seul l’a vue, mais telle qu’il nous l’occulte, ce foutu tapissier!

Et c’est alors que Thu, reprécédent ses troupes comme en prenant les rênes, sentant qu’il était temps de mettre un terme à un désordre susceptible de plus en mieux de rabattre en gestion les éclats de sa si monumentale autorité tonne tout à son cours;

: – Foin là de toutes prudes, sinon frigides réticences!

Et prompte exécution, tergiverseuse pénélope! T’adjurant mais ainsi sans jambages d’avoir à nous livrer pratiquement et ce jusque sur tronche les plus ivres accès à ta foutue tapicherie!

: – Wooouahhh! hi oh!

Ce rire alors tonitruant de rire mais tout comme de guerre, quoique des plus indécelable, de par tel immergé en une telle foule, ne sachant qu’appartenir, de par son timbre inimitable ainsi que suraigu, au petit Wooh, compensant mais d’hautant, fort ainsi, le succinct de sa taille;

: – Non mais dis, t’as ouï, woui, fort foutu pâtissier, ce qu’a dit ton patron!? Alors, exécution!!!

Leyhs: Tapissier: Appelé aussi Pénélope:

Fenêtre: Extrait du film Psalma: Photo:

Fenêtre:

Photo extraite du film Psalma, écrit, tourné par l’auteur, enfermé dans la petite guérite située dans les vastes jardins de la villa familiale au Rawyl 15 de Sion;

Symbole, dans le contexte de ce film incarnant la solitude, l’enfermement, cellule d’ermitage ou de prison, enfin l’ouverture, la possibilité d’évasion, découverte d’espaces d’autant plus vaste qu’étroite l’était celui de sa prison; (deux mètres sur deux!!!)

Vue proposée par l’auteur cinéaste et acteur, précédant juste de très peu celle de cette massive porte, durant toute la durée du film, vers laquelle il revient toujours buter, solidement cadenassée, enfin entre ouverte, légèrement tout d’abord, puis, progressivement de plus en plus largement…

Jusque enfin à ouvrir à cet Ermite, Interné, l’accès à un arbre planté juste à ses devants… caméra remontée tout au long comme large de ses branches, leurs ultimes rameaux… enfin, au-delà, plus vaste encore, offert, celui de cieux dégagés…

Fenêtre: de l’Atelier de l’auteur: Rawyl 15, à Sion:

La Crypte: Photo:

D’autres barrages sont franchis un à plus, de la même façon, au long d’un tout juste boyau qui s’enfonce dans les profondeurs des sous sols; la jeune fille toujours sur les pas du petit groupe armé encadrant étroitement le jeune homme effondré; aux embuches et aléas, contours, rampes et volées de marches bientôt brinquebalantes, émoussées; d’interminables couloirs, corridors et plus étroits goulets longuement et sans fin parcourus.

En guise de prise d’air, celui qu’elle escomptait, de l’extérieur, on lui impose cet autre moite, humide, étouffant, aux relents de salpêtres moisis, issus des profondeurs de plus en plus souterraines de l’immense et complexe bâtisse;

Ce n’est qu’après des heures encore de marche, descentes se succédant, lui semble-t-il, sans fin, que le petit cortège débouche enfin au coeur immense, bourdonnant de gigantesque crypte sur le seuil de laquelle Jehane se fige.

Aussitôt violemment éblouie par les jeux conjoints et parfois conjugués, croisés des feux de mille projecteurs, dont son oeil, après tant de ténèbres affrontées et subies, peine à s’acclimater.

Surprise ensuite par la multiplicité de toutes ces petites comme plus vastes fenêtres lumineuse disposées partout autours, l’une ou l’autre d’entre elles, portées aux dimensions gidantesques écrans occupant toute la largeur et hauteur d’enclaves disposées sur l’ensemble de la monumentale crypte; dispensant une étrange lumière bleutée, fade et tout comme aseptisée.

Lumières parcourues d’images aussi furtives que fuyantes; signes cabalistiques et abstraits hiéroglyphes défilant à la vitesse de l’éclair; chacune d’entre elles juchée sur une solide console d’où s’échappe une multitude de câbles et cordons de tous calibres inextricablement emmêlés.

Pucelle plus petite encore, écrasée par les immenses écrans muraux, brillants de cette même froide incandescence, ornés d’étranges motifs géométriques mais aux contours torturés, apparemment gratuits, dessinés par les allées venues de quelques insectes pris eux aussi de boissons, ponctués et zébrés de points, croix, flèches et pointillés se recoupant partout.

Mais elle se ressaisi, s’élance à nouveau à la poursuite du petit groupe, fendant, pour le rejoindre une foule compacte, dense, heureusement pour elle, occupée présentement comme des plus fébrilement à de tout autres tâches aussi diverses qu’incompréhensibles, que celle de lui interdire, ou du moins le tenter, le passage; groupe qu’elle réussit à joindre alors juste que le jeune puceau, au bénéfice de quelques forces recouvrées, échappant au contrôle des gardes, escalade un escabeau, se passe une corde au cou; rattrapé de justesse par l’un d’entre eux alors qu’il s’apprêtait aussitôt à se lancer dans le vide;

: – Attends, petit! Nous avons mieux, dès maintenant, pour toi;

: – la hache double?

: – la tronçonneuse?

: – l’empalage intégral?

: – Le chalumeau? Voire, ne lésinant sur les moyens, lance-flamme?!

: – Courant alternatif poussé jusque aux plus hauts voltages?

Chacun des autres qui le maintiennent maintenant solidement lui proposant leurs propres et personnelles gâteries. Gentiment on le plaque contre une planche à bascule brusquement rabattue;

: – On ne devrait pas te le dire, le faisant cependant tout de même, ultime fleur offerte des plus aimablement par la maison, convaincu mais déjà que tu sauras des plus assurément tenir ta langue;

: – Une toute nouvelle machine baptisée, sans trop savoir pourquoi, l’idée nous en étant passé brusquement par la tête, lui étant justement consacrée, grignotine!

Une d’entre elles roulant au même instant pour venir choir dans le panier à saumure disposé pour la recevoir; juste à côté de celui, encore vide, offert déjà pour la sienne; après un bref sifflement de l’immense lame venue, sans siffler gare, couper la parole et le reste, tranchant les derniers mots lâchés par leur ancien propriétaire;

: – Ils attaquentPerle, à rebours!

: – Quant à toi, mon chéri, qu’as-tu donc à nous annoncer, avant de faire de même?

: – la colline trois cent quatre vingt sept vient d’être prise.

L’inquisiteur, que Jehane découvre mais alors seulement, sous les traits d’une longue gigue gauchement emmanchée dans les plis élimés de bure monastique, sandalettes de cuir, qu’elle reconnaît en tant que Leuhr, au tout dernier moment arrête la main du bourreau qui, machinalement, l’habitude étant prise, allait déclencher le mécanisme;

: – Mais c’est juste, petit! Nos troupes, une fois de plus victorieuses l’ont prise, cette foutue colline; ont se demande d’ailleurs bien pourquoi, puisque ne correspondant à aucun de nos critères secrètement stratégiques;

: – Mais alors, j’ai la vie sauve? Je peux vivre! Mes dires recoupant enfin ceux de vos aussi foutus téléscripteurs!

Déjà il se redresse, tente de se dégager;

: – Un instant, mon petit! Tu as bien dit qu’elle était prise?

: – Mais oui, je vous assure! Puisque j’y étais, à son sommet enfin nettoyé comme atteint, tout aussi sûrement que maintenant sur cette tant inconfortable planche!

Etourdi de bonheur, lancé dans les plus délirants détails sans que personne autours ne puisse le faire taire; trop heureux d’échapper, mais lui seul, à un sort pour lequel, depuis longtemps il s’était fait une raison;

: – Pour la première fois, je vous le jure sur cette tête qui faillit fort se faire tronquer à tort, j’y ai vu flotter à son sommet nos reconnaissables, souveraines couleurs.

C’est la première de ces multiples têtes, sans doute unique fois que le panier prévu toujours à cet effet, sur un geste des plus anodin du long moine, recueille tout aussitôt après une tête là mais oui franchement souriante, pour ne pas dire hilare.

A Jehane qui s’interroge quand au pourquoi de la chose, ce courrier ayant décrit la vérité, le moine s’en explique;

C’est vrai, ce petit avait fait correctement son travail! Mais, malheureusement pour lui, le temps qu’il nous en fasse part, cette foutue colline était, entre temps, retombée aux mains de l’haineux mis!

La Crypte: Sise sur les Berges du Grand Fleuve Anastase: Faisant suite à tout l’ensemble parcouru, maintenant, des Hôtes du Château: