Archives de catégorie : littérature

Leuh: Chroniqueur de la Cour: Photo:

Leuh:

Avec Tohn, collègue Photographe, lui Chroniqueur attitré et dûment assermenté de la Cour; deux personnages semblables, avec le premier, craints tous deux par l’ensemble des infortunés Hôtes du Château et ainsi prisonniers à jamais du Cercle, en fonction de leurs exceptionnels respectifs pouvoirs…

En effet, après consultations et conventions entre eux, capables, le premier, à coups tout simplement de spatule et gomme, de sa toile, le second, quant à lui, de ses propres tabelles, n’importe laquelle ou lequel de leurs compagnons de captivité, aux grès de leur choix commun, de le faire ainsi définitivement disparaître du Cercle et du Château;

tout comme, alors, n’ayant jamais existé!

Leuh: Chroniqueur de la Cour:

Le Sept d’Othokar: Photo:

Sept d’Othokar:

Arbre situé, tout au long du parcours de l’auteur sur ses terres Anastasiennes aux environs des deux tiers de leur ensemble; en retrait, par rapport à son parcours actuel et définitif.

Aux abords d’un chemin emprunté par les tous autres promeneurs, solitaires, jeunes couples, familles avec enfants, poussettes, patins à roulettes, planches, vélos et chiens… qu’il découvre maintenant mais de loin; entre lesquels il slalomait auparavant, aux tout débuts de ses parcours; pratiquant alors la course à pied…

Appelé ainsi, en lisant, comme de bien entendu Sceptre, au lieu de Sept, en hommage lui aussi à Hergé, son œuvre qu’il parcourt lui aussi inlassablement, cela depuis sa prime jeunesse, alors dans l’attente encore de la parution progressive des volumes la constituant; cela jusque à ces jours actuels…

Arbre, selon son titre, faisant partie de ceux numérotés par l’auteur.

Le Sept d’Othokar:

Les Lanciers: Arbres: Photo:

Les Lanciers:

Un régiment entier mis sous les ordres et à la disposition permanente de Thu, chef incontesté de l’ensemble féminin comme masculin des Hôtes du Château, et ainsi prisonniers à vie du Cercle; promu ainsi, général placé, de plus, à leur tête.

Avant garde de toute une armée, chargée exclusivement de sa garde personnelle et rapprochée…

Réduisant, à elle seule, déjà, toute tentative, ne fusse que juste esquissée de rapprochement, et combien d’avantage atteinte directe de son éminente personne.

Cela jusque à ce que surgisse Lea, la Vierge Ivre, comme Diane, chasseresse, accompagnée de son molosse, enfin Jehane, issue du roman de l’auteur, d’identique Prénom; Opposée, quoique vierge elle aussi, mais ivre de pouvoirs tout hautant temporels que spirituels; pour ce faire, parvenant, par la ruse et la force, surtout, à se faire introniser Papesse; seule de son espèce.

Et qui dépouille Thu, s’approprie la protection de toute cette armée vouée à sa nouvelle, omnipotente et exclusive Patronne.

Les Lanciers: Au début du parcours de l’auteur sur ses terres Anastasiennes; ici encore, au début ou presque de ses berges, en bordure des eaux du Grand Fleuve:

Le K III: Arbre: Photo:

K III:

Le plus imposant des trois, répartis tout au long du parcours sur les terres Anastasiennes de l’auteur… comme soucieux d’en occuper la place d’harmonieuse façon, à égale distant les uns des autres…

Le premier, situé au début des terres intérieures, plus précisément, peu après Corps de Ballet…

Le second, à son milieux, situé lui, peu avant de pénétrer à mi parcours, à l’intérieur du Bois de Plume, le long de la Baie d’Event…

Enfin, le troisième, proche de la conclusion de ce même parcours; découvert juste avant le tombeau aquatique dans lequel repose Yelsha…

K? Pourquoi cette lapidaire définition? Abréviation, bien sûr, du KHA-KAH. C’est à dire, tout comme à découvrir, un arbre dont le tronc se partage, à sa base en huit partie; même chiffre que les huit disciplines littéraires de cette œuvre; Romantique, Théâtrale et enfin Poétique…

Le K III: Le huitième tronc, sur le devant, avant l’ensemble de presque tous les autres, tombé, tronqué à sa base, plus que souche, sous les haches et tronçonneuses des bûcherons:

Daeny: Pages extraites de Prénoms:

Daeny,

Pourquoi le poil sel et poivre, le cheveux rare et gris, prendre la peine encore, brinquebalant puceau, mais encore de vous fuir?

Une fois de plus, me diriez-vous, toute à vos quenouilles, fuite de trop peut-être?

Alors que tout me porterait non seulement à prolonger l’instant mais, s’il était en mon pouvoir, lessive faite enfin, à jamais, le suspendre… En arrêt, à l’écoute du temps, découpé, de ce corps, visages retrouvés, que les ans superposent comme autant de clichés jaunis, nacres passées, en un fond poussiéreux de terroir.

Pour préserver peut-être, sous le marbre effrité, à leurs noms tus, gravé, jumelés au silence, un repos, mais toujours comme plus que jamais, qu’il ne convient de rompre, ne fut ce que troubler; comme nuits de grands fonds…  Plus simplement  revivre une fois encore ce jour pourquoi de presque automne?

Assise, disparue, tout aussitôt quêtée, redécouverte enfin au coeur de ceps lourds, croulant de grappes ocres; à leur renfle mûries; juchée sur le béton d’anodine guérite… où plonge, impertinent, avec ce regard évasif affiché, l’enfant ne s’y trompant, avec un rayon complice de soleil, jusqu’à ce coeur de cuisses négligemment portées fendues, sur le ruban d’une culotte se devant des plus sage; comme évoquant, pourquoi, l’ultime bandelette dont se pare, le dit-on, toute momie qui se respecte;

innocemment vraiment? Ou fillette, alors, là qui déjà fourbit ses féminines armes, en teste la portée; de premiers affûtages? Comme Heel rend les siennes, réduit à sa mercy!

Ou cette nuit peut-être, allons donc le savoir, de plus vif printemps, dans cet autant de noir, avec au creux d’une rétine, au mieux gravée, l’éclat de quelques chairs échappées de chemise que trousse un plis de draps; en leurs moiteurs, enfoui; encensées, de chasubles, surplis, tirés à dessous juste de menton, sur songes, rêves, vues d’autant plus effrangées par l’errance acidulée d’indicibles sommeils…

Etait-ce, là, raison? Ne possédant plus que sa voix; mots ici, autres là, doucement chuchotés, piquetés de rires fous dont lui échappe l’essence, comme choix de registres peut-être trop forcés, de parler d’ange, Daeny! T’en souvient-il, en corps?

Sous un soleil, enfin, tout alors, fait de plomb, d’un midi, le plus plein, aux plaines, dunes, plages d’iridescentes neiges, à leurs presque niveau; ses genoux, à vos pieds, pour renouer l’attache, de l’un de vos souliers; n’hésitant, des plus preste, attention gentiment détournée de défaire aussitôt celle de l’autre; pour plus le faire durer; fier et preux chevalier plus capé qu’hispanique, campé conquistador;

Un soir enfin de veillée d’armes qui s’étire et languit au coin lui semble-t-il, ici, de quelque feu; la tête lourde encore d’images feuilletées de toute une journée; bercés tous deux par les élans d’un Béthovénien Appasionata? Ou rêve velouté, de Schuman, là d’Enfantines Scènes;

Daeny, elle, étendue sur le côté, au bord, défait, de ce grand lit; tandis que lui, gauchement assis à même sa carpette?…

Veillée qui s’étire, en langueurs, à ne savoir vraiment par quels bout en finir.

Autant d’images, toutes, l’avais-tu remarqué, où tu domines, surplombes le débat? Ange y déambulant; ayant troqué ses ailes, pour de plus aises ébats? Où Heel est serf, ou gueux, comme empereur régnant?

Mais silence, cousine! Laissons lui, désormais, Daeny fière ou rebelle, songes, rêves enfouis plus que tant de trésors, à lui seul, parole?

Que tant de choses éternelles ne s’ébruitent, en vain, faute, las, Heel le craint, de perdre leur statut, épices et saveurs; comme d’autres, patois, grec ou plus abstrait latin.

Daeny: Retrouvailles, aux Mayens de Sion: