Celle, condamnée par un mur de pierres, située dans la chambre qu’occupe Jehu, promu par Thu, maître des lieux, chef de la garde du château.
Intrigué, à coups de pioche, pierre après pierre, qu’il remet à jour, curieux de savoir, dans de tels lieux truffés de courants d’air et glacés, de savoir si elle est est toujours opérationnelle. Celle-ci, pendant un essai, refoulant davantage de nuages de fumée que dispensant de la plus réduite chaleur !
La croyant obstruée de suie, dont il s’emploie à en nettoyer l’âtre, mais pour découvrir une fuite d’échelons de fer plongeant dans les profondeurs du conduit, ainsi qu’une autre élancée elle vers le haut…
Empruntant ces échelles de fer, ce qui va le conduire à la découverte tout d’abord du Château tout entier, glissé entre les murs doubles qu’elle contient ; lui permettant ainsi, dans un premier temps, être découvert, d’accéder à toutes les pièces qui le composent !
Après avoir accédé, ici directement dans l’immense grenier composant l’ensemble des combles du Château, la découverte comme l’usage de tous les appareils mis tout comme à sa disposition par le comte Thu, par le biais d’une télé-commande, devenu virtuel et retrouvant ainsi l’accès à nouveau de tout l’ensemble des pièces composant cette académie de danse abritée alots par le Château ; ainsi, présent directement à leur intérieur, cette fois, mais de manière toujours indétectable !
Ladonzelle: – Aux grès z’ainsi de par telles évidentes apparences, tu sors, mari zélé, à défaut de chairi; voire plus explicitement, sors-tu? Pour peu que ce fut voui, dans ce cas s’et pour l’heurt, ne craindrais-tu fort point d’oublier au grabat qui gît là, en guise de telles douteuses et puantes couches, ta commune couronne, voire casquette à six cornes, emblème du mammouth, te seyant cependant quasi jusque à gravir, patron haut patenté autant qu’invertébré, vénéré comme tel en assourdissante sourdine par ces foules, des clos culs?!
Marrizélé: – Donzelle, mon amante et sus, quasi aimante ainsi que réciproque amie, mais alors tout que d’Al Capone, m’étant de jour comme de vie d’un très si oh secours, mais bien dur, voyons, que je sortais! Pour ce qui concerne ce qui est de ce si majestueux capuscule, point n’est-il en ces lieux que tu dis, gourde carpe enfumée autant que déssalée, négligé de ma part! De par si mieux céants, selon ses propres choix, à sa fort préférable place! De surpoids, qui mieux est, costumière, c’est à voir, sur sa perche adéquate, fastusement sustendu, son dos rond mis à l’air!
Ladonzelle: – Halte-là, mon roux sire! Je maintiens fort mes ires! Oubliant en ces lieux dans lesquels, sans toi, il n’a que rien à foutre; fort ainsi qu’à mes chausses, pour creux que je ne m’abusasse un crin, délaissant, te le hurle à nouveau, votre oblong opuscule;
N’ayant eu ce tantôt que juste mot pourri; aux stricte faims mais de te démontrer par ce proche fort fait, par son absurde le plus conséquemment intense, ainsi la concrétisation quasi jusque palpable de ton irréfutable et de combien acquise absence me tenant haut t’à coeur, ne sachant aussitôt que vivement s’ensuivre!
: – Savoix: – Puisque déjà, comme tu ne peux, conséquemment, le voir, très fondamentalement disparu, c’est, ma foi, fort bien vrai! Ainsi que par en corps si pertinemment décrit, tout ôtant qu’observé! Mais où avais-je ainsi donc, aux grès de multiples et vibrants incident, entre égaré ce membre convenant à ma dityrambique personne, en guise de super occiput?
Ladonzelle: – Mais à mes pieds, voyons, vous le rebrame-je à trous de glotte, tout comme ainsi tonnant, rugi jusque de la suie des temps!
Savoix: – Aux clameurs endurées, tout aussi vibrement, vous le crie, mais fort foin de frayeurs là non d’ôtant de mises, ma rousse mie de croûton rance! Avant que de m’enfouir à la poursuite souveraine de mes, tant en faims propres basques! Aux grès de toutes vos plus effervescentes aises, vous laissant vous livrer crocs et âne à vos sempiternels fourneaux; vous abandonnant, en gage de toutes mes passions à vos monumentaux endroits comme tous autres et multiples envers et côtés, ce coquet appendice me servant, à l’occasion, d’occiput; Reposant tout son saoul à vos telles plantureuses basques.
Ladonzelle: – Par trop heureuse enfin de vous savoir au loin jusque parmi les plus lointains! Mais point n’en veux, sachez le donc tout aussi rien qu’en poudre, que de ce par tel foutu fatras, quoique par tel attentionné marri, je m’en bats le ras ventre! Et vous crie de m’ôter ce navrant couvre chef de mes vues qu’il offusque! Pour ne dire vous le hurles-je! En sus de tant de restes, hottez mais moi ça! vous le brames-je à tue miennes!
Lamain: – Apprenez fort ainsi, mes valheureux avis, ainsi que vous, Donzelle de mes trois, que tout acteur qui se respecte vit aux dépends de ceux qui se le goûtent! Et cela sans le plus pingre quasiment de tous doutes. Ainsi, comme vous pouvez le voir, main comme bras se saisissent de l’objet litigieux de vos par tels bruyants ainsi qu’outrés verbiages, pour disparaître de vos vues et toutes autres ires! Avant qu’elles ne dégénérassent, qui sait, en plus frappantes et contondantes manifestations manuelles tout hautant que pédestres.
Trio composé de D’Jihn, D’Jahne et D’Juhn, composant la garde prétorienne de Jehane, dans le roman de l’auteur, porant le même titre.
Constitué du fait, aux confins des limites extrêmes du Cercle, peuplées de dépendances du Château, où vivent les familles de manants, reîtres, soudards et autres gueux.
Familles très souvent trop nombreuses, dans lesquelles, pour survivre, on se débarrasse de fillettes en les abandonnant dans les vastes et denses forêts vierge des alentours… Seules les plus fortes d’entre elles réussissant à s’en sortir en vie, recueillies par les meutes de loups nombreuses dans ces parages. Bientôt, à leur exemple, de retour à l’état complètement sauvage…
Adolescentes n’hésitant pas à s’attaquer alors à tout être humain égaré en ces lieux; s’abattant sur eux, du haut des arbres où elles ont établi leur refuge.
D’Jihn accouplée de force à leur proie réduite sans défense, pour s’emparer de leur membre reproducteur; Ainsi maîtresse, elle, de la terre.
Devenue D’Jahne lorsqu’elle opte, selon son choix, à s’auto-féconder ; maîtresse alors, elle, des eaux.
Et enfin, muée en D’Juhn, lorsque elle décide d’enfanter, sans plus de sexe défini, en créature ainsi parfaite ; maîtresse, elle, des airs.
Jehane, pour les avoir l’une après l’autre vaincues en combat singulier; s’étant alors soumises à ses volontés; se les approprie en tant que garde prétorienne.
Plus tard, et dans le Cercle, cette fois, Thu, le chef incontesté des hôtes condamnés en ces lieux, intronisé Monarque, par un décret promulgué par ses soins, leur imposant cette identique tâche, mais alors à ses propres endroits.
Elle fixe froidement ce soleil sur le point de s’assoupir tout à fait, pâlement anémique, tapis déjà sous les dreudons de cotonneuses brumes; plus que fade et flasque boule encore un peu gauchement en suspend, au plus ras d’horizon; capable cependant, de ses rayons, leurs éclats, d’aveugler tout impudent dévisageant sa proche agonie avec trop d’insistance.
Cette jeune et vive adolescente, cependant, sans ne ciller le moins du monde, s’y emploie sans ciller; l’oeil froid, de marbre et bronze vipérin, d’un bleu pratiquement liquide; solidement campée, sur les rives de ce torrent aux flots grondant, échappé des neiges et glaces alentours; en harmonie plus que parfaite avec l’ensemble entier du décor ambiant, en faisant intégralement partie, façonné tout comme elle, et taillé tout comme à coups de serpe, hache, machette et burin; et provoquant cet astre comme le défiant, qui sait, jusque en duel !
Pour l’abandonner finalement à son triste sort, comme proche agonie; ses pieds encore bottés haut de cuir fin le plus noir et lustré; campée à même feuilles, glaces et neiges plus fermes, circonscrites autours, avec toujours les eaux grondantes, ponctuées de glaçons.
Déjà sa main nerveuse venue jouer avec le fourreau d’une dague qu’elle porte à son côté, comme prolongement direct et des plus naturel d’une hanche surmontant une taille des plus finement déliée; telle qu’un héros légendaire de western, plus rapide que son ombre à la dégainer, comme plantée jusque à sa garde au coeur de tout intrus l’approchant de trop près, que ne frapperait tout cobra parmi les plus vénéneusement aguerri.
Tandis que sourd, tout juste perceptible à son oreille mais des plus affûtée, échappé de plus extrêmes et repoussés lointains, la plainte rauque d’un cor de chasse à courre… sans que rien n’eut pu trahir le plus infime mouvement de sa part, les eaux torturées de ce torrent rageur venues bientôt ourler le cuir de ses cuissardes, ourlées de mousses;
un long instant, adolescente hiératiquement, avec le temps, figée… Puis tout comme sans y penser vraiment, qui se défait du baudrier qui lui ceignait la taille, rejeter l’arme et son fourreau; pour poursuivre, par sa casaque, cuissardes et pantalon moulant; giflée, nue désormais toute… façonnée de marbre et d’acier; finalement se défaire de l’amas d’armes et de vêtements dont elle n’a plus que faire, abandonnés en vrac sur la rive;
avant de s’ébrouer mais des plus fugitivement, plonger toute et disparaître enfin entière sous les flots effrénés et rageurs, pour brusquement engloutie au coeur de leurs sauvages tourbillons, sous glaces et congères, écumes et remous;
rendant aux paysages immédiats comme encore repoussés au plus loin, aux apparences d’infrangibles confirmées d’invulnérable, inaccessible virginité; son originel silence.
C’est encore tout ébloui par ce qu’il vient de vivre, attaché aux prouesses acrobatiques et virtuoses de cette petite Plume, irrésistible et jeune ballerine improvisée, qu’Heel parvient aux pieds bientôt de ce mur, baptisé par lui, de l’envol; ses yeux maintenant attachés aux lourds va et vient de ses sabots; et qui se retrouve, sans ne savoir comment, subitement aux talons juste là de toute autre enfant;
jeune adolescente, elle mais alors quoique juste vêtue du strict nécessaire, c’est à dire, comme en corps mieux le voir, en succinct bikini et soutien gorge quoique des plus superflu, destiné à voiler l‘esquisse de fêles mamelons à la pointe agressive, visible sous son fêle tissu;
mentalement, ne sachant trop pourquoi, ses jeunes, vives chairs quasi parfaites, illustrant à ravir les quelques si justes printemps d’une aube là de vie; confronté alors à celles défraîchies de sa mère agonisante; chairs ici émaciées, d’un teint neutre déjà de cire; proches de se voir prochainement figées définitivement… gisante;
confrontation, d’une part, de la vie, elle juste naissante, d’autre part, à la mort toute proche…
Yeux remontés tout au lent de par tel délicieusement fuselé, galbes ensuite des jambes comme cuisses de la première, elles ici portées nues, que celles, avec tant de restes, squelettiques de la seconde, alors moulées dans les plis tout comme de suaire…
attaché à ses mains si pitoyablement osseuses; l’une d’entre elles, depuis très longtemps, farouchement refermée sur ce que personne d’étranger, à part lui, ne saurait jamais mettre à jour, fusse de vive force, en percer le secret; enfermant en sa paume, Heel seul le sait, la toute première fleur cueillie, dans son enfance…
Images opposées, mais aussi réunies, confondues, empreintes toutes deux d’une identique, quasi parfaite perfection; ouvertes sur la vie comme tout ôtant que la mort;
yeux, en suivant cette jeune et gracieuse adolescente, attaché à ses pas, qui la conduisent vers les marches d’un vieil escalier de fer, dont la dernière affleure les eaux du vaste étang; que juste la pointe prudente et frileuse de son pied en effleure la surface ;
tout comme à la suite de sa mère, à jamais disparues elle en corps, engloutie, au delà de leurs apparemment impassibles apparences; le miroir ainsi, pour toutes deux, finalement franchi…
Perfection d’une juste seconde; voire plus encore infime instant; avec elles, aussitôt, à jamais disparue, dépassée…