Archives de catégorie : Théâtre

La Cuisine au Riz Bleu:

Ladonzelle: – Aux grès z’ainsi de par telles évidentes apparences, tu sors, mari zélé, à défaut de chairi; voire plus explicitement, sors-tu? Pour peu que ce fut voui, dans ce cas s’et pour l’heurt, ne craindrais-tu fort point d’oublier au grabat qui gît là, en guise de telles douteuses et puantes couches, ta commune couronne, voire casquette à six cornes, emblème du mammouth, te seyant cependant quasi jusque à gravir, patron haut patenté autant qu’invertébré, vénéré comme tel en assourdissante sourdine par ces foules, des clos culs?!

Marrizélé: – Donzelle, mon amante et sus, quasi aimante ainsi que réciproque amie, mais alors tout que d’Al Capone, m’étant de jour comme de vie d’un très si oh secours, mais bien dur, voyons, que je sortais! Pour ce qui concerne ce qui est de ce si majestueux capuscule, point n’est-il en ces lieux que tu dis, gourde carpe enfumée autant que déssalée, négligé de ma part! De par si mieux céants, selon ses propres choix, à sa fort préférable place! De surpoids, qui mieux est, costumière, c’est à voir, sur sa perche adéquate, fastusement sustendu, son dos rond mis à l’air!

Ladonzelle: – Halte-là, mon roux sire! Je maintiens  fort mes ires! Oubliant en ces lieux dans lesquels, sans toi, il n’a que rien à foutre; fort ainsi qu’à mes chausses, pour creux que je ne m’abusasse un crin, délaissant, te le hurle à nouveau, votre oblong opuscule;

N’ayant eu ce tantôt que juste mot pourri; aux stricte faims mais de te démontrer par ce proche fort fait, par son absurde le plus conséquemment intense, ainsi la concrétisation quasi jusque palpable de ton irréfutable et de combien acquise absence me tenant haut t’à coeur, ne sachant aussitôt que vivement s’ensuivre!

: – Savoix: – Puisque déjà, comme tu ne peux, conséquemment, le voir, très fondamentalement disparu, c’est, ma foi, fort bien vrai! Ainsi que par en corps si pertinemment décrit, tout ôtant qu’observé! Mais où avais-je ainsi donc, aux grès de multiples et vibrants incident, entre égaré ce membre convenant à ma  dityrambique personne, en guise de super occiput?

Ladonzelle: – Mais à mes pieds, voyons, vous le rebrame-je à trous de glotte, tout comme ainsi tonnant, rugi jusque de la suie des temps!

Savoix: – Aux clameurs endurées, tout aussi vibrement, vous le crie, mais fort foin de frayeurs là non d’ôtant de mises, ma rousse mie de croûton rance! Avant que de m’enfouir à la poursuite souveraine de mes, tant en faims propres basques! Aux grès de toutes vos plus effervescentes aises, vous laissant vous livrer crocs et âne à vos sempiternels fourneaux; vous abandonnant, en gage de toutes mes passions à vos monumentaux endroits comme tous autres et multiples envers et côtés, ce coquet appendice me servant, à l’occasion, d’occiput; Reposant tout son saoul à vos telles plantureuses basques.

Ladonzelle: – Par trop heureuse enfin de vous savoir au loin jusque parmi les plus lointains! Mais point n’en veux, sachez le donc tout aussi rien qu’en poudre, que de ce par tel foutu fatras, quoique par tel attentionné marri, je m’en bats le ras ventre! Et vous crie de m’ôter ce navrant couvre chef de mes vues qu’il offusque! Pour ne dire vous le hurles-je! En sus de tant de restes, hottez mais moi ça! vous le brames-je à tue miennes!

Lamain: – Apprenez fort ainsi, mes valheureux avis, ainsi que vous, Donzelle de mes trois, que tout acteur qui se respecte vit aux dépends de ceux qui se le goûtent! Et cela sans le plus pingre quasiment de tous doutes. Ainsi, comme vous pouvez le voir, main comme bras se saisissent de l’objet litigieux de vos par tels bruyants ainsi qu’outrés verbiages, pour disparaître de vos vues et toutes autres ires! Avant qu’elles ne dégénérassent, qui sait, en plus frappantes et contondantes manifestations manuelles tout hautant que pédestres.

Ladonzelle:

Anou-Elsa: Musique

Comme il fut dit précédemment, au sujet de la pièce théâtrale Anou-Elsa, une année fut consacrée à la rédaction de son manuscrit, une seconde à sa mise en scène, une troisième au travail du texte avec les deux jeunes actrices, et enfin la dernière, précédant les répétitions au Petit Théâtre de Sion, elle à la confection de la musique destinée soit à entrecouper les différentes scènes, soit à accompagner, en fond sonore les différentes répliques…

Ne voulant s’impliquer, en plus de tout le reste, dans la composition de cette musique, l’auteur en confia le soins à un de ses amis de vieille date Jacky Lagger, chanteur et créateur de chansons pour enfants.

Mais toujours derrière lui, à lui donner ses instructions et jusque rigoureuses directives. Contraignant cet artiste de nature assez fantasque à une discipline de fer. L’ayant obligé, avec contrôles, à lire le scénario entier, puis le reprendre, scène après scènes.

Il me faut, au début, un thème léger, très aérien, repris à de multiples reprises, sous formes de variations.

Deux thèmes différents pour les scènes de cauchemar ; celui concernant Anou, mystérieux, sombre et pesant ; pour celui d’Elsa, impliquant des séances de tortures, plus agressive, violente.

Celle du maquillage, à ambiance africaine, sur fond de tam-tam, obsédante.

Celle encore du concerto pour orchestre et machine à écrire….

: – Tu es sûr que tu veux bien ça ?

: – Mais oui, et comment! 

Repris à plusieurs reprises ; L’orchestre plus conséquent! plus alerte, vif !

Pour découvrir enfin une version moderne de la Marche, Turque de Wolfgang, sur laquelle il emmanche sa machine !!!

Pour la scène des grands magasins, celle commune à ce genre d’endroit, insipide, entêtante !

Ami ressorti enfin de ces séances, épuisé !

Mais auteur satisfait, pour ne dire comblé ; ayant réussi finalement à obtenir exactement ce qu’il envisageait dès le départ.

 

 

Anou-Elsa: Texte

L’auteur vous invite à nouveau à découvrir les interprètes de la pièces théâtrale Anou-Elsa exécutée durant trois week-end au Petit théâtre de Sion, mais cette fois en assistant à la dernière répétition de son texte seul, juste avant la première !

Etrangement, à l’encontre de ce qu’il envisageait, exécutée devant quelque justes dizaine de spectateurs et recueillant, pour ceux demeurés jusque au bout, de rares applaudissements polis; devant une salle comble, et qui fut, tout comme les suivantes une réussite.

Tout comme tant d’autres pièces, comme metteur en scène, confronté à des situations catastrophiques !

Entrée en scène, pour l’une, par le retard d’une actrice ou d’un acteur, ayant contraint les autres interprètes à devoir improviser jusque à leur venue !

Lors d’une autre,une actrice installée au piano, faisant semblant de jouer une pièce exécutée en réalité auparavant sur enregistrement par lui, et qui quitte l’instrument alors que celui-ci joue encore !

Pour une troisième, le pire étant venu d’un acteur qui se prend les pieds dans le décor, celui-ci s’écroulant sur eux tous et réduit à un état déplorable. Contraignant les protagonistes à passer tous ensemble une nuit blanche à le réparer en toute hâte !

Avec la diffusion intégrale de cette pièce à qui l’auteur, avant chacune des représentations avait offert au public l’occasion d’acquérir sont texte; après oh combien d’années écoulées, demeurés jusque là dans l’attente vaine de le recevoir, ayant enfin, par cette vidéo, la possibilité de le parcourir.

A l’époque, il est vrai, l’auteur, non au courant de l’informatique et des ordinateur, travaillant tous ses textes sur une petite machine à écrire, pour obtenir à la fois, à l’aide de papiers carbone, juste quelques exemplaires (qu’un ami, Jean-Marc Lovey appelait Tapuscrits!) n’avait pas eu le courage de s’atteler à ce travail, satisfaire ainsi les nombreuses demandes.

 

Anou-Elsa:

L’auteur tenant, par ce nouvel article, à rendre, hommage à son épouse Anou, fidèle compagne de toute une vie, pourtant oh de combien mouvementée, toujours à ses côtés.

Les actrices :

Anou : Avait suivi les cours de diction au Conservatoire de Sion.

Elsa ; (Elisabeth) Suivait une formation à l’Ecole Dimitri de Verschio. (Tessin)

Résumé : Histoire de deux jeunes filles ayant raté de peu leur suicide, enfermées chacune dans son un poumon d’acier, tous deux voisins. Ensemble, tentant de refaire leur vie.

Historique : Les deux jeunes femmes avaient participé à plusieurs récitals poétiques au cours desquels se trouvait l’auteur, interprétant une partie de ses ouvrages. C’est à la suite de l’un d’entre eux qu’Elsa avoue à ce dernier qu’elle aimerait bien jouer avec Anou une pièce de théâtre écrite pour deux jeunes femmes exclusivement.

: – Quoique ayant réalisé plusieurs mises en scène de pièces théâtrales dont une des miennes, Matricule 36.82.917, je ne connais pas de manuscrits correspondant à tes désirs. Mais si tu le désires, tout comme Anou, vraiment, il n’y a pas de problème ; je peux vous en écrire une !

Avec leur accord, l’auteur se mit au travail, mais seulement après, à son invitation, rempli chacune un petit carnet bleu utilisé par lui pour ses écritures initiales.

: – Vous y notez, chacune pour soi, tout ce qui vous passe par la tête !

En compagnie de ces petits carnets, après les avoir étudié, l’auteur, réfugié dans son atelier du Rawyl rédige la toute première réplique de la future pièce Anou-Elsa. Tout simplement en découvrant, par la porte ouverte de cet atelier ; la toute première elle aussi neige d’un nouvel hivers…

Elsa : – La porte était ouverte sur la neige…

Rédaction de cet ouvrage qui l’occupa pendant une année.

Une autre année consacrée à la réalisation de sa mise en scène.

La suivante utilisée, l’auteur ne voulant s’impliquer dans la musique qu’il lui destinait, pour la composition de celle-ci, réalisée elle, sous ses indications sa supervision, en avait avait confié la composition à un ami de longue date, Jacky Lagger, compositeur et interprète de chansons pour enfants.

Enfin, la dernière pour le travail de mémorisation, assimilation de la mise en scène, répétitions dans sa nouvelle maison d’Aproz et au Petit Théâtre.

Un travail énorme, vous en conviendrez, quand vous saurez que cette pièce exige deux heures d’affilée de présence sur les planches, sans entre acte, pour ces deux actrices.

Auteur flatté de s’entendre dire, de la part d’un technicien de la TSR (Télévision Suisse Romande), à l’occasion, venue réaliser une émission consacrée au Petit Théâtre de Sion, ayant filmé, entre autres, un extrait de la pièce de théâtre Anou-Elsa ;

: – C’est pratiquement du travail de professionnel !

Auteur ayant encore en mémoire, à la sortie d’une de ces représentations, une jeune fille, ayant assisté à ce spectacle et qui l’aborde ;

: – C’est vous qui avez écrit cette pièce ?

: – Oui, mon enfant !

: – Je dois vous avouer que je n’y ai absolument rien compris ! Et pourtant, je suis bouleversée ! Pouvez-vous m’expliquer ?!

: – Si vous l’êtes, c’est alors que vous avez, bien au contraire, tout compris ! Pour aborder mon écriture, il ne faut pas chercher à comprendre. Mais simplement à prendre !

Pour celles et ceux que cela peut intéresser, l’auteur les avise que prochainement ils pourront opter pour la musique seule de cette pièce théâtrale, tout comme pour le texte.