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Loèche les Bains: Haut Valais:

Loèche les Bains :

Encre de chine très ancienne, datant de l’adolescence de l’auteur vivant alors, dans le domaine familial ; Encre de Chine, ici, avec adjonction de blanc.

Encre oh de combien prémonitoire, puisqu’il ne devait découvrir en réalité cet extraordinaire décor seulement suite à sa rencontre avec Anouchka qui l’invite à passer un week-end là haut, où ses parents possèdent un appartement secondaire !

On ne peut qu’admettre la similitude entre le paysage réel et sa reproduction, certes alors schématisée !

 

 

Delphine: Extrait du recueil de poèmes Prénoms:

Delphine :

Quoique implongé jusque à ras de bésicles en ses grimoires mais alors de combien hautement littéraires, tout comme encore si misérablement anecdotiques, deux parmi sus et pis de ses fantômes fort inopinément surgis ; extripés de ses rimes et autres jets de mots, ratures, et par non moins divers ajouts remis aux coûts de l’heure, tout comme à ceux du jour, Heel ne peut que songer à l’intrusion soudaine, là mais non précédée des trois coups de vigueurs ; pendaison de rideau, pour l’occlusion des moins appropriée, mauve de contusion ; l’irruption mais des plus évasive et pongeuse de troisième larrone.

: – Que devîntes donc vous, Delphine de nos rêves comme piteux mensonges? Révélez le nous donc, mais ne fusse qu’en là fruste sardines !

Que fit de vous, ce qu’il en reste, toutefois, accumulés d’autant, de ces flots désormais étendus de tant d’ans ?! Ainsi que chatte huant, à ses telles insondables, incessantes et piailleuses cuvées; quelque autre à ses pâtisseries, très olfactivement quasi carbonisées; à vos plumes et mines comme de terre battue; entre trois, sinon sus, quelque autres grinches menuets ; sinon tranchement grêles, finalement menus;

Pour l’occasion, vêtue de ces toges fusées que l’on ne porte plus ; combien fêles, vaporeuses ; brises de tulles et dentelles vous laissant quasi nue; cheveux flous comme fols, chahutés de grands vents comme les plus bénins, ; vagues copeaux de quelque brise ; mèches soumises mais toujours aux hasards de leurs fraîches ondées;

visage dont les traits las jusque aux plus marquants, mais encore des plus rares, poncés tant, par de sus, à ce verre émeri, aux mille lierres ronces ; leurs incessantes, orageuses, sournoises mais enfin allées comme d’autres velues, ; voire encore gants de crins, dont on douche chandelle, esbouriffe le chien; n’en ayant, celui gras, asthmatique et goitreux de la panse de quelconque voisin.

: – Vous donc ici, Delphine! Le clamions-nous tantôt, récidivant de sus, et cela jusque au pis ; tirée comme tout juste des plages d’un roman de nos siècles étreints, ; autres contes ou fables que l’on berce aux petits pour trémousser le temps, ; ponger leurs yeux aphones de flous nuages superflus; susceptibles orages aux néfastes senteurs de si proche veuvage.

On nous mentait pourtant, ce sans la moindre croûte; s’en persuade l’héroïne en gestion ; répandue de partout, et ce jusque en de si lointains, nostalgiques ailleurs ; plus ivraie que long grain ; de tous coins cardinaux en plus d’autres voisins?

Mais toujours assidue, avouez chère enfant, sans ne rougir ailleurs, comme plus que de coutume ; quoique la chose alors vous seyant au plus près, qu’en ces lieux convenus, réservés à la stricte décence; livrée toute à vos gammes, arpèges, autres vertigineux envols, voire virtuoses à l’envi, à telles époustouflantes époussetteries, sur les jaunis ivoires de l’antique grelin, quoique au pis édentés… 

A leur jouer des airs mais qu’ils ne prisent point, ainsi qu’il se fut dû, à leur juste saveur; à l’image du votre quasi tel que toujours, égaré, distendu ; aux lignes épongées de gerces horizons ; en de vaseuses brumes, irrémédiablement fondu. …

Le Grelin….

 Détail

Jehane Papesse: Fusain et brou de noix:

Jehane Papesse : Fusain et brou de noix :

Portrait exécuté à Aproz, dans la maison louée, depuis le départ de la famille de Granois, Savièse.

Fusain et brou de noix, sans adjonction d’acides. Décrété, en son état actuel comme correspondant à ce que son auteur recherchait, au départ.

Portrait tiré de l’ouvrage Jehane ; inspiré de celui de Jeanne d’Arc, son opposé en tous points ; personnage assoiffé de pouvoir, devenue maîtresse incontestée du Château ainsi que de toutes ses dépendances.

Pouvoirs tout aussi bien matériel que spirituel ; roi, prince, nobles de tous titres ainsi que cardinaux ; et c’est aux fins d’asseoir sans conteste ce dernier, cardinaux emmurés dans leur conclave, qu’elle se fait introniser Papesse par eux ; ne pouvant recouvrer leur libération qu’à cette condition !

Avant, tout comme son opposée, qu’elle ne soit condamnée à être brûlée vive, accusée de sorcellerie par Leuhr, inquisiteur improvisé pour l’occasion.

Léon: Extrait du recueil de poèmes Prénoms:

Léon :

Ronfle et beugle la fête, éructe ses accents, par tel autant aigus, graves, que molle cire toute aussi que l’on vexe ; en accords distordus, arpèges les plus folles, émis à clous trottants en ces têtes poivrées…

Tandis qu’enfle léon, aux ébats, drus et clats d’intarissable hautant qu’assourdissant accordéon…

Sous les torches, lampions, mais depuis tant, soufflés, guirlandes effeuillées, paillettes et néons; en ces luttes ou transes, allons donc le savoir, qui le foulent et broient ; insensible aux sabots de ces garçons bouchers, marâtres boulangères dimanchement emboudinées ; tout à leur abstraction.

On rengaine, chez Jule, son éternelle histoire de dire, à bris et gloussements quasi tonitrueux de chopes éventrées; bascule, quant aux lieux, ce léon, rien de sus, que déchet de surcroît, émis en sa sciure; et puis bascule Yvon, toute ôtant, sinon sus, en ses fleurs grasses et jupons.

A son cours, le grelin, quoique droit, fait la queue ; Leuhr, quant à soi, plus prosaîquement, quêtant avec tant d’autres sa saucisse à friture;

en un coin éculé, on hurle, crie et clame ;

: – Vive Montan! Grinces-nous ton couplet, ne sautant un refrain;

jeté sous une table, sourit et geint Léon, à quelque rêve sans histoire; on écrase des pieds, ; aux mieux, broie d’autres mains ; exige un lent discours de Gustave le Bègue ; trucidant toute pause de si peu mais pourtant licencieuse ; avec tant de rires parfaitement férus à décorner un veuf !

: – N’est ce donc Cyprien?

La fête alors ainsi portée à telles plus astringentes gires ; le trombone embouché de cure dents à s’oiseaux, ivrement varappeurs, comme autres truches éplumées ; aux grès brinquebalant de chaises inversées, brassées à toutes tables aux pieds émis à l’air;

: – Ondine, vous zizi! En quête, mais sans croûte, de l’auteur abruti par ses sis justes jours;

: – Il est là, sous la nappe ! Oh Léon? Quoi de veuf ?!

: – Mais laisse le cuver encore au mieux son oeuf à moelle !

: – Le temps que l’on te montre un peu ce que font les abeilles aux fleurs de ton telle peu avenante espèce;

tout bientôt, s’éboulant à fracas, ce mais jusque, quasi, en assiettes de piles; Emile emmène Ethele, mais alors las tous deux, de par si ras de l’aile; Iris pieds enjoints quasi au plat dans l’auge où patauge à l’ennui, de ce fêle Alexandre ;

tandis que Fred et Ric, tangueusement louvoient, tant émis lors à double, du comptoir aux claviers, Octave pris d’incoerciblessixtes quintes du cerceau; Connie elle finissant par trou de même faire main lasse sur ces pourtant telles évasives, fabouilleuses avances d’un Auguste de trot;

jehane la pucelle ainsi que jean de la montagne, ont reconstruit château tout ainsi que masure, très ostensiblement beaucoup plus hauts qu’avant; Hortense règle ses comptes qu’Hidegrade maquille;

: – Léon, voyons, mais ressaisissez-vous donc un creux! Que l’on balaye, encore, aux grès de par tels autres zestes jusque en deçà de porte, en dos,  fort prestement et bruyamant claquée; qui se concentre très exclusivement à ronfler, hors de toute mesure; enfin sereinement ainsi béatifié.

: – Qui que ce fut, qu’on se l’élise, dom ou qui trotte de la tranche, sinon sa rosse Hinante comme son page pansu, Hildegrade, Gertrude incluses en ce seau, mes filles sages et prudes, closez leur donc  l’huis aux pieds, et ainsi que tous restes éparts en corps par de sus;

cadenassez l’accès, à ce si fâcheux canasson, de mes mangeoires et toutes écuries; ainsi qu’à l’écuyer celui de mes cuisines et tous plats; où je ne veux, doré navrant, à tous autant de mes repas, voir y traîner ses chausses;

enfin au chevalier, par trop envahissant, les aises de mes draps, ce par tel impudent, cavalier de la dune! Mais ne pouvait-il point,aussi, aux grès de mes quémandes renouvelées sans laisse, graisser un tant soit mieux son costumes de tôles, de combien éculé; cet insane manant, ne pouvait-il encore, était-ce trop alors lui demander, essuyer mais ne fusse que la semelle de ses basques, sur la descente de mes couches, avant que d’y grimper?! Chevalier de la lune, tournant et regirant jusque à mes plus intimes entoures; plutôt que ceux de ses moulins

: – Holà, mais donc ainsi, Hortense, Cunégronde, Hildegrade, Gertrude!  Toutes à moi, mes hommes! … mais que me dites tous? Quichotte serait mort, tout comme au champs d’horreur? Voire celui là tout autre, de ce biblique coq. 

La lune, rouge de son sang, humide de mes larmes,  maigrirait à bu d’oeil; tandis que broute, aux bois, sa malingre cavale; quoique harnachée toujours, brinquebalante trique, de la poupe à sa proue, pour d’autres abordages; tout armes et boulets, qui sait, fort aptes, mais en corps, à trucider un monde qui, pour l’heurt, triche aux cartes et se saoule la bête, en de louches tavernes… 

Quichotte serait mort, aimable Philomène?! Ce cher dom vénéré,de si nistres déboires, ainsi que dague au vert, sa manche de guingois, sinon pis de travers!?

: – Holà, gentils puçots, mais dieux donc, fort le clames-je, ne voyez-vous donc point, que je m’apprête à me pâmer?! Qu’on s’enquière promptement, mais voyons, m’administre  mes sels, et des plus illico! Comme prestissimo! avant, comme à mon tour, rejoignant cet incommensurable Héro, toute ôtant ne défunte!

Main de Frédéric: composant, accompagnée de trois autres un ensemble de Quatre Mains:

Main de Frédéric :

Gant découvert par l’auteur, en contre-bas d’un talus, en cours de promenade quotidienne sur ses terres jouxtant le grand fleuve Anastase ; tout comme surgi de terre pour un appel au secours ; de plus, ayant subi les affres occasionnés par le passage d’une débroussailleuse.

Parodie de celle du véritable Frédéric, elle trônant sur le piano à queue d’un collègue ayant lui aussi, en compagnie de l’auteur, enseigné à l’Ecole Normale de Sion. Passionné par ce compositeur, reproduction faisant sa fierté!

Une précision encore ; main où figure une note ; irréversiblement handicapée par la pratique incessante de plus de vingt quatre heurs de gammes traumatiques !

Main de Frédéric

Main de George (Sand)

Main d’Hilsehe

Main de l’Infant