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Anou-Elsa:

L’auteur tenant, par ce nouvel article, à rendre, hommage à son épouse Anou, fidèle compagne de toute une vie, pourtant oh de combien mouvementée, toujours à ses côtés.

Les actrices :

Anou : Avait suivi les cours de diction au Conservatoire de Sion.

Elsa ; (Elisabeth) Suivait une formation à l’Ecole Dimitri de Verschio. (Tessin)

Résumé : Histoire de deux jeunes filles ayant raté de peu leur suicide, enfermées chacune dans son un poumon d’acier, tous deux voisins. Ensemble, tentant de refaire leur vie.

Historique : Les deux jeunes femmes avaient participé à plusieurs récitals poétiques au cours desquels se trouvait l’auteur, interprétant une partie de ses ouvrages. C’est à la suite de l’un d’entre eux qu’Elsa avoue à ce dernier qu’elle aimerait bien jouer avec Anou une pièce de théâtre écrite pour deux jeunes femmes exclusivement.

: – Quoique ayant réalisé plusieurs mises en scène de pièces théâtrales dont une des miennes, Matricule 36.82.917, je ne connais pas de manuscrits correspondant à tes désirs. Mais si tu le désires, tout comme Anou, vraiment, il n’y a pas de problème ; je peux vous en écrire une !

Avec leur accord, l’auteur se mit au travail, mais seulement après, à son invitation, rempli chacune un petit carnet bleu utilisé par lui pour ses écritures initiales.

: – Vous y notez, chacune pour soi, tout ce qui vous passe par la tête !

En compagnie de ces petits carnets, après les avoir étudié, l’auteur, réfugié dans son atelier du Rawyl rédige la toute première réplique de la future pièce Anou-Elsa. Tout simplement en découvrant, par la porte ouverte de cet atelier ; la toute première elle aussi neige d’un nouvel hivers…

Elsa : – La porte était ouverte sur la neige…

Rédaction de cet ouvrage qui l’occupa pendant une année.

Une autre année consacrée à la réalisation de sa mise en scène.

La suivante utilisée, l’auteur ne voulant s’impliquer dans la musique qu’il lui destinait, pour la composition de celle-ci, réalisée elle, sous ses indications sa supervision, en avait avait confié la composition à un ami de longue date, Jacky Lagger, compositeur et interprète de chansons pour enfants.

Enfin, la dernière pour le travail de mémorisation, assimilation de la mise en scène, répétitions dans sa nouvelle maison d’Aproz et au Petit Théâtre.

Un travail énorme, vous en conviendrez, quand vous saurez que cette pièce exige deux heures d’affilée de présence sur les planches, sans entre acte, pour ces deux actrices.

Auteur flatté de s’entendre dire, de la part d’un technicien de la TSR (Télévision Suisse Romande), à l’occasion, venue réaliser une émission consacrée au Petit Théâtre de Sion, ayant filmé, entre autres, un extrait de la pièce de théâtre Anou-Elsa ;

: – C’est pratiquement du travail de professionnel !

Auteur ayant encore en mémoire, à la sortie d’une de ces représentations, une jeune fille, ayant assisté à ce spectacle et qui l’aborde ;

: – C’est vous qui avez écrit cette pièce ?

: – Oui, mon enfant !

: – Je dois vous avouer que je n’y ai absolument rien compris ! Et pourtant, je suis bouleversée ! Pouvez-vous m’expliquer ?!

: – Si vous l’êtes, c’est alors que vous avez, bien au contraire, tout compris ! Pour aborder mon écriture, il ne faut pas chercher à comprendre. Mais simplement à prendre !

Pour celles et ceux que cela peut intéresser, l’auteur les avise que prochainement ils pourront opter pour la musique seule de cette pièce théâtrale, tout comme pour le texte.

 

 

Marines: Recueil de Poèmes:

Comme promis à celle qui m’est la plus chère, voici un tout premier poème extrait du recueil de poésie Marines.

Un recueil de poèmes, tout comme celui intitulé Anou (pour Anouchka), écrit par son auteur peu de temps après sa miraculeuse rencontre, enfin, avec celle qui allait devenir, promu quant à lui Heel, Aele !

Rencontre qui devait marquer le tout début de sa véritable vie !

Tout comme son titre l’indique, ensemble de poèmes, ainsi que tout le reste de son œuvre, avec Céline, leur petite fée et Julien, leur petit prince, lui étant dédiés ;

En grande partie consacrés à la mer qu’ils allaient bientôt découvrir, au cours de leur voyage de noces, parcourant la Provence en vélo-moteur !

Une fabuleuse découverte, riche de souvenirs impérissables et toujours vivants.

Nous irons voir la mer

n’importe où elle se trouve; nous irons la trouver, retrouver, voire, qui sait, jusque à de plus impossibles ailleurs…

Nous descendrons profond, fort bien plus que son fond, faute de l’avoir vu; encore jamais atteints, ses abysses sans fin, toutefois le dit-on ; jusque à son clos bouchon.

Mais que nous forcerions, selon l’ivresse de l’instant, que l’on dit, mais encore, au-delà de ses nuits sans issue; de force, ou farce sauterions; champagne de saines déraisons.

Largués, campagnes, horizons; à deux âmes conjointes, algues; vives que n’émeuvent vraiment plus que raz, ses marrées…

Déjà l’accouplement des mouches, à nos yeux comme coeurs, ne représente plus la moindre des valeurs?!

Pour nous, quant Anou, en gants de soie et négligente lavallière, nous irons voir la mer; creuse baignoire d’une eau, dit-on, plus que jamais salée par trop, gorgée de tous poissons flottants, par bancs altiers, d’autres plus rares, et prétendus volants; à morts, bronzés, argents, sous le soleil, notre pair de tous jours, nourricier.

La mer, source, ment-on, de toutes et jusque extrêmes origines, peut-être, pour se rassurer; noeud de départ et de virée, voire finale arrivée; point de chute ou de fuite d’une étoile gisante en ses bas fonds secrets; ou de deux?

Qui le dit, d’avantage; vapeurs de traîne unique, en ses brumes, perlée… Rien de bien plus qu’infime, pour ne dire que malingre éclair, d’île en îles, disent elles, comme ils, qui ne fît même peur aux enfants; lorsqu’elle soudain sombra, corps, volutes et biens, toutes voiles émises, fort loin, devant; se le murmure-t-on, de mousse à loup marin.

Nous irons voir la mer, tous deux… La neige me l’a dit, de pays froids, rugie; tombée là dans le creux d’une oreille qui se le tint pour cru; dispose à ses errances ; quelque flocon gisant, givrés, pleurs d’un hiver à survenir, soudain, lors qu’on ne l’attend plus.

Le chante ici ou las, quelque refrain? Nous irions voir la mer! Semer en ses labours une tempête monstre; retourner à grands flots et grondants tourbillons ses gerbes bleu cendré, nacrées d’aubes fangeuses…

Nous irons, te l’assure, vers un suivant automne vendanger jusque à dos de ses vagues énormes, leurs ultimes et mousseuses bavures; cueillir à telles pleines brassées, varechs, troubles vases aux relents embrumés de poivres et salpêtre, arrachés à ses plus antartictes extrêmes; anthracites néants.

Nous irons voir la mer, n’importe où, toute elle gît; c’est à dire, de partout…  Et nous ferions l’amour, sans nous chercher d’excuse, autre enfin, que celle de le faire; comme on forge son nid, harponne l’esturgeon, quelque rat de gouttière; de passions en couleurs, aux reliefs passés,espoirs encore comme toujours à naître;

nous serions visionnaires de monde imaginaire, palpable seul, alors pour l’être épris de ce qu’il sait à chaque jour, son heure, être sa naturelle fin première?

Nous irons voir la mer, étale pour nous seul; sagement alanguie? Attendrions longtemps, curieux de suivre, pas à pas, une à une, un à deux, les heures qui toutes, patiemment nous effacent, chaque jour un peu plus; sans compter toutes nuits…

Nous laisserions encore fleurir le vin nouveau, pour l’ivresse des autres; insouciants mais déjà de récoltes perdues.

Nous mêlerons nos vies au creuset de nos rêves; en une coupe unique vidée jusqu’à la lie.

Nous attendrons, couchés, mais ainsi qu’il se doit, l’emprise sûre du vague de nos âmes; doucement emportés, pour ne dire mieux, bercés; envols d’oiseaux gris, sur la mer; que l’on dit endormis.

Pour la première fois, peut-être, je connaîtrai ta main; ouverte, offerte paume; désoeuvré coquillage ; tout comme à l’abandon, de nacre si précieuse, au détour de ces plages désertes; en un très tôt matin; sous la mienne qui la berce, l’enferme…

Ferme tes yeux! Et goûte, écoute, maintenant, issus du coeur de cette conque, offerte… les murmures et rumeurs infinis de la mer?!

 

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Aele et Heel, après la première, au Petit Théâtre de Sion, de la pièce théâtrale  Anou-Elsa.

Everies édition

http://kha-kah.ch/everies/Tout comme pour Bio, mis à la disposition de potentiels lecteurs, l’auteur vous propose ici un résumé et un extrait d’Everies, ouvrage faisant partie de ses recueils poétiques et qui est lui aussi disponible.

Résumé :

Histoire de la rencontre d’un jeune poète, exilé de sa ville et réfugié sur une colline la dominant, surmontée des ruines de l’un de ses château (qui pourrait bien être celui du Cercle) et d’une petite fille égarée en ces lieux ; aux abords d’un étang.

Victime de méprise, pourchassé par la foule, il se jette dans cet étang qu’il sait insondable, sans fond… tout comme franchissant ainsi, sans le réaliser, le passage irréversible au-delà du miroir.

Abandonnant derrière lui toute son œuvre rédigée sous le pseudonyme de Galaway.

Extrait de Rêveries :

Heel est assis, en cet instant aussi unique que concis…

cette heure où coulent, de sa plume, ainsi ces quelque mots, après avoir quitté cette ville, sous toutes ses coutures très hâtivement traversée autant que parcourue quasi sur toute ses langueurs;

abandonnée derrière, déjà si fruste paillasson, voire insigne carpette;

escaladés les flancs de lointaine colline toute la dominant, et jusque aux pieds finalement de ruines d’un château, le si peu qu’il en reste, en coiffant l’occiput;

ne sachant que prêter mais alors à toutes confusions loisibles quant à leur présumable, en de tels autres siècles rétamés là plus qu’elles, palpable plus ou moins ici réalité;

ainsi qu’aux rives les plus proches d’un étang, quant à lui, mais tout aussi défunt;

étouffé de soies mêmes en ses propres roseaux desséchés, quant à eux, de sinistre surcroît;

alors ainsi que juste déposé, à même leur humus, las comme par la plus inavouable de toutes les inadvertances;

étang, Heel le sait bien, là quoique aux apparences les plus si vraisemblablement cadavériques, mais seulement éteint, voire émis à l’état, pour l’instant, de par si juste veille…

à la lisse surface évasivement dépolie là de quelque miroir au tain plus que passé, quoique de combien plus antique encore que voulant le paraître, que point la plus infime ride ne s’en vient déparer d’avantage qu’il ne saurait lui sière, ne fusse qu’en gercer l’immuable et sereine étendue;

aux eaux lasses et mornes, simplement assoupies, apprêtées mais déjà aux emprises de glaces, givres et jusque rutilants cristaux se devant des plus proches;

dociles et disposes à leurs étreintes;

étang si domestique à toutes vues autant qu’apprivoisable et prêt à ronronner pour un quignon de foin, mais qu’Heel sait sans fond, recelant en ses flancs écornés jusque aux plus irascibles tornades, tempêtes et typhons, autres rats de marrées, comme encore mieux le sent à ces fêles et subtiles relents échappés, quoique par si furtivement de ses vases, parfois, tout juste frémissantes, ou plus profondément entre brassées, sinon mais jusque mises là tout comme à frémir, plus renflement bouillir sous les feux de cet astre se refusant encore, pour ce qui est de luit, à tranchement mourir;

ceux encore, mais combien plus laiteux, voire jusque décharnés, d’une lune hésitante, par si prude, rétive, à se dévoiler toute;

suffisant, avec elles, à extraire mais encore de leur plus conséquente léthargie quelque peu de ces terres en cernant l’anonyme gisance;

aux aspects et touchés, sinon de marbre le plus roide, de très fruste pierre ponce;

un sujet, à défaut pour l’instant d’expérience requise, et jusque en tous recoins encore les plus invraisemblables de son si morne ensemble, traité des plus assurément, aux hasards là de quelques ouvrages, sinon mais jusque manuels d’élocution finalement primaire;

aux faims quoique fort relatives, qui sait, d’une réponse, alors studieusement contraint de regagner ces bancs plus dépolis encore de si lointaine école, que décrété par tous, autres qu’Heel et puis elle, en tant que quasi presque strictement légendaire?

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Origine du Cercle

Issue d’un parmi les rêves de l’auteur, se distinguant de ceux habituels d’une part de par la netteté des vues et surtout par son côté répétitif, cela toutes les nuits durant à peu près un mois et demi.

Rêve consistant en une maison qu’il sait habitée de vingt quatre personnages mais indécelable, pour l’instant.

Maison qu’il découvre, de l’extérieur comme à son intérieur, qu’il sait vivante, présente sous des formes diverses, tantôt simple cabane de bûcherons, charbonniers ou refuge de chasseurs ; caravane, roulotte, studio d’une seule pièce, petite maison de campagne ; dont les pièces se multiplient ; résidence, hôtel, luxueuse villa, domaine de maîtres, petit comme enfin gigantesque château…

On pourra certes lui rétorquer, avec tous ces lieux différents d’habitation, qu’il ne s’agit du même rêve ?

Non, parce que ce rêveur sait qu’il s’agit toujours, quoique sous ses formes diverses, la même et unique.

Vécue par lui tout d’abord assez vague, diffuse, telle qu’en des rêves ordinaire ; dont les images cependant se précisent jusque à devenir pratiquement, dans leur netteté, tout comme réelles.

A un point tel que juste sorti de l’un d’eux, ce rêveur bien éveillé s’empare de ses crayons, fusains, pinceaux, encres de chine, pour le matérialiser sur papier.

Maison présente sous la formes de vagues hangars montés sur pilotis, sur la façade de l’un d’eux, une haute échelle appliquée, dépassant son toit ; situés en bordure d’un vaste étang marécageux ; avec, pour la première fois, un personnage féminin pour l’instant non identifié, hôte qu’il sait cependant, avec les vingt trois autres, de ces lieux.

Encre qu’il met sous cadre et accroche à un mur de sa demeure.

Au matin suivant, réalisant que son rêve à disparu ; il l’ignore encore, mais de façon définitive.

Son ouvrage à venir, intitulé le Cercle, venait de voir le jour !

Pinceaux et fusains abandonné pour s’emparer de sa plume, à la suite du titre, pour en rédiger les toutes premières lignes…

C’est bien plus tard, à la découverte et lecture de C.G Jung, que le rêve d’une maison s’apparentait à son propre soi intérieur.

Leha

 

Signe 3

Troisième Signe qui devait se produire en deux étapes.

La première, à Aproz, aux environs de l’année 1980 par un jour de printemps. L’auteur ayant enfin décidé de se débarrasser d’un immense tas de branchages, résultat de la coupe automnale des abricotiers entourant sa villa. En y mettant le feu.

Branches cependant encore humides de la fonte des dernières neiges.

Pour ce faire, auteur qui s’empare donc d’un estagnon d’essence et en déverse tout le contenu sur ces branchages; avant d’extraire un briquet de sa poche, accroupi au pied de ce tas et de l’allumer.

Auteur qui doit d’avoir pu échapper aux flammes du bûcher atteignant la hauteur de la maison, à l’inverse de l’héroïne de son livre Jehane, au souffle de l’explosion qui les précéda. Propulsé en arrière, sonné; récupéré par Anou, son épouse accourue, alerté par le fracas de la détonation!

Et qui le découvre, tout le côté gauche de son visage comme frappé d’un cuisant coup de soleil et sa barbe carbonisée!

En quoi consiste ce signe? Pourriez-vous interroger cet auteur! Sinon démontrant son inconscience ou sa bêtise crasse!

C’est en se découvrant en ce piteux état dans la glace qu’il se souvint d’un passage de son Cercle, écrit vingt ans plus tôt, décrivant Heel (l’auteur lui-même) qui décide une fois de plus de se débarrasser d’un coffre remplis à ras bords de ses écrits; coffre renversé dans l’âtre d’une vaste cheminée et qui demeure enfoui en elle, au pied de cet amas de feuilles pour y mettre le feu.

Et c’est la même explosion qui l’embrase en partie; sauvé par Aele, sa compagne qui lui jette une couverture pour étouffer les flammes. Ses frayeurs passées, pour éclater de rire, à sa vue déconfute, drapé dans cette couverture, la moitié gauche de son visage rouge écrevisse et sa barbe carbonisée;

: – Si tu te voyais! Un apprenti Néron qui, à l’inverse du maître empereur, contemplant Rome en feu, avait lui su goûter à cet incendie, bien à l’abri sur son balcon!

Un Signe ainsi qui est accordé à cet auteur en forme d’avertissement. Mais qu’il n’as su interpréter en tant que tel.

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