Archives de catégorie : littérature

La Chemise de Suif: Roman:

Lange:

… tous comptes alors faits tout aussi radicalement que rats, voire portées autrement remuants de zébus zandalous, la toute première de toutes fois où cet Harald à la mine quasi de mi carême ou autre jeudi maigre, de surpoids, farfadet personnage eut le loisir, à la Pinte Farcie, le Canard Embrumé, voire Python Circonvexe, ou que sait-il encore parmi tant de tavernes disposes quasiment à tous angles de vues, insanes bouges de tous bords et calibres, voire autres tranche gorges, louches estaminets dont l’assidue, sinon jusque acharnée fréquentation faisait son quotidien quoique exclusivement nocturne, qu’emplit sa fort chiche besace, à défaut de fortune, de frustes quelques sous ;

aux grès de ses allures, enfumé et poisseux, tel que coques de poix sur des flots de combien éthyliques, autant que démâté, aux hasards de rues borgnes, sombres et dépavées venelles, voire impasses comme tranche garrot, y ayant, à la carte, voire insigne ticket, ses entrées, toutes aises, hoquetantes sorties, un alcool à outrances éventrées à l’ennui, la chope ou le pichet, si ce n’est la barrique à portée de ses faims, tout ça pour quelques vers, voire frustes asticots, mais en sus de tant d’autres emboutis de surcroît, sans housse comme haut col, aux dévers de cravate pourtant qu’il n’exhiba jamais,

en couple alors, pour ce genre impromptu de chevrotantes déjections orales, avec un gratteur de guitare, voire quelque chose de plus ou rien, sinon mieux accrochant, tout aussi mal que bien, y adjoignant ses vers, lorsque Luce et pusi Lange paraissent ;

Aussitôt embranché sur de neuves tirades, envolées quasi de toutes cordes aussi vocales que celles de grinçante guitare ;

: – Mais qu’est ce qui te prend ? D‘abord c’est pas à notre tour ! Et pi j’suis pas s’en doigts !

Lui geint son compagnon, maugréant en sa barbe ;

: Vas-y lors de tes poings, car moa je suis en voix !

Il l’était, il est vrai, éructant des accords à écorner les veufs ! Lui contraint de beugler ses rengaines pour en couvrir les insoutenables éclats ;

Extrait tout exclusivement de l’amas de ces foules agglutinées et se bousculant autours de leur estrade, arrimé de tous yeux à cet Ange et puis Luce, occupées pour l’instant à se faire une place à une table proche, avant, mais voui, non il ne rêve pas, de leur prêter une oreille tout comme intéressée !…

quant à lui, toujours soucieux d’étouffer les ébats distordants de grinçante guitare, élancé de tout coeur dans l’improvisation de stances se voulant de circonstances, adressée tout exclusivement aux endroits de cet Ange !

: – Elavé!

Dédié, à l’exclusion de vous tous autres va plats pieds, pochards de ras étage, à quelque une là des plus adorable, égarée de ses cieux en ce bouge enfumé, aux relents éthyliques, qui fume une alumette;

: – Malgré les instances d’une caissière, elle n’avait point voulu abandonner ses ailes au vestiaire ; elle avait les yeux pairs, pupilles à mi graines, voire bouchons de clystère, mais ouvrant à ces plages que je sais de Cythère!

Elle lavait mon cerceau à ras seaux de javel, ravalant à drus flots jusque les pis voraces maux de faîte!

En y regardant mieux, eh bien faut reconnaître que c’est pas vrais du tout; elle avait les yeux bleu, d’un ciel de mi carême ; comme encore à coulisses ; voire encore point du tout ; en dévers de lunettes se prévalant alors quasi auto-réfléchissante; allons donc mais ainsi le savoir par trop exactement;

mais elle était bien là, ça je puis l’affrimer, ! De combien là d’hautant incongrue, en ce genre de sinistre comme tonitruant bocage, qu’un bourgeon de muguet sur l’écrin d’une soupe à la courge rassie !

Avait elle voulu voir, une fois dans sa vie, extraite de ses cieux, ce qui ses passe sur cette lasse terre, et plus précisément ce qu’il pouvait bien gire, en ce coeur enfumé, si crasseux là de bauge ?

Le message ayant passé, pourquoi ne le rêver, c’est ainsi qu’elle empoche ses ailes, tout comme le volage amant ravale son anneau, aveu de par trop ostensible antiques épousailles; et fouille en sa sacoche, du coin de ses yeux vert, à malices et tant d’autres diverses autres choses, un extrait de mouchoir, où noyer ses émois ; aux regrets de mon coeur, dont je clos, aux faims de préserve ses larmes, les ébats convulsifs.

L’Ange déchu:

Le Cercle: Roman de l’auteur:

Le Cercle:  Epilogue:

Heel s’était laissé choir, pratiquement tout comme on déposerait un bilan négatif, jambes résolument tronquées, et cela jusque à ras de jointures ; étale ainsi de tout son long ; yeux perdus, égarés vers ces voûtes à la fois embrumées et vibrantes sous la chaleur accumulée de ces lustres rivés à leurs complexes entrelacs ;

Aele pareillement échue à ses proches côtés; noyée dans les plis d’une robe tunique largement déployée autours d’elle ; ample, lâche et fêle corolle d’une fleur livrée toute à son seul abandon ; Aele est là… toute alors de silence ;

Heel, conscient de ses regards quoique se voulant évasifs, le parcourant entier ; tissant, tout comme l’araignée sa toile, une solide, inextricable trame l’emprisonnant entier, proie livrée, prise au piège de ses multiples rets;

plus qu’attentif au proche sablier égrainant, impassible, le chapelet du temps…

Et c’est à l’un ou d’autres de ces indéfinis instants que lui parvient sa voix mais tout comme filtrée, en tout juste filet, par la pierre massive de ces murs… encore les successives couches de non moins massives boiseries infiniment lustrées;

: – Parles-moi, Heel! Enfin ! raconte-moi quelque chose; n’importe quoi, comme tu sais pourtant quoique trop rarement, selon mes goûts, le faire!

Mais lui plus que toujours profondément plombé en son propre silence ; fermement décidé à ne point le briser, qui s’imprègne tout ainsi que se fond aux quelques rares pans de murs de cambuse éventrée, offerte toute et les livrant toux deux aux courants d’air d’une nuit dense, ainsi que d’encre d’insondables dehors…

: – Heel! Non mais dis, tu as vu!?

Issues de cieux croulant sur eux, toutes étoiles soufflées, ainsi que mince croissant de lune, de brumes et brouillards automnales, immuable décor vécus jusque ici, de fines et progressivement plus dense particules se mettent à très doucement choir…

: Oh dis-moi ! Qu’est ce que c’est?…

: – Mais tout simplement, amour, de la neige !

Qui se fait progressivement lourde et dense, pour lentement les recouvrir tous deux de son manteau. Tous deux, ne le réalisant encore, à la suite de par tels incessants efforts pour parvenir, mais toujours en vain le briser, passés par delà une infime faille de l’infrangible Cercle !

Loèche les bains : Stern, :

07 04 08 11h48

Gardiens du Cercle: Lharpenteur et Lhobereau:

Oeil de Nylon:

Extrait de l’ouvrage intitulé Loeil de Nylon: Roman:

… et c’est sans que rien mais alors ne sut le laisser pressentir, que Jehu se redresse de sa monstrueuse masse de colosse abruti; lisiblement empreint d’une décision inexplicablement des plus farouche; exécutées tout aussitôt;

à la suite de fracassant comme brutal arrêt, aux plaintes de manche distordu, marche présupposée arrière roidement enclenchée;  emballant un moteur beuglant à l’agonie, tel que putois que l’on ferrerait au harpon;

ce sans ne se donner la peine d’assurer ses arrières, pas plus que tous côtés comme avant; cinglés là de partout sous les intempestives rafales et cataractes aquatiques déferlant au dehors…  attentif alors au seul bas côté, où il la retrouve enfin, tout comme alors rugie de ces tornades orageuses directement jetées à ses assauts;

parvenu, à sa juste hauteur; indifférente toute et comme des moins concernée; pas d’avantage, en corps, par sa totale nudité; Jehu, tout juste quelques instant plus tard, ne sachant trop comment il retrouve, assise à ses côtés; indifférente, voire absente, à son côté, tout aussi maintenant ruisselante que lui; ses mains négligemment déposées, avec tant de restes, exempte ici de tout usage, au total abandon, sur ses cuisses très légèrement partagées; un visage impassible, griffé de mèches poisseusement agglutinées sur une peau quasi diaphane, voire irradiée de l’intérieur; sinon d’arachnéenne cire pratiquement fondue, plus antiques ivoires;

: – Elle n’est plus! Voire d’avantage, en corps, ne l’ayant jamais été réellement, ainsi d’ailleurs que lui! 

Et c’est alors des plus abruptement, pris tout comme d’un accès d’incompréhensible rage qu’il relance un moteur ayant mis à profit cette fort longue pause pour caler et cette fois pratiquement à mort; définitivement noyé sous furieuses ondées, elles vives et pugnaces encore comme jamais; en un fort bramement de tôles et jusque bielles arrachées, là tous chromes restants virant au rouge le plus vif; à tout rompre du si peu qu’il en reste de son hétéroclite  camionnette.

: – Aux faims, qui sait, de vous y déposer un jour, où allez-vous? Ne fusse, pour peu que vous le sachiez, que des plus vaguement!?

Mais ce n’est qu’énormément plus tard, ayant roulé en un silence à peine soutenable, entre eux, qu’une réponse sourd enfin tout juste des lèvres de l’enfant, à une question qu’il avait depuis lors, oubliée… tout juste murmurée; à voix empreinte de la plus totale indifférence;

: – Ailleurs.

Attentions là de tous les instincts; quoique régulièrement ponctuées de regards hâtivement jetés vers cette enfant, comme là juste pour s’assurer toujours de sa seule présence; non franchement surpris, aux grès lors de l’un d’eux, de n’y sonder qu’un vide encore plus dense que tant d’autres agglutinés à leurs entoures; c’est donc au cours là de ce bien plus tard, aux agrès d’un de ces regards de plus, peut être alors un peu plus insistant comme encore attardé que cette enfant mais tant enfin semble envisager de lui rendre, qu’elle insiste mais cependant sans trop de conviction;

: – Ailleurs!

Toujours  là juste murmuré, pour très progressivement affirmer, affermir cet identique, simple mot, mais là sous forme de fredonnante comptine; rappels d’antiques comme enfantines rondes…

: – Ailleurs, ail-leurs; a-y-heurts…

: – Quel heureux hasard! Pour peu que ma présence telle ainsi prolongée, à vos juste côtés, ne vous gêna point trop, sachez, dive enfant, que je m’y rend aussi!

KAH-KHA: Aproz:

02 05 13: 10 08

Jehu

Extrait de quelques pages de l’ouvrage de l’auteur intitulé Mayriblue:

Alors que déjà tonne, certes encore au loin tout comme les éclats d’un orage impromptu; extraits là d’antiques pétoires et tromblons; ceux, en corps dépecés, bientôt, fendant pour l’instant l’air de sabres, dagues, haches et cimeterres;

: – Un orage soudain! Aussitôt tous à nos abris! Dames, pucelles et gamenailles, tout ainsi qu’il se doit, selon les bons usages, avant nous!

: – Plutôt là tremblement ainsi que bramements, ici, mais à défaut de terres, ainsi de sables!

: – Une attaque à nouveau de ces pourtant si bonnes petites soeurs motardes ; une terrifiante Mohne, mère abbesse plus que toujours à leur tête ?

: – Sinon mais jusque ébranlements de cieux, prêts à crouler sur nos têtes, tout comme fin d’un monde !? Nous incitant là préventivement à nous enfouir encore plus profondément en nos promises tombes!

En fait, ce ne sont que grenailles et plomb, agrémentés encore de plus dissuasifs boulets, aciers oh de combien tranchants de toutes armes jusque là dites blanches, goutantes de sang frais qui s’abattent sur elles, non de la hauteur de ces cieux toujours eux découverts comme des plus radieux, mais celle de chameaux et autres dromadaires chevauchés par des hordes déchaînées de berbères là deux ceux parmi les barbares!

Emportant, là bien pis que tornades, tout devant elles ; tranchant, découpant, et s’ouvrant, à forces cris, encore plus sauvages hurlement, un passage ; le perchoir de ce pauvre Aldo abattu dans leur course, maître baigneur comme garant de l’ordre, en ces lieux de festives baignades ; pour atteindre finalement les rives dès lors gorgées de sang de cette mer qu’Heel redécouvre enfin… immuable pourtant à ravir; en un silence lui aussi brusquement instauré, de mort.

Et c’est encore hagard, remis tout juste de ses effroyables terreurs, à la suite de ces cataclysmiques assauts, que cet Aldo retrouve un peu de ses fonctions de maître de ces plages ; pour parvenir enfin jusque à l’ensemble de ces sauvages envahisseurs, reprenant juste souffle, amalgamés autours de leurs propres tente ; et parvenir finalement jusque à leur chef ;

: – Désolé, cher monsieur, de vous apprendre non seulement qu’elles ne sont pas réglementaires, mais de plus implantées en des lieux interdits, très exclusivement réservés aux baignades!

: – Rassurez-vous mon brave! Plantées ici que pour l’espace d’une nuit; le temps de nous restaurer quelque peu, après de tels efforts fournis; celui encore, comme vous pouvez le voir, d’abreuver nos montures!

: – Vous n’allez pas me dire que tous ces carnassiers efforts et si furieux carnages, ne furent fomentés par vous tous que pour permettre à vos montures tout simplement de s’abreuver!?

Coupé par un rire tonitruant de tout cet ensemble jusque là de farouches et féroces guerriers, leur état major comme chef avant tout en premier;

Décontenançant ce pauvre comme ahuri Aldo qui ne comprend la cause d’une pareille hilarité, et qui insiste de plus bêle ;

: – Mais enfin, pourquoi ne pas avoir, pour parvenir à vos fins et leur soif, plus simplement demandé à mon personnel caissier, tout comme celui chargé d’un convivial jusque ici maintien de l’ordre, de vous ouvrir ce passage pratiqué par vous avec de tels efforts ainsi que fort plus vives rages? Très assurément s’étant fait un plaisir à satisfaire avec empressement vos telles aussi présentes que pressantes vues!?

: – Il existe un proverbe, chez nous, mon cher monsieur, sachez le, immuablement appliqué puisque des plus probant!

Occire, tout d’abord! Et demander ensuite! Telle est notre devise! Ce que très civilement et cérémonieusement je m’empresse dès maintenant de faire! Auriez-vous l’obligeance de laisser maintenant s’abreuver nos montures en paix!? En nous foutant le camps, ce des plus promptement possible!

Nous étions occultés… Extrait de Marines:

Nous étions occultés tous deux, à la cueillette intempestive de l’éléphant supputé caucasien ?! Ou peut-être, allez plus clairement savoir, birman, fleurissant à de telles ainsi que sans pareilles profusions; très familièrement campé, bien là de tout son poids n’étant à négliger, sur les hauteurs prétendues par les indigènes autochtones, Kilikatmanchouriennes;

Question de varier un peu le programme en cours, à la pourchasse elle plus aérienne de ballons sondes ; quoique, de préférences éventrés ; lourds, échus en ces mers Caspienne, ou Egée… en nombres, ici et là, fournis, tout aussi aussi rouges encore que noirs ; que nous truffions, pour plus de sûreté, à coups solides de piques, rince-glaces…

Nous étions, de surchoix, moi naturellement, lui avec plus de soins, imberbes ici de toute idée se pouvant préconçue, autre que celle de… mais, au juste, lors, quoi?

Nous courions, tressautant, à nue tête, hors d’haleine ainsi que toute atteinte; comme de tous leurs gonds par si malencontreusement, pour eux, cintrés ; jetés à la poursuite molle et douce du nénuphar géant; pour très proche, acculé, puis cerné, de par trous ; qui là, des plus sournoisement, se dégrisait alors en fleur mais elle infiniment plus anodine, hors tout que là marécageuse;

nous ceignions à ravir, nos poignets et guenilles de vipères andalouses, voraces et funestes ; de chétives élytres et bourgeons non enclins à quelque genre d’emploi; nous avions plein nos poches, de courants d’air divers, comme veufs printemps;

nous encornions encore, à coups rageusement lascifs, d’impromptus pléonasmes et autres aphorismes, les quelques escargots incidemment soumis à nos portées ; l’un ou d’autres d’entre eux, dont geignait la coquille, à quasi fendre grâce;

la pluie indo turquoise ébouriffait nos songes ; décousant de fil blond notre fuite évasive vers ces autres pays, prétendus effrangés; voire jusque prétendus par tous autres, en tant que légendaires; et dormions, mais toujours, la chose allant de soie, sous l’étoile assumée, longuement recherchée, parmi tant de telles autres d’entre elle, assurée la plus belle ; et puis, dès lors, tirait jusque à ras de menton, comme en guise de draps, plus douillet édredon, tout le ciel autours d’elle ; nous engrangions nos rêves, irrémédiablement piégés, en nos filets de plumes…

parfois, nous regardions, tout amusés, danser les heures, pour nous distraire, à cloche et croche pied… prêtant une oreille quoique souvent distraite, en lentes litanies, en leurs stances mornement identiques, au grelot des saisons…

Nous étions nés divins, les pieds chaussés de bronze, tout comme encore d’argile ; aussi, n’insistez point, à tous cris, pour qu’enfin nous nous joignions à vos si mornes et pitoyables rondes! Qu’auriez-vous donc de mieux, à pouvoir nous offrir?